Le Cambodge était autrefois un puissant royaume, dominé par les Khmers, civilisation d’abord Hindou puis Bouddhiste. Bâtisseurs de la cité millénaire qu’est Angkor et contrôlant une bonne partie de la région d’Asie du Sud-est, ils ont laissés un important héritage sous la forme de nombreux temples majestueux.
C’est aussi un pays à l’histoire récente particulièrement tragique, dont la population peine encore à cicatriser la blessure infligée par la folie des Khmers rouges. Globalement plus pauvre que ses voisins Thaïlandais et Vietnamien, le Cambodge est en plein essor et sa capitale, Phnom Penh montre les signes d’une ville qui se veut dynamique et orienté vers le futur.
Évidemment quand on pense au Cambodge, on a surtout en tête cette image de temples en pierres, majestueux, entourés de forêt et dont les racines des arbres sont venues s’encastrer dans ce qui était autrefois une cité imposante.
Je me dois d’admettre que le Cambodge, pourtant voisin de la Thaïlande, est le pays que je connais le moins… Et en dehors de Siem Reap et des ruines d’Angkor, du lac Tonlé Sap et de sa capitale, Phom Penh, je n’ai, presque honteusement, rien vu d’autre…
Pourtant, je pourrais citer toute une liste de destinations au Cambodge qui méritent elles aussi une visite. À commencer par l’aspect balnéaire, tant plébiscité en Thaïlande, mais dont les plages du Cambodge n’ont rien à envier à son voisin.
« Faut bien que les moines se déplacent ! »
« Des enfants amusés par ma présence. »
Quand on pense plage, on a automatiquement Sihanoukville qui nous vient en tête, pourtant, j’ai moi en image l’île de Roh Rong, qui fait partie de ma « liste » de choses à voir.
Dans les destinations classiques, on retrouve Battambang, une manière de découvrir la campagne cambodgienne de manière originale en utilisant les anciens chemin de fer, construit du temps de l’Indochine française. Les Cambodgiens utilisent des lattes en bambou avec un petit moteur et des roues sur rails et hop, le tour est joué.
Si on retrouve justement un peu partout des traces de l’Indochine, ne serait-ce que dans l’architecture des bâtiments, on peut citer la ville de Kampot, connue pour ses plantations de poivres et ses marais salants, car oui, c’est au bord de mer. Non loin de là, il y a l’atypique grotte Phnom Chhngok Cave Temple, qui contient, comme son nom l’indique, un vieil édifice de l’époque pré Angkorienne. Ce temple troglodyte hindou (dédié à Shiva) a été construit au 7e siècle.
Si je reviens sur les vieilles pierres justement, Angkor n’est certainement pas la seule merveille qu’abrite le Cambodge. On peut citer la cité de Sambor Prei Kuk, antérieure à Angkor Vat (6e siècle) et sa multitude de temples en briques disséminés dans les bois alentours.
Niveau nature, le Cambodge n’est pas en reste, dans les régions reculé de l’est du pays, frontaliers avec le Viêtnam et le Laos, on trouve au nord le superbe parc national de Virachey. Plus au centre et frontalier du Vietnam, la région du Mondolkiri ne demande qu’à être parcourue.
Ce qui m’a freiné jusqu’alors à y revenir ? Le Cambodge est un pays marqué par la pauvreté, et marqué tout court de par le massacre commis par les Khmers rouges il y a à peine plus de 40 ans. Et j’ai ce sentiment que cela se ressent sur leur caractère. Comme un regard triste, un rapport avec les gens où l’argent n’est jamais loin, je caricature mais c’est parce que mon ressenti est justement difficile à écrire.
Par comparaison, le Laos, leur voisin du nord, est tout aussi pauvre mais avec un accueil bien plus normalisé et chaleureux. Et si les choses ce sont améliorés depuis ma première visite, j’ai toujours eu du mal avec l’aspect parfois déprimant de croiser nombre d’enfants travaillant sur les sites d’Angkor à vendre cartes postales, livres et autres babioles dans toutes les langues pour pouvoir payer leurs études (dans le meilleur des cas).
On se sent toujours coupable de ne rien acheter, car c’est leur donner une mauvaise habitude et en même temps, parfois difficile de résister à donner un coup de pouce, même s’il nous semble vain.
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour au Cambodge.
Oui, à moins que vous soyez détenteur d’un passeport de l’un des pays suivant :
Un visa tourisme coûte 30$ et permet un séjour de 30 jours, prolongeable en se rendant au bureau de l’immigration. Comme il est basique à obtenir, en gros juste le passeport et remplir les documents + photo d’identité, beaucoup de personnes le font simplement sur place en arrivant (Visa on arrival).
Attention toutefois si vous êtes Algérien, le visa doit être obtenu à l’avance, et pour ça, ça tombe bien, il y a un e-visa.
Le e-visa est un poil plus cher que le « on arrival » à 36$. Tout comme un visa classique, on vous délivre une autorisation de séjour valable pour une durée définie (ici, 30 jours par défaut pour un visa tourisme). La seule différence est que vous aurez cette autorisation au préalable, cela peut donc éviter quelques désagréments lié au passage de la frontière terrestre (voir plus bas le paragraphe concernant les arnaques). Si vous arrivez en avion, cela n’influe pas beaucoup, mais reste une garantie de partir l’esprit un peu plus libre.
La démarche reste assez simple, voici en gros les quelques étapes pour obtenir le sésame, et en premier, connectez vous au site officiel du gouvernement Cambodgien. Tout d’abord, vous pouvez passer le site en français en cliquant sur le menu déroulant en haut.
Ensuite, il y a une série d’étapes que vous connaissez déjà si vous avez déjà eu à faire un e-visa :
Une fois fini, vous devriez recevoir un mail récapitulant votre demande et surtout, un numéro de référence, pour voir où en est votre demande. Pour se faire, en revenant sur le site, cherchez dans le menu l’option « Vérifier et changer ».
Une fois le e-visa prêt, vous recevrez de nouveau un e-mail vous invitant à le télécharger. Sachant que ça peut être très rapide puisque si une demande est faites le matin, vous pourrez avoir la confirmation dans la journée même.
Comme souvent pour les e-visa, d’où la nécessité de connaître votre point d’arrivée avant, il ne peut être utilisé que via certains accès :
On en vient au sujet qui fâche. Les arnaques aux frontières. L’arrivée au Cambodge est malheureusement réputée pour être particulièrement sujette aux moyens de vous soutirer quelques sous en plus.
Attention, je ne suis pas en train de me plaindre par rapport aux montants impliqués, qui restent assez minimes, mais une arnaque, quel que soit son montant, reste immorale et inadmissible, même dans un pays pauvre.
Et c’est encore pire quand ce sont les officiels qui trempent directement dedans.
Histoire de ne pas surcharger cette fois, j’ai écrit un article dédié concernant le passage de cette frontière.
Alors là, on entre dans la catégorie corruption niveau +2000. Cette frontière est terrible dans le sens où elle concerne autant le côté laotien que côté cambodgien. Même si, de l’expérience de la plupart des passages, c’est plus facile côté Laos (car vous en sortez) que côté Cambodge.
Et cette corruption est organisée à plusieurs niveaux puisque même les bus faisant la traversée de la frontière sont de mèche. Les chauffeurs se proposant de vous prendre vos passeports et s’occuper des visas moyennant 40$…
Soit 10$ juste pour pouvoir rester assis dans un bus… Un peu chère la prestation de quelques minutes, même si je ne doute pas que cela arrange bon nombre de touristes réfractaire à l’administration (n’est pas Cahuzac qui veut).
Pour résumer, comme expliqué jusqu’à présent, le visa cambodgien, c’est normalement 30$ point. Hors ici, on va vous rajouter tout un tas de frais sortis de nulle part et n’ayant aucune validité officielle. Pour citer un exemple, on vous demandera typiquement 35$ pour le visa, comme si ce dernier avait mystérieusement augmenté depuis le jour précédent où vous auriez encore vérifié l’info sur le net.
La première étape, c’est de rejoindre la frontière. Beaucoup de touristes le font alors en transit puisque prenant un bus se rendant vers leur destination finale, généralement Siem Reap ou Phnom Penh.
Si vous voulez faire tout en indépendant, il vous faudra être patient. Vous pourrez prendre un tuk tuk depuis Naka Sang, le village où se trouve le principal embarcadère pour les 4 000 îles. Il vous fera les 17 km de trajet pour 100 000 Kips (10€) et vous déposera à 200 m du poste frontière laotien, si vous le partagez à plusieurs, ça reste correct.
Et là, les ennuis commencent. Pour sortir du Laos, on vous demande 2$. Ça fait cher le coup de tampon…. Si vous refusez, on va vous ignorer et vous annoncer que vous restez coincé au Laos.
Dans les faits, si vous restez patiemment et tendez régulièrement votre passeport au douanier avec le sourire, ça finit généralement par passer. Vous pourriez voir d’abord passer l’un de ces cars chargés de touristes qui payeront joyeusement sans se poser de question et avec de la chance, vous passerez dans la foulée, sans payer.
Côté Laos, l’avantage et qu’ils restent relativement calme si vous refusez de jouer à leur petit jeu. C’est juste une « guerre » psychologique. Le plus important est de ne pas perdre son sang-froid.
Passage de la frontière entre le Laos et le Cambodge. Crédit photo Google Maps
Ensuite, vous traversez le No Man’s Land et arrivez côté Cambodge. Là, on prétextera un check-up médical et on vous demandera 2$ de plus. Selon les cas, cette étape est facile à éviter (si vous avez un carnet de santé international par exemple) ou à défaut, à négocier (1$).
Vient ensuite l’étape du visa en lui-même. Si vous avez déjà votre e-visa en poche, il se peut qu’on vous demande encore 2$ juste pour tamponner (ça fait chère l’encre…) mais ça devrait facilité grandement le passage sans trop de « dégâts ». Par contre, si vous faites le visa on arrival, les choses se gâtent.
Les Cambodgiens prennent leur cinéma très au sérieux et se montre direct agressif.
Si jamais vous arrivez via le bus dont je parle juste avant et refusez « l’offre » du chauffeur, ce sera vous qui devrez affronter les douaniers avec la pression du chauffeur qui ne manquera pas de vous dire qu’il partira sans vous si ça traîne trop… D’où l’option de venir par vous-même à la frontière, prendre votre temps et ensuite prendre un bus tranquillement après la frontière pour rejoindre votre destination.
Il faut remplir le formulaire et donner une photo d’identité puis donner les 30$, qui comme évoqué plus haut, se transforme souvent en 35$ direct. Si vous ne voulez pas participer à ce racket organisé, les douaniers ne vont pas vous faire de cadeau, on vous gueule dessus, vous menace de ne pouvoir rentrer et vont même jusqu’à déchirer votre formulaire, bonne ambiance…
Certains seraient tenté de se poser cette question et lâcher l’affaire en prenant l’option tout compris de 40$ avec le bus. Certes. Il est évident que ça peut être perturbant de se faire aboyer dessus par un officier assermenté du gouvernement… Mais ça reste de l’intimidation et globalement, ils ne sont pas patient, donc si vous restez poli et patient, ça finit généralement par passer.
Au final, c’est à vous de voir si, au-delà de l’économie que ça peut faire, vous souhaitez participer à ce juteux business ou non.
Si vous voulez vous rendre directement au Cambodge depuis la France, c’est dans sa capitale, Phnom Penh, qu’il vous faudra arriver.
Selon votre parcours et si notamment votre cible prioritaire est de visiter les temples d’Angkor, cela peut être une bonne option de venir par Bangkok et traverser la frontière terrestre à Aranyaprathet pour rejoindre Siem Reap. Ce n’est pas forcément plus court en tant que tel, mais les tarifs des vols Paris – Bangkok seront certainement plus intéressant qu’un Paris – Phnom Penh.
Toutefois, il existe des options intéressantes, notamment via Thai Airways, la compagnie nationale Thaïlandaise, passant d’abord par Bangkok puis faisant le vol Bangkok – Phnom Penh via sa filiale Thai Smile (à partir de 470 € le vol Paris – Phnom Penh dans ce cas).
La même chose est possible pour un Paris – Siem Reap avec Thai Airways mais revient plus cher (au moins à partir de 590 €) mais avec une escale retour généralement longue. Idem avec d’autres compagnies comme China Eastern, un Paris – Siem Reap peut se trouver à 500 € mais une escale longue à Shanghai entre 8 et 12h.
Ma première venue remonte à 2007. C’était mon premier pays à visiter en dehors de la Thaïlande, à une époque où je ne vivais pas encore sur place. En ce temps-là, une bonne partie de la route entre la frontière avec la Thaïlande et Siem Reap n’était même pas goudronnée… C’est dire si le pays revient de loin.
Car depuis quelques années, une croissance atteignant parfois les 10 % a permis d’améliorer les choses. Se déplacer au Cambodge en 2019 est moins épique qu’il y a plus de 10 ans.
Parce que ça restait bon marché et nous arrangeait, mon premier transport local au Cambodge fût un taxi… Une vieille voiture ramassant la poussière le long des 150 km séparant Siem Reap de Poipet, la ville à la frontière.
Négocié à 40 $, sachant qu’on était 2 et vu la distance, on trouvait ça raisonnable et surtout pas prise de tête. Il existe aussi un terminal de bus qui est au milieu de nulle part et vu les horaires et comme ils attendent que ce soit plein, des taxis sont toujours là pour proposer leur service moyennant un supplément.
Entre Phnom Penh et Siem Reap, c’est en bus que je circulais avec la compagnie Giant Ibis, qui propose des bus moderne tout confort (avec Wifi s’il vous plait), petite collation et siège confortable. Assez long, car route en mauvais état et les arrêts, il faut 6h pour rallier les 320 km (soit une moyenne d’à peine plus de 50 km/h). Mais c’est d’un très bon rapport qualité prix (15 $), donc préférable à un vol Phnom Penh – Siem Reap, bien plus cher compte tenu de la distance (voir plus bas).
Notez qu’ils ont aussi une liaison Bangkok – Siem Reap.
Il y a encore beaucoup à faire dans l’amélioration des routes lors de mon séjour en 2014 avec le bus Giant Ibis, les routes étaient non goudronnées sur des kilomètres.
Après localement dans les villes, les tuk tuk sont rois. Ces engins, en fait des carrioles attachés à l’arrière d’une petite moto sont le moyen de transport privilégié par les touristes, que ce soit pour visiter les sites d’Angkor et se rendre d’un point de visite à un autre à Phnom Penh par exemple.
C’est le moyen qui reste bon marché et surtout rapide. Tout le monde ne peut se permettre de faire les visites à vélo (comme c’est possible à Angkor) et louer soi-même une moto n’est pas possible depuis Angkor.
Il est courant de les louer à la journée, surtout si vous en êtes satisfait, histoire de ne plus se prendre la tête à en chercher un (même si à Phnom Penh ce n’est vraiment pas ce qui manquent), vous faites toutes les visites à Angkor (typiquement sur 3 jours) avec le même chauffeur.
Sur une journée de base, 6-8 heures, comptez 15$ la journée. Pour une journée à rallonge, comptez le double 30$. Ce qui est souvent le cas puisque se lever tôt permet de mieux apprécier les temples le matin et éviter la foule en visitant Angkor, en plus de voir les levers de soleil superbe sur la région.
À ce jour, la seule ligne de train existant est celle, toute nouvelle, reliant la frontière thaïlandaise depuis Poipet jusque Sihanoukville en passant par la capitale, Phnom Penh (ce qui a permis de remettre en service la vieille gare de 1932, construite du temps de l’Indochine). La portion Phnom Penh Sihanoukville est par exemple opérationnelle que depuis 2016 et celle depuis Poipet jusque Battambang encore plus récemment.
Pour autant, en plus d’être pour l’instant très limité, ce n’est pas l’option privilégiée par les touristes, car un trajet en train Phnom Penh – Sihanoukville ville va prendre plus de 7h30 quand un trajet en bus le fait en « seulement » 5h (en général, c’est plus de l’ordre de 6h30).
Mais ça reste une option pas chère, appréciée des locaux, puisque ce trajet coûte seulement 7$ contre pratiquement le double à 13$ en bus (avec Giant Ibis en tout cas, il existe peut-être moins cher en bus plus local).
Dans les années à venir, le réseau va s’étoffer avec de nouvelles lignes, passant alors par Siem Reap (la ville à côté des temples d’Angkor) et rejoignant la frontière avec le Laos (au niveau des 400 îles) au nord et jusqu’à la frontière avec le Viêtnam à l’est.
Ce réseau de voie ferré en devenir fait parti d’un vaste projet, porté par la Chine, afin de relier tout les principaux pays d’Asie du Sud-est entre eux depuis Kunming jusqu’à Singapour.
Il existe aujourd’hui des compagnies low-cost (souvent géré par des chinois) offrant des tarifs oscillant entre 55 et 80€ aller-retour pour des vols Phnom Penh – Siem Reap. Toutes sont récentes, la plus « ancienne » datant de 2009, les autres étant respectivement une création de 2014 et 2017.
La meilleure compagnie étant sans doute Cambodia Aiways, dont le site est tout de suite plus convivial, les critiques aussi. C’est à peine plus cher que les low-cost (35€ un vol aller Phnom Penh – Siem Reap contre 27€), mais le service semble meilleur. Avec les compagnies à bas coût, le service est manifestement en option et n’atteint certainement pas l’excellence Thaï, plutôt bon élève dans ce domaine (c’est pas parfait non plus ni le même niveau de vie et expérience non plus on est d’accord !).
Comme c’est le pays que je connais le moins, je ne vais pas trop m’avancer sur les types d’hébergements, mais de ce que j’en ai vu, c’est comme partout, on trouve autant du petit guesthouse à pas cher que des grands complexes hôteliers, du moins, dans les lieux touristiques.
En dehors justement, je ne pourrais dire, mais par contre, je pense que les standards dans l’ensemble s’améliorent car entre le choix qu’il y avait à Siem Reap en 2007 et celui en 2016, c’était bien différent, et en mieux. Personnel mieux formé, plus accueillant et surtout chambre propre avec clim, dans des tarifs raisonnables.
Je peux citer par exemple le Angkor Orchid Central Hotel, qui entre 2014 et 2016 s’est vu agrandir d’un nouveau bâtiment tout beau tout neuf juste en face de « l’ancien ». Le tarif des chambres montant à 16€ contre 10€ auparavant. je tiens à préciser qu’avec le cours du Bahts actuel, les tarifs sont probablement un peu plus élevés.
À Phnom Penh, c’est au The Artist Guesthouse que je posais mes valises. Très bien situé (face au musée national), dans une chambre vraiment cool en mezzanine, avec clim, j’avais payé 24 €.
De ce que j’en vois, il y existe aujourd’hui une offre assez importante de gamme d’hôtels similaire à ceux qu’on peut trouver en Thaïlande, pour des tarifs variant entre une quinzaine d’euros et dans les trente euros si on monte en gamme.
On essaye souvent de partir pour se faire plaisir, sans pour autant dépenser à tout va. L’assurance a donc tendance à être zappé. Mais une assurance voyage, surtout si vous partez plusieurs mois en Asie peut s’avérer plus que bienvenue en cas de pépin, car les assurances des cartes bleues sont limités.
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Tout comme son voisin en Thaïlande, il n’y a pas de vaccins obligatoire en tant que tel, toutefois, plusieurs sont recommandés (et peuvent l’être encore plus selon vos points de destinations).
Vaccins Recommandés
D’après les recommandations du ministère des affaires étrangères concernant le Cambodge, en plus de la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) toujours souhaitable, un vaccin rubéole-oreillons-rougeole (ROR) si vous avez des enfants et une vaccination antituberculeuse est également à envisager.
Le plus important est de se prémunir d’un bon anti-moustique, car outre le paludisme, c’est surtout des maladies comme la Dengue ou le virus Zika qu’il faut craindre.
Je ne connais pas la qualité des soins au Cambodge puisque je n’ai pas eu à tester… Ce qui est sûr, c’est que les structures hospitalières du Cambodge sont de niveau inégal et ne correspondent pas toujours aux standards internationaux, je parle du moins que les hôpitaux publiques.
Les conditions d’hygiène sont globalement assez rustique donc même si cela peut paraître évident, il y a quelques précautions à prendre :
Quelques adresses à retenir en cas de soucis :
Des vols à l’arraché sont reportés dans des lieux comme Siem Reap. Même notre chauffeur de tuk tuk nous disait de faire attention à pas trop mettre en évidence le sac à main/dos.
Personnellement, je n’ai jamais eu aucun souci, mais c’est comme partout, quelques précautions d’usage sont de mise, ne pas chercher la bagarre avec des locaux, ne pas prendre part à des attroupements.
Si vous conduisez, surtout un 2 roues, soyez particulièrement vigilant vu l’état des routes et par pitié, ne jouez pas les aventuriers de la liberté, portez un casque ! Ne laissez pas votre passeport en caution.
Informations pratiques
– Numéros d’urgence –
Police : 117 ou 118
Samu : 119
Essayons de synthétiser les attraits du Cambodge. Ayant beaucoup moi-même à y découvrir, une bonne partie de ce que je partage là sont tout simplement des destinations faisant partie de ma liste « à voir ».
Le centre et autour du lac Tonlé Sap.Le lac, c’est le centre névralgique du pays. Si des hommes d’affaires peu scrupuleux s’accaparent le business de faire visiter ces réfugiés Vietnamiens qui vivent sur des maisons flottantes à Chong Kneas, le lac offre bien plus que ça avec plein de communauté de pêcheurs, beaucoup ayant plutôt des maisons sur pilotis que flottante, mais le charme y est.
Non loin du lac à l’ouest, c’est Siem Reap, qu’on ne présente plus puisque c’est la ville jouxtant les temples d’Angkor, site inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. Un peu plus au sud, c’est Battambang, apprécié pour son ambiance de campagne.
L’est. C’est là que se trouve les 2 principales réserves naturelles du pays, le parc national de Virachey et la région du Mondolkiri. Amoureux de la nature, c’est là qu’il faut vous rendre. En plus d’être superbe, c’est peu touristique.
Le premier, au nord-est en située dans une région reculée du Cambodge. Il est recouvert par des forêts épaisses parfaites pour les adeptes du trekking, mais possèdent aussi de vastes prairies ouvertes contrastant beaucoup avec l’idée qu’on se fait du Cambodge.
Le second, le Mondolkiri, signifie « rencontre des collines » et que l’on surnomme la « Suisse du Cambodge ». C’est aussi une région peu visitée, car moins facile d’accès.
Plus au sud se trouve la capitale, Phnom Penh. On y visite son palais royal, ses musées, notamment celui de l’ancienne prison des khmers rouges, Tuol Sleng. Mais outre la ville elle-même et ses anciens bâtiments coloniaux et temples, il y a aussi la petite île de Koh Dach. Située au milieu du fleuve Mékong, qui traverse Phnom Penh, elle est surnommée l’île de la soie.
Le sud. Comme pour la Thaïlande, le sud du Cambodge est privilégié pour ses côtes, ses plages et îles. C’est là que se trouve Sihanoukville, sorte de Pattaya locale, les casinos en plus. Mais ce sont aussi les paisibles îles de Koh Rong, Koh Ta Kiev ou Koh Russey.
Enfin paisible… Les choses évoluent vite. Quand je vois cette image de l’île de Koh Russey, complètement déserte en 2013, et avec un village entier sur une plage et un complexe hôtelier sur l’autre 5 ans plus tard, ça fait peur sur l’avenir de ses îles…
Les côtes sauvages du parc national Boutum Sakor et l’île déserte de Koh Kong jouxtant la Thaïlande. On peut aussi nommer Kampot dont je parle plus haut sur cette page, avec une visite de sa grotte au temple troglodyte.
Bien organisé, avec votre visa de 30 jours, cela devrait laisser le temps d’avoir un bon aperçu du pays et en faire le tour.
Pour vous aiguiller, voici quelques suggestions d’itinéraires rapide :
Siem Reap (4 nuits) – Battambang (1 nuit) – Phnom Penh (2 nuits)
Pour détailler un peu, en une semaine, c’est en supposant fortement une excursion en combiné depuis un pays voisin, genre la Thaïlande. Vu la durée, l’idée est de se concentrer sur l’essentiel et j’imagine que c’est qui vous intéresse dans ce cas, les temples d’Angkor. En l’occurrence, il faut de mon avis un minimum de 3 jours pour voir l’essentiel du site, qui est pas mal étalé (on parle d’une ancienne cité, donc c’était vaste).
En comptant le temps de transport le jour de votre arrivée, une nuit avant d’entamer les visites n’est pas de trop, d’où 4 nuits à Siem Reap. Pour rejoindre Phnom Penh, un petit arrêt à Battambang est envisageable mais pas obligatoire.
Phnom Penh (2 nuits) – Mondolkiri (2 nuits) – Kampot (2 nuits) – Koh Rong (2 nuits) – Sihanoukville (1 nuit) – Battambang (2 nuits) – Siem Reap ( 4 nuits)
Un circuit comme celui-ci devrait vous permettre de voir un peu tous les aspects du Cambodge. En tenant compte des temps de transports, c’est peut-être un poil ambitieux, mais reste adaptable dans l’idée.
Au Cambodge, le climat reste similaire à ces voisins, c’est un climat tropical. Même si on ne fait pas trop de distinction avec la saison chaude de mars à mai qu’on appelle l’été en Thaïlande.
Ici, on découpe juste les saisons en 2.
Si vous voulez profiter des plages du Cambodge, la température de la mer est très chaude toute l’année, variant de 28 °C en janvier à 30 °C en juin.
La meilleure période pour découvrir le Cambodge se situe donc entre les mois de novembre et mars durant la saison sèche. L’idéal étant janvier et février pour avoir des températures plus agréables et moins humide.
Après, j’y mets un bémol quand même, pour avoir été au Cambodge à différentes saisons (respectivement décembre, août et mars), chaque saison offre ses avantages et inconvénients. Beaucoup détestent l’idée qu’il peut pleuvoir, mais faut voir ce que cela apporte !
C’est la saison des rizières et la nature, bien arrosée y est bien verte, avec de belles couleurs quand il ne pleut pas, et comme évoqué plus haut, ça tombe pas en permanence (après certes, cela peut dépendre des années).
Au mois de mars à l’inverse, le temps est chaud et sec. Donc oui, pas de pluie, mais plus d’herbe au sol, les champs sont vides et labourés. Les arbres perdent leurs feuilles et une brume de chaleur gâche les points de vue.
Comme la situation est similaire, je vous invite à lire mon article sur la météo mois par mois en Thaïlande pour comprendre les avantages / inconvénients selon les mois.
Sinon, le pays étant assez petit, la météo ne change pas grandement d’un point à un autre, rendant assez facile de planifier son voyage.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Phnom Penh |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 32 | 34 | 35 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 30 | 30 | 30 |
T° C Min | 21 | 22 | 23 | 26 | 26 | 24 | 24 | 26 | 25 | 24 | 23 | 22 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 3 | 2 | 5 | 9 | 16 | 17 | 20 | 21 | 20 | 24 | 12 | 5 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 6 | 6 | 6 | 8 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Siem Reap |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 34 | 36 | 36 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 31 | 31 | 30 |
T° C Min | 19 | 21 | 23 | 24 | 25 | 24 | 24 | 24 | 24 | 24 | 22 | 20 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 1 | 2 | 4 | 7 | 15 | 15 | 18 | 18 | 18 | 15 | 6 | 2 |
Soleil** | 9 | 9 | 8 | 8 | 7 | 6 | 6 | 5 | 5 | 7 | 8 | 9 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Battambang |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 33 | 35 | 35 | 34 | 33 | 32 | 32 | 31 | 30 | 30 | 30 |
T° C Min | 19 | 21 | 23 | 24 | 24 | 25 | 24 | 24 | 24 | 23 | 22 | 20 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 7 | 15 | 23 | 26 | 25 | 28 | 28 | 29 | 24 | 12 | 4 |
Soleil** | 8 | 9 | 9 | 10 | 10 | 9 | 8 | 8 | 8 | 7 | 7 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sihanoukville |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 31 | 31 | 32 | 34 | 32 | 31 | 30 | 31 | 31 | 31 | 31 | 32 |
T° C Min | 24 | 25 | 25 | 25 | 27 | 26 | 26 | 25 | 25 | 25 | 24 | 23 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 5 | 5 | 6 | 9 | 17 | 19 | 20 | 20 | 21 | 19 | 13 | 8 |
Soleil** | 8 | 8 | 8 | 8 | 6 | 6 | 5 | 5 | 5 | 6 | 7 | 7 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Hôtel – Le Cambodge possède un tourisme très localisé. Donc, en dehors des zones à succès (aka Siem Reap, Sihanoukville), l’offre en hôtellerie peut s’avérer limitée et plus rustique.
Repas – nourriture – La nourriture au Cambodge reste abordable. Mon expérience restant limitée, je ne me prononce pas trop dessus, car j’ai surtout eu droit à des restaurants proposant un mix plats occidental et quelques spécialités locales.
Transports – Les transports sont abordables sur les longs trajets. Localement, les tuk tuk seront vos « amis », avec des tarifs tournant autour de 2 $ par trajet selon la distance bien évidemment. Location à la journée de l’ordre de 15-20 $ minimum.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 25 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1 ou 2*, sinon plutôt guesthouses; repas essentiellement dans des restaurants simples et utilisation des transports en commun et visites payantes mais pas tous les sites)
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22/06/2019