Quelque part, quand on regarde des photos « génériques » illustrant le Japon (faites le test en tapant « photos japon »), on a l’impression qu’en-dehors du printemps et la fameuse floraison des sakuras (véritable coutume au Japon, appelé « hanami », littéralement, « regarder les fleurs »), ou en automne avec les couleurs magnifique des arbres, le Japon serait insipide… Et s’il est indéniable que ces deux saisons subliment le pays et attirent, ça fait aussi beaucoup de monde aux mêmes spots qui oublient toute la richesse culturelle et historique de ce pays longtemps reclus.
Si l’on met de côté un instant la cuisine japonaise et la culture manga, on s’aperçoit que le Japon, c’est heureusement bien plus que ça. Et qu’avec un mélange de mer, montagne et volcan, de centre urbain géant comme Tokyo aux petits villages comme celui de Miyama, le Japon permet une variété de paysage et de découvertes en faisant certainement un pays d’Asie attirant à plus d’un titre. Le Japon est un pays insulaire, un archipel composée de plus de 3 000 îles, ce qui laisse largement de quoi explorer.
L’occasion de tester un séjour unique dans un ryokan, en profitant d’un bon « onsen », bain chaud typique du pays. Vivez l’un des nombreux festivals (« matsuri »), devenez spectateur d’un combat de sumo, faites de la randonnée dans les Alpes japonaises, émerveillez vous devant la vibrante et frénétique Tokyo et faites le vide dans les nombreux temples et sanctuaires de l’archipel et cela vous donne une idée des possibilités offerte par le Japon.
Si je dois évoquer l’un de ses principaux défauts tout de suite, il est évident que voyager au Japon revient plus cher que dans beaucoup d’autres pays d’Asie en moyenne. Toutefois, c’est le prix à payer pour s’immerger dans un pays au caractère unique, entre traditions fortes et modernité et avec un brin de « folie » à part.
C’est un pays qui m’a toujours fait « fantasmer », à grandir avec des séries et animations japonaises, ça a marqué toute une génération. Y ayant goûté, je me suis plongé dans d’autres aventures japonisante, dévorant les films d’animations du studio Ghibli (entre autres), qui subliment et transcendent leur pays créateur dans bien des exemples. Cet attrait pour l’Asie qui m’a aujourd’hui amené en Thaïlande, est largement dû à cette attirance pour le Japon.
Son histoire mouvementée a laissé des traces dans les mémoires (pas que celle d’une Geisha si vous avez la référence), et si de nombreux temples et édifices anciens ont dû être reconstruit, beaucoup restent multi-centenaire. Le Japon est notamment célèbre pour ses châteaux dominant toujours les villes, comme à Himeji, l’un des plus beaux ou celui d’Osaka, mondialement connue. Au Japon, la sobriété des lieux contraste avec la beauté qui peut s’en dégager. Les jardins japonais, véritable art en soi, en sont une parfaite illustration.
C’est un pays que l’on qualifie volontiers de zen, un peu comme ces habitants, souvent discret et respectueux des traditions. Des codes parfois complexe en faisant à nos yeux un pays presque mystérieux et incompris. Bref, beaucoup de « belles paroles » et peu de concret, mais parce que j’ai encore beaucoup à découvrir et si à ce jour, mon expérience se limite aux alentours de Kyoto et Osaka, je ne doute pas d’un retour futur au pays du soleil Levant, quitte à y mettre le prix.
« Temple de Kofuku-ji et la pagode aux 5 étages à Nara »
« Plantations de thé à Wazuka »
Voici en résumé, quelques infos essentielles à connaitre avant tout séjour au Japon.
Non. Les titulaires d’un passeport français, suisse, canadien ou même tunisien – en cours de validité (valide à la date de retour) – peuvent séjourner sans visa au Japon jusqu’à 90 jours. Petite différence pour les détenteurs d’un passeport belge (petit veinard), puisque vous pouvez séjourner sur l’archipel sans visa pendant une période inférieure ou égale à 180 jours. Les seules conditions pour tous, somme toute évidente étant de s’engager à n’exercer AUCUNE activité rémunérée sur le territoire japonais pendant toute la durée du séjour et justifier d’un vol retour dans son pays d’origine.
Même si les cas doivent être plus rares aujourd’hui, le Japon accepte les passeports non biométriques pour voyager (s’ils sont bien sûr en cours de validité)
Si par contre vous êtes Algérien ou Marocain, il est nécessaire d’obtenir au préalable un visa auprès de l’ambassade du Japon de votre pays. Voir les infos et documents demandés sur leur site respectif :
Pour un séjour supérieur à 90 jours, un visa est obligatoire et à demander au préalable. Selon la démarche, il est évident que différents types de visas seront à demander. Mais comme ici, le blog est avant tout axé voyage dans le sens de loisir, je ne m’attarderai pas sur les visas de travail.
En France, vous aurez pour se faire quatre villes où se trouve une ambassade ou Consulat du Japon (je vous mets leur site web respectif par contre attention, ça pique les yeux, design digne des années 90…) :
À titre d’infos générales, on distingue les visas suivant en dehors du tourisme :
Étant donné que ce dernier type de visa a un rapport direct avec le voyage « loisir », je peux détailler un peu les conditions de ce visa populaire (pour les autres, rendez-vous dans la rubrique visa de l’ambassade du Japon en France).
C’est ce qu’on appelle plus communément le Permis Vacances Travail (le fameux PVT, aussi populaire dans des pays comme le Canada ou l’Australie). Ce type de visa permet de séjourner au Japon pendant une durée maximale d’un an. L’objectif principal du voyage devra rester touristique (c’est pour ça que j’en parle), mais son intérêt réside dans la possibilité de financer son voyage en ayant le droit de travailler. C’est donc une solution idéale pour combiner le voyage à travers le pays tout en se faisant de l’argent de poche.
Attention toutefois, car il y a quelques règles et limites à connaître :
Avec tout ça, il y a bien évidemment des conditions particulières à remplir pour pouvoir en bénéficier. À commencer par être majeur mais aussi âgé de moins de 30 ans à la date de dépôt du dossier. Vous ne pouvez pas faire une demande si vous avez déjà bénéficié de ce type de visa auparavant pour le Japon (il n’est possible d’obtenir qu’une seule fois un visa vacances travail à destination d’un même pays). En supposant que vous êtes parent, à moins de 30 ans, vous ne pourrez voyager en famille avec ce visa car l’une des conditions et de ne pas avoir de mineur à charge pendant la durée du séjour.
Il faut également posséder un vol retour en France, et disposer d’un dépôt minimum de 3 100 euros sur son compte bancaire. Une exception toutefois, si vous ne prévoyez pas de vol retour en France (dans le sens, ne voulez pas prendre à une date précise à l’avance), il reste possible de faire la demande de PVT mais il faut alors justifier de 5 000 euros sur un compte.
Enfin dernière chose, il faut obtenir un certificat médical justifiant sa bonne santé, et vérifiez bien être en possession d’un passeport en cours de validité pour l’année à venir.
Une fois le visa Vacances Travail obtenu, il devra être utilisé dans l’année en cours et sera considéré comme « activé » dès votre entrée sur le sol japonais.
On comptabilise quatre aéroports internationaux au Japon, dont deux à Tokyo avec les aéroports de Narita et Haneda, un à Nagoya et enfin l’aéroport d’Osaka. Donc, en gros, tout est concentré sur la partie centrale du Japon et sa plus grande île, Honshū. La porte d’entrée principale au Japon étant l’aéroport de Narita de Tokyo, c’est à une soixantaine de kilomètres du centre de la mégalopole donc à prendre en compte.
Pour effectuer ces vols, les plus probables, compte tenu de l’attractivité de leur région respective (Osaka étant proche de Kyoto et Tokyo, mégapole et capitale du pays, est proche d’un symbole du pays comme le mont Fuji), vous avez au moins trois compagnies permettant des vols direct.
Tous partent Paris depuis l’aéroport Charles de Gaulle (CDG) et mettent minimum 12h à l’aller (12h45 au retour) :
Si je détaille un peu, avec Air France, vous trouverez jusqu’à 4 vols quotidiens, 2 faisant la liaison CDG (Paris) – Haneda (Tokyo), un depuis / vers Narita (toujours Tokyo) et un vol direct aussi entre Paris et Osaka. Avec escale via Paris, vous trouverez aussi des vols depuis Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse. Toujours avec escale, il est possible de voler jusqu’à Fukuoka.
Avec la compagnie nationale, Japan Airlines, c’est un sol vol quotidien en direct entre Paris-CDG et Tokyo Haneda. Pour les autres villes, il y aura forcément escale à Tokyo mais vous aurez un large choix d’autres destinations.
Idem avec All Nippon Airways, la plus grande compagnie aérienne au Japon en termes de revenus et de nombre de passagers, qui proposent des vols direct depuis Paris mais aussi Bruxelles (à destination de Tokyo Haneda).
Si on s’intéresse aux vols avec escale, de mon test, on trouve des tarifs intéressants en dessous des 600 €. Deux compagnies notamment se démarquent pour leur temps d’escale court et un tarif attractif :
Parmi d’autres compagnies que je peux citer, il y a les compagnies du golfe, à savoir Qatar Airways, avec escale à Doha, toujours une valeur sûre, Emirates (et son stop à Dubaï), ou encore Etihad Airways (escale à Abu Dhabi). Autre bonne compagnie, Cathay Pacific (escale à Hong Kong).
Si on cherche vraiment le moins cher, à priori, c’est du côté d’Alitalia qu’il faut regarder, avec des billets oscillant entre 500 et 600 € (et une escale à Rome) ou encore Turkish Airlines (escale à Istanbul), avec des tarifs sous la barre des 500 €. Mais les temps d’escale peuvent être parfois longs (soit à l’aller, soit au retour).
Si je résume, vos meilleures options pour un vol Paris – Tokyo, dans l’ordre alphabétique, sont les suivantes :
Je l’ai évoqué pour Alitalia et Turkish Airlines, mais effectivement, outre le tarif en lui-même, n’oubliez pas de regarder les durées des trajets. Par rappel, un vol direct c’est dans les 12h, avec une escale, on considère qu’on escale « courte » se trouve dans les 2-3h, ce qui laisse le temps d’accéder au vol suivant sans trop se presser Donc si vous voyez du 20 h et plus, c’est que l’escale est assez longue et à prendre en considération dans le choix.
Enfin autre point, les bagages. Les vols directs inclus de base 23 kg par passager en soute. Mais certaines compagnies font payer les bagages à part c’est le cas de Finnair, qui charge 90 € par bagage (donc le tarif de mon exemple est en réalité de 560+90 = 650 €)
Avec ces infos complémentaires, ma conclusion de mon test, c’est qu’Alitalia et Turkish Airlines sortent gagnantes en terme de tarif, temps d’escale, mais je tiens à préciser qu’il s’agit là d’un test d’un temps donné et qu’il reste donc préférable de s’intéresser aux autres alternatives.
Le transport roi au Japon, c’est le train. Avec un réseau de plus de 23 000 km, c’est le moyen le plus pratique pour se déplacer entre les villes. De plus, le Japon est équipé du Shinkansen, un train à grande vitesse qui participe à la réputation globale de réseau ferroviaire japonais, à savoir, être moderne, de qualité et bien entretenu, avec un service ponctuel à la clé. En revanche, il faut admettre qu’il faut un temps d’adaptation pour s’y retrouver au début.
Sans forcément prendre le train, comme le Japon est dense d’un point de vue urbanisation, il est aisé de circuler aussi en métro. On s’essayait toutefois à d’autres formes de transports, que ce soit le bus, dans un cadre plus local, et souvent utile pour rejoindre des zones non couverte par les rails (ça arrive quand même).
Vous aurez comme partout des taxis, et archipel oblige, des bateaux reliant les différentes îles. Enfin, n’omettons pas non plus le voyage par soi-même avec la location de voiture, qu’on testait et nous permettait de visiter un peu le Japon autrement et de tester le réseau routier japonais. Je peux même tester le vélo, car c’est avec ce moyen de locomotion (en vélo électrique plus précisément), qu‘on visitait les plantations de thé de Wazuka, au nord de Nara).
Et globalement, ce n’est pas le transport qui revient cher pour un voyage au Japon, car tout ça reste très abordable. Bien évidemment, c’est plus cher qu’en Asie du Sud-est, mais là les conditions de transports ne sont pas du même confort non plus. Et pour donner un ordre de grandeur, le budget transport de notre séjour revenait à 19 % de notre budget total (contre 41 % pour le logement !).
Le bus reste un excellent moyen de transport inter-urbain, et même dans l’enceinte de certaines cités. C’est le cas à Kyoto notamment, où ce dernier est plutôt facile à emprunter avec des arrêts de bus apportant toutes les infos en anglais, autour des sites touristiques.
Ce n’est malheureusement pas toujours le cas, hors des zones touristiques, où prendre le bus peut vite devenir un challenge. L’une des raisons qui peuvent dérouter étant que les systèmes de vente des tickets vont varier d’une compagnie à une autre. Mais une tendance se dégage, le paiement se fait généralement à bord via une machine prenant du cash. Il est donc nécessaire d’avoir l’appoint, ce qui peut vite s’avérer contraignant.
Autre type de paiement, quand le tarif dépend de la distance parcourue. Le principe étant qu’il faudra prendre un ticket délivré à l’entrée. Ce ticket indique votre station de prise en charge.
Dans le bus, les prochaines stations sont affichées au-dessus du poste du conducteur à l’avant, avec l’indication du tarif en question. C’est donc en sortant, en fonction de la distance, que vous paierez tel ou tel montant.
Pour palier à ce problème, il existe au Japon un système de carte prépayé largement utilisé, et notamment par les touristes, les cartes Suica ou Pasmo. Le fonctionnement de ces cartes est classique, vous avez un fond de départ (normalement de 1 500 yens), qui est débité au fur et à mesure de vos déplacements et vous pouvez alors recharger la carte dans des bornes à cet effet, généralement situées dans les gares et stations de métro.
Parmi ces avantages, outre de ne pas avoir à gérer du liquide en permanence (même s’il faut bien utiliser ces pièces qu’on accumule au bout d’un moment…), c’est que la carte est tellement répandue qu’elle peut aussi servir de moyen de paiement alternatif. En général, un logo vous indiquera la possibilité de régler avec vos cartes Suica ou Pasmo. Ce sera le cas pour des distributeurs de boissons (absolument omniprésent au Japon !), les supérettes ou même les places de parking.
Avec tout ça, la carte est valable 10 ans, donc si vous comptez revenir au Japon, vous pouvez la conserver. Autrement, il vous suffit de la rendre pour récupérer la caution de la carte (500 yens).
Le train est une chose au Japon, mais selon vos destinations (et le coût du JR Pass en atteste) cela peut vite devenir onéreux. Et pour ça le bus offre une alternative abordable intéressante. Avec pour seul « contrainte », que ce moyen de transport est plus lent que les trains express cela va de soi.
Il existe même un réseau de bus dédié pour ce type de trajet, les « Highway Bus » circulant de jour comme de nuit. Un trajet entre Tokyo et le Mont Fuji par exemple revient à 3 000 yens, possible à réserver sur le site dédié (crée par l’une des compagnies opérant ce type de bus, ce n’est pas en tant que tel un site officiel, mais c’est un des seul permettant une réservation à l’avance, en anglais).
À noter une particularité avec les bus de la Japan Railways, la compagnie de chemin de fer qui fait aussi des trajets en bus, pour compléter les segments non couverts. En plus de pouvoir acheter les tickets directement dans les gares des lignes JR, certaines lignes locales des bus JR permettent d’utiliser le fameux Japan Rail Pass (dont je parle plus bas puisque cela concerne avant tout le train).
La JR West (incluant la région populaire du Kansai) possède son propre site pour réserver ces tickets de bus : http://www.nishinihonjrbus.co.jp/en/
On en trouve dans toutes les grandes villes, mais c’est le moyen de transport qu’on aura le moins besoin d’utiliser. Le bus et métro suffisant largement pour la plupart des trajets. Il me semble qu’on ait pris le taxi qu’une seule fois pour gagner du temps. Car ça reste bien là l’avantage d’un taxi, être plus direct, avec la possibilité de prendre des bagages, pratique si vous avez loupé le dernier métro. Mais à quel prix !
Même si les tarifs varient d’une ville à une autre, il faut compter de l’ordre de 660 yens (pour Osaka par exemple) pour les deux premiers kilomètres, puis un tarif d’environ 300-400 yens par kilomètre (c’est précisément 80 yens tous les 296 mètres dans mon exemple avec Osaka). Si vous faites le calcul, un trajet entre un aéroport et le centre-ville peut vite revenir dans les 15-20 000 yens (soit plus de 150 € !). À cela peut s‘ajouter une surcharge de 20 % la nuit (entre 22h et 5h généralement).
Pour une raison que j’ignore, bon nombre des taxis auront pour véhicule des Toyota Comfort (aussi connue sous le nom de Toyota Crown), avec son look digne des années 90, vous pourrez pas les louper. Pour les emprunter, faites juste un signe de la main depuis le bas-côté de la route. Pour savoir s’ils sont libres, c’est le même principe qu’en Thaïlande si vous connaissez, à savoir un panneau à LED dans le coin du pare-brise à droite. Il sera rouge si c’est un taxi libre (« 空車 » – kûsha) et passe au vert (« 賃走 », chinsô, ou « 実車 », jussha) quand il est en course.
Ne soyez pas surpris si la porte s’ouvre toute seule, ils ont un bouton pour l’ouvrir, et du coup pour la fermer aussi, donc ne claquez pas la porte en sortant pour éviter d’endommager le mécanisme 😉
En « vrac », je peux rajouter les infos suivantes concernant les taxis au Japon :
Pour terminer, je mentionnerai une appli pour votre smartphone pour réserver les taxis (outre Uber, qui marche aussi), c’est Japan Taxi. Vous pouvez la télécharger depuis le Google Store sur Android ici.
La location de voiture n’est pas forcément ce qui vient en tête de prime abord pour visiter le Japon. Mais de manière spontanée, c’est le moyen idéal pour s’évader un peu dans le Japon rural et avoir surtout une indépendance et liberté totale de mouvement.
Petit avantage dans mon cas, je suis habitué à rouler à gauche, et ça tombe bien, c’est pareil ici. Et là, on oubli le chaos à la Thaïlandaise, la discipline est telle que c’est proche de la conduite de papy au Japon. Vitesse max 60 km/h en agglomération (mais y compris sur des routes hors zones urbaines), également fréquente sur les autoroutes avec chaussée séparée (comme ce fut le cas lors de notre sortie vers Ine). Vitesse grand max sur autoroute, 100 km/h.
Niveau administratif, le permis de conduire international seul ne suffit pas. Pour conduire légalement au Japon (je parle là pour les détenteurs d’un passeport et permis de conduire français puisque c’est mon cas), il faut impérativement faire traduire son permis auprès de la JAF (Japan Automobile Federation).
Personnellement, je l’avais fait sur place à Kyoto, la démarche en tant que telle n’est pas complexe, mais ça peut faire perdre une journée de visite, vous pouvez dans ce cas le faire faire à l’avance via des agences (par exemple ici), mais ça demande évidemment des frais supplémentaires.
Si vous voulez connaître les détails de l’opération, j’ai rédigé un article sur ce qu’il faut savoir pour conduire au Japon.
J’avais loué chez Toyota Rent a Car, vous pouvez aussi utiliser un comparateur comme Rentalcars pour trouver votre bonheur.
Il sera aussi courant de trouver des vélos à louer, et qui plus est, souvent électrique, ce qui limite l’effort à fournir et peut s’avérer un réel plus (dixit notre exploration de Wazuka, qui n’est pas plat…)
Lors de notre visite des plantations de thé, on avait payé 1 000 ¥ (un peu moins de 9 €) par vélo électrique pour la demi-journée.
Dans les villes et quartiers touristiques, il sera possible de faire appel à des pousse-pousse (à la belle saison, surtout, je ne les imagine pas faire ça en plein hiver). C’est évidemment un peu le « truc à touriste », même si on a surtout vu des locaux en faire. Mais pour le fun, c’est possible. En revanche, n’ayant pas testé, je ne connais pas les tarifs.
Je l’ai évoqué en introduction de ce chapitre, l’efficacité du réseau ferroviaire japonais n’est plus à prouver. Le train reste le moyen le plus efficace pour se déplacer rapidement au Japon, notamment grâce au TGV local, le Shinkansen. Ce train à grande vitesse permet de couvrir de grandes distances en des temps réduits, faisant gagner un temps non-négligeable pour profiter plus des visites sur place.
C’est le moyen de transport privilégié, et même les lignes locales, si elles ne bénéficient pas de la même vitesse, restent moderne et ponctuelles. C’est d’ailleurs ce type de transport qu’on utilisait majoritairement ors de nos déplacements entre villes.
Si vous comptez visiter une grande partie du Japon en train, il est intéressant de prendre un JR Pass, ces forfaits illimités mis en place pour les touristes par l’équivalent local de la SNCF, la Japan Railways. Il en existe deux type, le JR Pass national, permettant un accès privilégié sur tout l’archipel ou alors un forfait JR Pass régional si vous vous concentrez sur une seule région.
On distingue plusieurs catégorie de train, en fonction du nombre d’arrêts et de la vitesse de ces derniers :
Sur les trains longue distance, la JR offre le choix entre deux classes: les sièges ordinaires et la première classe (appelée classe « verte », Green Class en anglais). La plupart des trains locaux ne comprennent que des voitures ordinaires. Comme toutes les premières classes en générales, les voitures « vertes » sont généralement moins bondées et offrent des sièges plus spacieux, mais sont évidemment 30% à 50% plus chères que les voitures ordinaires.
La plupart des Shinkansen et des trains « Limited Express » contiennent des sièges dits « non-réservés » (jiyū-seki ou non-reserved) et « réservés » (shitei-seki ou reserved), tandis que quelques-uns ne possèdent uniquement des sièges « réservés ». Les sièges des premières classes sont souvent seulement des places « réservés ». Dans la plupart des trains locaux, rapides et express, tous les sièges ne sont pas « réservés ». Les réservations de siège coûtent environ 300 à 700 yens, mais sont gratuites avec le Japan Rail Pass.
Des salles fumeurs bien ventilées et séparées des sièges sont aménagées dans les trains le long du Tokaido / Sanyo Shinkansen. Dans tous les autres trains, il est interdit de fumer.
Deux possibilités, soit via une machine automatique, pour les courtes distances :
Pour les longues distances, il faudra se rendre au guichet d’une gare. Il faut alors les informations suivantes :
Si vous souhaitez justement réserver un siège, vous devez fournir une information supplémentaire, à savoir le nom (type) de train son numéro OU l’heure de départ.
Les pass sont facilement disponibles en ligne et à commander avant de partir de toute façon. En effet, vous devez commander l’équivalent d’un voucher auprès d’un vendeur agréé hors du Japon. Ce dernier étant valable 3 mois, il faut donc l’acheter dans les 90 jours précédents votre venue. Une fois sur place, il suffit de donner votre voucher dans l’une des stations agrées, pour la région du Kansai, qu’on a visité, vous avez le choix ici :
Pour le JRP national, on distingue trois forfaits en fonction de la durée de votre séjour, à savoir, une semaine, deux semaines ou trois semaines. Sachant que le tarif de base est officiellement à 29 650 ¥, les forfaits sont donc vendus respectivement à :
Vu comme ça, les tarifs semblent assez élevé, mais vu le prix d’un trajet « normal » en Shinkansen, vous comprendrez vite la rentabilité de ce dernier. À titre d’exemple, un billet plein tarif (ce que paye les Japonais donc, qui n’ont pas droit au JR PASS) pour un trajet Tokyo – Osaka et de 250 €, soit le prix du forfait en un seul voyage !
Pour le JRP régional, les forfaits se découpent sur des durées plus courtes, allant d’une journée à cinq jours. Et de notre expérience, il est alors plus difficile à rentabiliser pour deux raisons. La première, c’est l’offre locale de train privée, laissant une possibilité de transport suffisante sans forcément utiliser un JR, et ce, pour un coût bien moindre. L’autre raison étant la contrainte du forfait, à savoir un nombre donné de journée CONTINUE.
Pour donner un exemple concret, notre séjour s’étant déroulé entre Osaka, Kyoto et Nara, c’est parfait dans l’idée puisque cela correspond au JR Pass régional de la région de Kansai, qui couvre ces destinations. Si on regarde les tarifs, on s’aperçoit que c’est 19 € la journée et 56 € pour quatre jours. Hors, en additionnant tous les coûts du train sur la seule période où l’on a eu 4 jours contiguë, cela revient à seulement… 50 €, à deux ! Soit tout juste 25 € par personne quand le JR Pass du Kansai nous aurait coûté le double !
De base, vous pouvez acheter les tickets en ligne sur les sites de la Japan Railways, et je dis bien LES sites. Car bizarrement, tout n’est pas centralisé au sein d’un même site général, mais de site indépendant selon les régions. Ce qui est déroutant, c’est qu’il n’y a aucune harmonie, chaque site étant indépendant, ils le sont aussi en terme de présentation et design…
Sur les sites suivants, vous aurez toutes les infos d’horaires, tarifs et liaisons possibles, un pour chaque région de la Japan Railways et, pour les zones où c’est possible, une réservation en ligne.
Les réservations en lignes sont possibles pour les lignes suivantes :
Il est certes possible de réserver des billets de train pour le Japon sur ce site, efficace pour l’Asie, mais même si cela m’arrangerait puisque c’est un outil de réservation avec lequel je suis affilié, je doute de l’utilité si vous comptez utiliser un JR Pass. Le site 12Go ne proposant que des billets à tarif plein.
Remarquez toutefois qu‘il est aussi possible d’acheter le fameux JR Pass sur 12Go 😉
Pour compléter la partie sur les rails, le Japon est aussi doté d’un réseau de métros conséquent. La plupart des grandes villes (Osaka et Kyoto pour ne citer que ceux qu’on a emprunté) en possèdent et c’est un moyen rapide et efficace pour circuler d’un point à un autre de la ville. Je peux faire aussi mention au passage de Tokyo, reconnue comme l’une des villes les mieux desservie au monde.
Normalement (et heureusement), vous aurez des panneaux explicatifs en anglais pour se repérer, idem pour l’affichage des prochaines stations une fois dans les wagons. Si vous voulez simplifier l’utilisation de ce dernier, n’oubliez pas de vous procurer une carte prépayée Suica ou Pasmo.
Le principe reste similaire à bien des métros dans le monde. Si vous n’avez pas de carte, vous avez des bornes automatiques pour prendre des tickets en « one shot ». Suivez les panneaux pour vous diriger et valider le ticket dans la machine, gardez le bien, car il sert encore à la sortie.
Une fois sur le quai, ne « jouez » pas les parisiens. Laissez les gens sortir d’abord et n’attendez pas devant les portes mais sur les côtés.
Un truc bien, le prix du billet étant en fonction de la distance, c’est que si jamais vous allez trop loin, parce que vous changez de plan en cours de trajet (ça nous est arrivé), vous verrez des machines en sortie des quais (avant le passage de la sortie de la zone payante) marquée « Fare Adjusment », qui servent donc justement à ajuster le prix du ticket et payer le complément manquant pour ne pas être bloqué en sortie.
Au cas où vous auriez loupé les lignes du début, je rappelle que le Japon est un archipel composé de plusieurs milliers d’îles. Autour dire que le transport maritime est plus que présent pour assurer des liaisons entre les différents groupes d’îles. Le bateau n’est pas nécessaire pour se déplacer sur les quatre principales îles du Japon (dans l’ordre géographique, du sud vers le nord, Kyushu, Shikoku, Honshu et Hokkaido), ces dernières étant reliées par des ponts et tunnels (sauf Hokkaido qui n’est accessible qu’en train mais pas par la route).
Les ferries s’avèrent indispensables pour accéder aux nombreuses îles plus isolées et la plupart du temps, permettent de transporter autant des passagers que des véhicules si jamais vous êtes en road trip. Les ferries longue distance s’apparentent carrément à des minis paquebots de croisière, avec salon de détente, restaurant, et même des bains public (façon onsen), pouvant accommoder des centaines de véhicules et autant de passagers.
Sur ces ferries longue distance et que cela inclut au moins une nuit, il y a le choix entre trois types de classes (la seconde, première et spéciale) réparties comme suit :
Ces gros navires opérant notamment à l’international puisqu’on trouve des liaisons avec la Chine et la Corée du Sud.
Avec la compagnie China Japan International Ferry par exemple, opérant entre Shanghai et le port de Kobe, vous pouvez faire la liaison pour un tarif (pour l’aller seulement) variant de 20 000 yens (170 € en 2nd Class Cabin) à 40 000 yens (340 € en Special Cabin) et même 100 000 yens (850 € en Royal Cabin).
Pour rallier la Corée du Sud depuis le Japon, vous avez au moins deux compagnies, PanStar Cruise et Kampu Ferry (qui fait aussi partie du groupe SHK Line dont je parle après).
Quelque soit le trajet et sa longueur; si les départs de ferries sont fréquents, il n’est pas forcément nécessaire de réserver à l’avance, y compris si vous avez un véhicule. Autrement c’est préférable. Le tarif d’un véhicule dépend de sa longueur et inclut le billet pour le conducteur mais il reste à payer le tarif pour les autres passagers.
Si vous embarquez à vélo, le coût est basé sur un taux horaire, généralement de 100 yen par heure. Donc si votre trajet en ferry dure 8 heures, vous devrez alors payer 800 yens pour embarquer votre vélo.
À noter la mise en place prochaine d’un pass similairement à ce qu’offre la compagnie de chemin de fer au Japon, qui serait le Japan Ferry Pass.
Pour les réservations, certaines compagnies possèdent leur propre site en anglais, mais comme on comptabilise pas loin d’une vingtaine de compagnies, je ne vais pas toute les lister ici. En revanche, je peux citer les principales compagnies qui opèrent inter-régionalement :
On peut citer par exemple le groupe MOL qui se découpe en trois compagnies de ferries distinctes selon les trajets qu’elles gèrent :
Autre groupe important, SHK Line Group, qui permet de réserver des liaisons sur des sites en anglais via trois de leurs filiales (le groupe se décomposant en tout en 9 compagnies dont 7 opérant des ferries) :
En société indépendante, vous avez Taiheiyō Ferry, opérant entre Nagoya, au cœur de l’île Honshū, Sendai, au nord de Tokyo et Tomakomai, sur l’île d’Hokkaidō.
Je vous donne également deux sites pouvant prendre en charge des réservations sur les lignes populaires de ferries au Japon.
Le premier, dont vous avez l’outil de recherche ci-après, permet de réserver des liaisons surtout pour Okinawa, les îles au sud de Kogashima (sur l’île de Kyūshū) et les îles Izu, au sud de la baie de Tokyo. Vous trouverez aussi des ferries pour des liaisons internationales comme Panstar Cruise faisant la liaison entre Osaka, dans le Kansai, et Busan, au sud de la Corée du Sud.
Comme évoqué plus haut, on distingue 4 aéroports internationaux au Japon, pouvant servir de point de chute dans le pays, avec dans l’ordre d’importance en trafic :
Osaka possède un deuxième aéroport, encore connu sous le nom d’aéroport international d’Osaka (ITM), mais depuis l’ouverture de l’aéroport de Kansai, il n’est plus utilisé que pour des vols internes et est du coup renommé en Itami Airport du nom de la commune où se trouve l’aéroport, à 20 km au nord d’Osaka.
L’aéroport de Fukuoka (au code IATA rigolo pour les anglophones, puisque c’est FUK), bien qu’important en terme de fréquentation et aussi international ne dessert principalement que des pays aux alentours du Japon (en Asie donc), Thaïlande y compris.
Nagasaki aussi possède un aéroport aux dimensions internationales, mais surtout dans le nom… L’aéroport international de Nagasaki (NGS) ne dessert guère que la Chine avec Shanghai, Hong Kong et la Corée du Sud, car situé bien plus près de Séoul que l’aéroport Haneda ou Narita de Tokyo.
En dehors de ces aéroports, on dénombre pas moins de 50 aéroports domestique et aérodrome, dont 28 atteignant le million de passagers annuel. Je ne vais donc pas les lister tous ici mais les plus utilisés, en dehors de ceux évoqués dans les lignes ci-dessus, sont les suivants :
Tant que vous restez dans les régions des quatre îles principales, il est peu probable que vous ayez besoin de prendre un vol interne, le train restant largement efficace et au coût amorti grâce au JR Pass. Toutefois, si vous vous rendez dans des îles plus isolés (Okinawa par exemple), voler sera l’option la plus rapide.
Si vous avez le temps, il reste évidemment le ferry, mais pas dit que ça revienne moins cher avec l’offre des compagnies low-cost qui permettent maintenant des vols à tarif concurrentiel. Pour donner un exemple, un vol Tokyo – Sapporo peut se trouver dans les 50 €.
Outre les grosses compagnies déjà cité comme Japan Airlines (JAL) ou All Nippon Airways (ANA) qui opèrent évidemment des vols locaux, il existe comme partout, une série de compagnies locales, qui sont parfois des branches locales de compagnies régionales (d’Asie Pacifique). Parmi ces compagnies, il y en a deux, déjà cités à plusieurs reprises sur ce blog :
Dans les deux cas, notez que la politique de bagages est stricte et les services sont limités, bien que des boissons et des collations payantes soient disponibles à bord. Méfiez-vous des frais cachés.
Dans les autres compagnies locales au Japon, on trouve les suivantes :
De ces compagnies, au moins deux se démarquent pour un côté mois « cheap » et plus confortable, proposant notamment une franchise bagages relativement généreuse et un certain niveau de service maintenus, y compris les boissons complémentaires, Starflyer et Solaseed Air. Ce ne sera par contre pas les moins chères évidemment. Ibex étant dans cette même gamme, mais même un peu plus chère.
Avec plus de 30 millions de touristes en 2019, le Japon attire de plus en plus, multipliant par 8 le nombre de touristes en 10 ans seulement. Pour autant, ce n’est pas un pays réputé pour son offre bon marché et le touriste doit avoir un budget moyen conséquent pour vraiment profiter du pays.
Pour ce qui concerne les hôtels, cela ne fait pas exception. Toutefois, il existe une large gamme d’établissements pouvant satisfaire à peu près tous les styles de voyageurs. Des petits guesthouses offrant des chambres individuelles sous forme de lit « capsule » (en général, à partir de 20 €), aux chambres individuelles d’hôtel « classique » et à l’expérience des ryokans (à plus de 300 €), il y a du choix.
À noter si vous êtes fumeurs, il existe au Japon des chambres spécifiés comme étant non-fumeurs dans certains hôtels, ce qui me fait me dire, que d’autres doivent accepter les fumeurs (soit parce qu’il y a une terrasse, soit autre).
Je vous dresse une liste ci-dessous des meilleurs hôtels testés lors de notre séjour au Japon, sachant que c’était à chaque fois des petites chambres individuelle, sauf au ryokan, une expérience à part :
Notre premier pied-à-terre en débarquant tard au Japon à Osaka, avant de partir à Kyoto le lendemain matin. Autant dire qu’on n’y a pas passé beaucoup de temps. Mais c’était un super plan, pas loin de la gare d’Osaka et d’Umeda, où nous arrivions de l’aéroport. La chambre était pour le coup assez « grande » dans le standard japonais (13 m²) et pour ce tarif, on avait aussi droit à une terrasse avec une petite vue sympa sur Osaka.
Dans une gamme légèrement supérieur au précédent, on arrivait dans cet hôtel pour notre première partie à Kyoto. L’avantage était d’être prêt du métro et à moins de 2 km de lieu de visite comme le château de Nijo. L’accueil était plaisant, on nous avait gardé les bagages en attendant l’heure du ckeck-in. Les chambres étaient petites (petite chambre double) pour limiter le budget, mais ils ont aussi des chambres plus grandes et dans un style plus japonais si ça vous tente.
Alors oui, c’est cher, très cher (je profitais d’une réduc du fait d’une accumulation de points avec Agoda, bénéficiant ainsi de -60 %). Mais le principe du ryokan, les auberges traditionnelles et typiques du Japon, c’est d’être aux petits soins par votre hôte. Et dans notre cas, il n’y avait que deux ou trois chambres seulement, donc la place revenait plus cher qu’un ryokan plus « classique ». De plus, le tarif inclut tout de même le dîner et le petit-déjeuner et vous bénéficiez de bain chaud (onsen). Ce dernier était un peu perdu dans les montagnes pas trop loin du village de Miyama où nous nous rendions le lendemain.
Situé au calme non loin de la station JR de Nara, il n’y avait qu’un petit kilomètre pour rejoindre le parc de Nara et les principaux temples comme le Tōdai-ji. La chambre était bien évidemment petite mais individuelle et avec quand même une salle de bain intégré. Selon la saison, le tarif peut augmenter (on l’a eu à 49 €) mais dans cette gamme, c’est l’un des meilleurs rapport/qualité prix de Nara.
Même si le Japon est un pays particulièrement sûr, il reste sujet aux catastrophes naturelles, et le risque 0 en général n’existe pas. Du coup, une assurance voyage reste toujours un plus pour faire face aux frais d’hospitalisation et dépenses de santé qui peuvent vite être élevé sans contrat d’assistance, surtout si vous partez plusieurs mois en Asie, cela peut s’avérer plus que bienvenue en cas de pépin, les assurances des cartes bleues étant limitées (elles ne couvrent que 3 mois).
Le montant maximum pour les frais de soins pris en charge sur les CB classiques peut s’avérer insuffisant (de l’ordre de 10 000€ contre 200 000 € pour une assurance voyage dédiée) et ne couvre pas la responsabilité civile.
Je vous conseille ACS Solutions d’Assurance Voyage & Expatriation*.
Je précise que si vous souscrivez à l’assurance via le lien, je toucherais une petite commission. C’est une manière simple d’aider à faire tourner le site, car une assurance est de toute façon préférable et ce sera donc bénéfique à la fois pour vous et moi.
Cette rubrique va bien changer par rapport aux autres pays cités sur ce blog, le Japon étant clean au niveau de l’hygiène et il y a moins de maladies liées aux moustiques, il n’y a aucune vaccination obligatoire en tant que tel.
Soyez tout de même à jour dans vos vaccins classiques (DTP pour les adultes, ROR pour les enfants). La seule exigence étant si vous êtes en provenance d’un pays à risque, par exemple de fièvre jaune, vous auriez à respecter les mesures sanitaires exigés par le pays.
Cette série de vaccins est souvent recommandée en Asie en fonction des conditions locales de voyage. Un terme restant assez « vague » mais sous-entendant un séjour plutôt rural. Le vaccin contre l’encéphalite japonaise peut s’avérer nécessaire en cas de séjour prolongé en zone rurale par exemple. Cette dernière étant transmise par le moustique, une protection contre ces derniers est particulièrement importante.
Les conditions d’hygiène sont bonnes au Japon, donc pas de soucis particuliers de ce point de vue là. Je mentionnerais juste que si vous tenez par exemple à goûter au fameux fugu, poisson extrêmement toxique si mal préparé (vous êtes mort en moins de 4 heures le cas échéant), mieux vaut se rendre dans un établissement réputé où le chef aura suivi la longue formation pour y être habilité.
En dehors de ça, les conditions sont similaires à l’Europe. Tout est bien lavé, emballé, il est peu probable que vous expérimentez au Japon des problèmes d’estomac (même si le risque 0 n’existe pas encore une fois). Les règles d’hygiènes globales restent donc de vigueurs !
Le Japon est particulièrement réputé pour sa sûreté. Très peu probable d’être confronté à des vols, agressions ou même arnaques. Partez l’esprit tranquille, sans forcément relâcher entièrement l’attention, mais en général, un portefeuille oublié au Japon reste à son emplacement à son moment à moins même d’être gardé précieusement en attendant votre retour.
On peut distinguer plusieurs risques propre au Japon :
Informations pratiques
– Numéros d’urgence –
Hôpitaux à Tokyo
Ambassade de France au Japon :
Le Japon et ses 47 préfectures sont regroupés en 8 régions. Si on détaille, la répartition officielle se fait ainsi, du nord au sud :
Histoire de simplifier encore cette répartition, je vais regrouper les visites sur 3 points, nord, centre et sud en fonction des îles caractérisant ces parties de l’archipel, car je ne vais pas non plus détailler sur ce qu’il y a comme visites pour chaque région, ça ferait un peu trop lourd pour cette page qui se veut une synthétisation des infos.
Hokkaido est l’île du Japon la plus septentrionale, la plus au nord en somme, car au-delà, vous êtes alors en territoire Russe. Et quitte à aller au nord, foncez au parc national de la péninsule du même nom, Shiretoko. Le parc national de Shiretoko est un bout de terre sauvage situé tout au bout de l’île, qui fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco. Elle est réputée pour sa faune, composée d’ours chassant le saumon dans les eaux des rivières cristallines, ses cerfs et ses aigles voltigeant dans le ciel, le tout avec des paysages loin du modernisme composant le pays.
Parmi les immanquables de Shiretoko, la région des cinq lacs (appelé Shiretokogo) et la rivière et cascade de Kamuiwakka, alimenté par une source d’eau chaude et se jetant plus loin directement dans la mer. Si vous aimez les musées et en apprendre plus sur la culture locale, rendez-vous au musée des peuples du Nord (composés par les Aïnu, inuits et Sami), situé dans la localité d’Abashiri (accessible par JR !).
Au niveau de la pointe Nord-ouest, si vous avez un petit côté explorateur et aimez la randonnée dans des paysages aux faux airs des côtes charnue d’Écosse, alors faites un tour sur l’île volcanique et Rebun (et éventuellement sa voisine, l’île Rishiri).
En revenant sur le centre de l’île, vous pouvez faire un stop au parc national de Daisetsuzan, que l’on peut traduire par « grande montagne enneigée » et qui dit montagne dit randonnée. La zone est composée de volcans et le parc englobe pas moins de 5 pics donc le plus facile et populaire, Asahidake, est accessible via un combo téléphérique et deux heures de marche. C’est particulièrement beau à la fin du printemps, début de l’été, les fleurs alpines étant répandues autour du cratère. En hiver, c’est ici le paradis des skieurs.
La ville principale, Sapporo, n’est pas particulièrement connue pour ses attractions, mais on peut toujours trouver de quoi s’occuper. Tout d’abord, si vous ne devez visiter qu’un seul sanctuaire, allez au Hokkaido Jingu, au pied d’une montagne à l’ouest de la ville. Sur cette montagne, vous avez par ailleurs une petite station de ski, Sapporo Kokusai, découpée en 7 pistes avec des forfaits journalier à partir de 32 € seulement, hors saison (et 40 € en pleine saison, ce qui reste très abordable) – ajoutez à cela une location d’équipement à 45 € (36 € si pris après 12h30).
Si c’est aussi la période, ne loupez pas le célèbre festival de la neige à Sapporo, qui a lieu chaque année au mois de février. Terminez votre séjour à Sapporo (et Hokkaido) en allant faire un tour au musée de la bière et en vous promenant le long du parc Odori, véritable couloir vert scindant la ville en deux parties.
Vous trouverez aussi d’autres stations réparties tout autour du mont Yôtei, surnommé le petit mont Fuji. Au sud de l’île, vous avez proche du lac Kuttara et de la ville de Noboribetsu, une zone volcanique, mélangeant stations thermales avec onsen et le lieu-dit, Jigokudani. Surnommée la « vallée de la mort », c’est une zone d’activité volcanique offrant des paysages aux couleurs spectaculaire et à l’ambiance « sulfureuse ».
La principale île composant l’archipel du Japon est là où se concentrent la plupart des attractions les plus renommées du pays, Tokyo et Kyoto en tête. Toutefois l’île est vaste, et si vous êtes férues de lieux plutôt orientés « hors des sentiers battus », alors vous trouverez votre bonheur dans la région du nord, Tohoku.
Avec quelques montagnes et volcans, la région offre de quoi faire de belles balades et voir quelques beaux paysages. À commencer par le paysage de la chaîne de montagne Shirakami-Sanchi, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa vaste foret de hêtres primaire. Shirakami permet d’accéder via divers sentiers de randonnée aux forêts, évidemment au top des couleurs en automne, ainsi que plusieurs aux cascades et lacs. L’un des spots à voir est appelé Juniko, où vous aurez un sentier faisant le tour des 12 lacs et bassins se trouvant là, notamment celui Aoike, avec sa couleur bleutée inhabituelle.
Autre spot à privilégier, la balade dans la vallée d’Anmon, non loin du lac Miyama. Le chemin longe la rivière Anmon et mène vers une cascade nichée au cœur des bois. Si vous êtes dans la région, vous pouvez aussi vous balader vers le mont Iwaki, un stratovolcan. Ce dernier peut être facile d’accès puisqu’il est connu pour sa route en épingle de 69 virages, s’approchant du sommet, avec lequel vous pouvez enchaîner avec un téléphérique, comme du gâteau pour le sommet !
Plus au nord avant de rejoindre éventuellement Hokkaido, vous avez le paysage lunaire autour du lac Usori, où se trouvent là un temple, Osore-Zan, qui paraît tellement hors du temps.
Si l’on se rapproche de Sendai, vous pouvez visiter au passage le superbe parc national de Towada-Hachimentai, vaste espace de forêt de cèdres, hêtres et pins qui s’étale du lac Towada au nord, jusqu’au mont Hachimentai et le cratère du mont Ou. Non loin de là, dans la ville de Moriaka, ne manquez pas de visiter le beau temple zen Hoon-ji, qui abrite 500 statues représentant les disciples de Bouddha.
Sendai, principale ville de la région et capitale de la préfecture de Miyagi, peut faire une étape idéale sur les routes du nord du Japon. Vous pourrez jeter un œil au site des ruines du château de Sendai, dont il ne reste que quelques bâtiments annexes, puisqu’il fut démantelé en 1870 puis abîmé lors de la Seconde Guerre mondiale. Autre point d’intérêt, Zuiho-den, un complexe de mausolées de Date Masamune et ses descendants, un seigneur féodal d’Edo. Enfin, prenez (ou reprenez) un air de nature en allant voir l’une des cascades de la région, comme la chute Aiku.
Si vous en avez le temps, vous pouvez faire un tour dans la ville côtière de Matsushima, où se trouve un archipel d’îles et les temples zen Zuigan-ji et Godaidō, ce dernier étant sur une petite île accolé au quai d’où partent les bateaux de plaisance pour visiter la baie.
La région du Kanto est largement dominée par la mégalopole qu’est Tokyo, l’aire urbaine la plus peuplée au monde avec 42 millions d’habitants dans l’agglomération. Parti d’un simple village de pêcheur, son ancien nom, Edo, signifiant l’estuaire, elle prit de l’important durant le shogunat des Tokugawa jusqu’à devenir la capitale suite à la restauration de l’empereur en 1868. C’est donc une ville énorme certes, moderne aussi mais avec un passé et une histoire intéressante.
C’est d’ailleurs au cœur de Tokyo que se trouve aujourd’hui la résidence principale de l’empereur du Japon, Kokyo. Non loin du palais impérial, vous avez le petit parc d’Ueno, où se trouve le sanctuaire Ueno Toshogu, dédié à la mémoire de Tokugawa Iesayu, un joyau local avec ses portes recouvertes d’or. Proche de là, vous serez dans le quartier d’Asakusa où se trouve un sanctuaire important, le Senso-ji, plus ancien temple bouddhiste de Tokyo (fondé au VIIe siècle), dédiée à la déesse Kannon (équivalent de la déesse de la miséricorde chinoise).
Si c’est votre premier séjour au Japon et n’êtes pas encore dégoûté des temples et sanctuaires, vous pouvez faire un tour au Yasukuni-jinja, sanctuaire dédié aux morts de la guerre civile japonaise. Vous pouvez souffler au grand parc de Shinjuku Gyon, qui couvre une surface de 58 hectares, véritable oasis avec ses sublimes jardins (dont une section « à la française »). Non loin de là, recueillez vous dans le sanctuaire shinto de Meiji-jingū, situé sur une petite colline recouverte d’une forêt. Tout ça fait très zen et contradictoire avec le trépidant quartier l’entourant, car vous êtes alors au cœur de Shibuya, célèbre pour son passage piéton en croix, véritable fourmilière et ballet unique lorsque les voitures s’arrêtent pour laisser passer les gens. Shibuya est un quartier commerçant et vous aurez de quoi vous occuper dans la « Cat street » ou à Takeshita-dōri.
Si vous aimez les temples, vous pouvez voir le Zojo-ji, ancien complexe gigantesque somme toute de taille modeste de nos jours. Ce dernier est juste à côté de la fameuse tour de Tokyo, sorte de « copie » de tour Eiffel (en tout cas inspirée par), d’où vous aurez une vue sur toute la ville à son sommet. Et si vous passez dans le coin, autant vous balader au jardin Hama-Rikyu, parfait exemple du jardin type de l’époque Edo.
Si vous visitez la région et voulez sortir de la ville, il y a bien évidemment le mythique mont Fuji, que l’on peut gravir une partie de l’année (de début juillet à mi-septembre) mais qui est aussi entouré par de beaux spots pour admirer cette véritable icône du Japon. L’une des meilleures vue selon moi se trouve depuis la pagode de Chureito, situé à flanc de montagne avec le mont Fuji y faisant face. Autre site d’intérêt, le parc national Fuji Hakone Izu, centré autour de Hakone, un bourg réputé pour ses stations thermales (comme le Miyanoshita Onsen).
En partant plutôt vers le nord de Tokyo, dirigez-vous vers Nikkô, petite bourgade près de laquelle se trouve deux attractions. Le sanctuaire Nikkô Toshogu, un large mausolée du XVIIe qui fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco et les chutes de Kegon, qui tombe d’une hauteur de presque 100 mètres.
Si vous cherchez plutôt l’air marin, l’option la plus proche est la ville de Kamakura. Non loin de la plage, vous pouvez toujours prendre une petite dose culturelle avec le temple ancien Hase-dera (du VIIIe siècle) et le grand Bouddha en bronze du Kotoku-in. Si vous aimez les temples côtoyant les forêts, il y a le sanctuaire Sasuke-Inari qui devrait satisfaire cette demande. Enfin si la bambouseraie de Kyoto est nettement plus célèbre, vous en aurez une pas mal à Kamakura au temple Hokoku-ji, dont la colline adjacente servait d’abri aux soldats durant la guerre.
Autre option plus atypique, « s’exiler » sur l’île volcanique d’Izu, au sud de la baie de Tokyo, dominée par le volcan du mont Mihara. Le fait est que si vous continuez dans le sud, en direction des îles Mariannes du Nord, vous tomberez alors sur l’archipel Ogasawara, un groupe de 40 îles et îlots formant un parc national et nouvellement inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Alors à plus de 1 000 km des côtes japonaises, ces îles ainsi que d’autres encore plus au sud (l’île Haha) dépendent pourtant bien de la préfecture de Tokyo.
Il y a de chouettes balades à faire, notamment sur l’île Chichijima, où se trouve le parc national d’Ogasawara. Vous pouvez voir la plage de Kominato d’en bas, avant d’admirer la vue d’au-dessus depuis le point de vue de Nakayama. Les eaux entourant les petites îles du sud sont magnifiques, notamment vers l’île Minamijima, où se trouve la petite crique d’Ogichi.
La chaîne de montagnes occupant le centre de l’île d’Honshu est réputée pour sa ressemblance avec nos Alpes, à la différence que c’est ici des montagnes volcaniques pour certaines. Composées de trois massifs montagneux approchant les 3 000 m (son principal sommet, le mont Kita, dépassant même ce cap à 3 193 m), les Alpes japonaises (terme popularisé par des explorateurs étrangers) regroupent les trois seuls glaciers actifs du Japon.
En général, on visite cette région en partance de la ville côtière de Kanazawa, où se trouvent groupées quelques attractions et vieux quartier intéressant. On peut citer en premier son château, le château de Kanazawa, d’apparence assez modeste mais dont ses jardins (Kenroku-en), sont probablement plus connus.
La curiosité locale étant le temple de Myōryū-ji, aussi plus largement appelé Ninja-dera, et oui, on parle bien là des ninjas légendaire du Japon. Ce temple, d’apparence extérieure assez banale, ne semble être composé que d’un étage et une dizaine de pièces. Construit par le seigneur de la ville au XVIIe, il abrite en réalité plus de 20 pièces répartis sur 3 étages en demi-niveaux. Cette construction atypique, auquel s’ajoute un labyrinthe d’escaliers et de véritable piège avait pour but de désorienter d’éventuels agresseurs et permettre un système de défense pour les samurais et soldats protégeant les lieux.
En traversant la rivière Useno, vous atteindrez le vieux quartier d’Higashi Chaya, qui n’est pas sans rappeler Gion et ses maisons aux façades de bois. Une autre façon de voyager dans le temps et possible vu que la région abrite de nombreux villages comme figés dans le temps.
En faisant le trajet vers Matsumoto, vous avez le plus connu qui est Shirakawa-gô, inclut dans le parc national de Hakusan. Le village est célèbre pour ses maisons aux toits de chaume, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Et à quelque 50 km de là, vous avez la charmante Takayama, surnommée la « petite Kyoto » pour ses petites rues pavées jalonnant la vieille ville. Si vous aimez les grottes, il y en a une pas loin intéressante, Hida Great Limestone Cave.
Une fois à Matsumoto, vous pouvez y visiter son château (encore un) et voir une ferme à wasabi, la plante dont on extrait une pâte servant à la fabrication du condiment du même nom qui arrache la gueule. C’est aussi proche de Matsumoto que vous aurez les paysages les plus représentatifs de ces montagnes, au superbe mont Hotaka par exemple, où se trouve la belle vallée de Kamikochi. Plus haut, vous avez les monts Hida ou mieux, le mont Tate. Près de ces massifs montagneux, se trouve la magnifique chute d’eau de Shōmyō.
Mais l’autre attraction majeure de la région, toujours en terme de villages, se trouve dans la vallée Kisoji. Depuis Matsumoto et en vous dirigeant vers Nakatsugawa, vous pouvez emprunter une vielle rue commerçante, Old Nakasendo. Elle servait autrefois aux marchands faisant le trajet entre Edo (Tokyo) et Kyoto. Afin de pouvoir bivouaquer et se restaurer, on y comptait pas moins de 69 postes relais, dont certains existent toujours. Ainsi, vous avez les bourgs de Narai-juku au nord, puis Tsumago et Magome, qui conservent chacun un aspect hors du temps.
Un peu à l’écart de tout ces sites, plus proche de Tokyo, vous avez la vallée et parc Jigokudan. Situé non loin de Nagano, le parc est célèbre pour ses singes profitant aussi des bains chaud (surtout en hiver !).
Avant de rejoindre Kyoto (au autre), passez par Nagoya, qui peut s’avérer intéressant, surtout au niveau de sa banlieue nord, Inuyama. Vous y avez là au moins deux sites pouvant justifier un stop-over. Tout d’abord, il y a le musée Meiji-mura, considéré comme l’un des meilleurs du Japon (attention parce que le site est vaste, plus de 60 édifices, donc peut demander du temps à en faire le tour !). Ensuite, à 10 km de là, au bord de la rivière Kiso, vous avez le château d’Inuyama. C’est l’un des 12 châteaux originaux restant au Japon, comprendre par là, qui n’a pas été reconstruit. Il a résisté aux temps, séismes et échappé aux incendies, pendant près de 500 ans.
Bien qu’il y a déjà quelques incontournables cités ci-dessus, la région du Kansai concentre à elle seule une bonne partie des classiques à voir au Japon. Si vous pensez ne venir qu’une fois au Japon, c’est la région à ne pas manquer.
À commencer par Kyoto, l’ancienne capitale jusqu’à 1868. C’est là que vous trouverez les sites très médiatisé comme la bambouseraie d’Arashiyama, qui est adjacent au temple Tenryuji. Mais Arashiyama n’est pas qu’une forêt de bambou, loin de là. Ce sont aussi plusieurs sanctuaires, et c’est aussi une zone de nature, qui se parcours notamment en bateau via la rivière Katsura, ou en train, longeant la montagne. Vous pouvez aussi voir des singes sur la colline en face, au Monkey Park Iwatayama.
Parmi les immanquables de Kyoto, on peut citer le temple d’or, Kinkaku-ji et le temple d’argent, Ginkaku-ji. Toujours dans les temples, il y a le temple à flanc de colline, Kiyomizu-dera, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Les édifices actuels, datant de 1633, dominent la ville depuis sa colline, entourés d’une forêt abondante. Pour y arriver, il vous faudra passer par le quartier historique de Gion, où vous croiserez peut-être quelques Geishas. Au bord de la rivière, restaurez-vous dans la ruelle animé et quartier de Ponto-cho. Enfin, en sortant de la ville, ne manquez pas le sanctuaire aux milliers de torii, Fushimi Inari-taisha, que vous pouvez aller voir en vous rendant vers Nara, autre étape où s’arrêter dans le Kansai.
Nara est une ancienne capitale (considérée comme la première du Japon), connue pour son superbe temple Todai-ji et le hall Daibutsu-den, abritant une majestueuse statue en bronze de Bouddha. C’est aussi d’autres temples d’importance historique comme le Kofuku-ji ou le sanctuaire shinto Kasuga Taishai. Nara, c’est aussi un parc où se promène librement des centaines de cerfs autour de ces sites sacrés, rendant l’ambiance particulière. C’est une étape qui se visite souvent à la journée depuis Kyoto.
Nara peut servir de bivouac pour la nuit si vous poursuivez plus au sud du Kansai, dans les montagnes de la préfecture de Wakayama.
Vous pourrez emprunter l’ancien chemin de pèlerinage de Kumuno Kodo, dont il existe plusieurs variantes. L’une d’elle se fait en traversant la péninsule de Kii d’est en Ouest. Le départ se faisant aux abords de la ville côtière de Tanabe et se terminant proche d’une autre ville côtière, Shingu. Ce n’est pourtant pas la côte que vous suivrez mais bien un chemin au cœur des montagnes. Tel le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le parcours est ponctué de lieux sacré et vous pourrez faire étape dans des auberges pittoresques et villages à onsen.
En commençant à Takijiri-Oji, vous aurez deux jours pour rejoindre le sanctuaire Kumano Hongu-taisha, qui centralise les chemins de pèlerinage. Le point culminant de cette « épreuve » étant le sanctuaire Kumano Nachi-taisha (aussi nommé Seiganto-ji) et sa pagode, avec en toile de fond une belle cascade et la forêt de cèdres l’encerclant. Cela demande encore deux jours supplémentaires depuis le Kumano Hongu-taisha.
Autre immanquable de la région, qui peut aussi servir de point de départ pour les chemin de Kumano Kodo, le mont Koya (Koya-san), surtout connue pour son cimetière unique, le plus grand du Japon. Alors oui, visiter un cimetière n’est pas forcément commun (enfin, on le fait bien au père Lachaise) mais Oku-no-in, son nom, vaut le détour pour son cadre. Abritant plus de 200 000 tombes et un mausolée important (celui de Kobo Daishi, aussi appelé Kukai), la forêt de cèdres est majestueuse et arpenter les allées bordées de lanternes est une expérience à part. De plus, il est situé no loin du temple au jardin zen Kongōbu-ji.
En vous rendant sur la côte Est du Kansai, vous avez la ville d’Ise qui est intéressante à visiter, notamment pour son sanctuaire Ise-jingū et sa vieille rue Okage Yokocho. Non loin en bord de mer, si vous êtes curieux, arrêtez vous au sanctuaire shinto de Meoto Iwa et ses statues de grenouilles.
Je terminerai cette section sur le Kansai en évoquant Osaka. Célèbre pour son château et son quartier animé de Dotonbori, vous pouvez aussi visiter le très beau jardin au parc Tennoji, admirer la vue sur la ville au Umeda Sky Building, dans le quartier Umeda. Si vous voulez prendre de la hauteur différemment et dominer la baie d’Osaka, monter au mont Rokko via un téléphérique, à côté de Kobe, ville réputée pour son boeuf (et tristement célèbre après son tremblement de terre en 1995 dont il en résulte un très bon musée, le Great Hanshin-Awaji Earthquake Memorial).
Nous voilà à aborder la région Nord-ouest de l’île de Honshu, qui représente la région de Chugoku. Je vous parlais précédemment de Kobe, la suite logique en longeant la côte méridionale, est de passer à Himeji. Je vous le donne dans le mille, s’y trouve le château d’Himeji. Encore un château, mais ce dernier n’est pas non plus n’importe lequel. C’est d’abord l’un des plus anciens préservé en l’état (il n’a subi aucun dégât majeur) et c’est surtout le plus grand château du Japon.
Non loin d’Himeji, se trouve Okayama, où vous pouvez voir le jardin japonais Koraku-en, l’un des plus réputés au Japon et présent à cet emplacement dès le 18e siècle ! Ce dernier est situé sur la rive de la rivière Asahi-gawa et fait face au château d’Okayama. Vous avez aussi le quartier historique de Kurashiki, traversé par un canal, qui peut s’avérer un bon plan.
Si vous allez du côté de la mer intérieure, et que vous êtes sensible à l’art, vous devriez vous rendre sur la petite île de Naoshima. L’île possède plusieurs musées et galeries d’art, le principal étant consacré à l’art moderne (musée d’Art de Chichū), et un autre à l’architecture (Ando Museum). On trouve aussi des œuvres réparties sur l’île ainsi que des maisons intégré dans un projet intitulé « Art House Project ». Dans un esprit similaire, vous avez aussi non loin l’île de Teshima, avec en plus des musées et endroits consacré à l’art, un superbe point de vue sur la mer intérieure.
En poursuivant plus à l’ouest, vous avez la ville d’Hiroshima, tristement célèbre pour avoir été la première ville bombardée avec une bombe atomique en 1945 par les Américains. Pour en connaître plus sur cet événement tragique, vous avez le parc du Mémorial de la Paix, associé au musée Hiroshima Peace Memorial Museum et un autre Hall. Le site fait face (de l’autre côté de la rivière Motoyasu) au fameux Dôme de Genbaku (aussi appelé A-Bomb Dome), seul vestige resté debout après le souffle crée par la bombe.
Pour retrouver un peu de sérénité, pas besoin d’aller très loin puisqu’au large d’Hiroshima, vous avez l’île d’Itsukushima, connue pour son sanctuaire d’Itsukushima-jinja et son fameux torii « flottant », puisque ce dernier est posé dans la baie et submergé à ses pieds à marée haute. Un spot photogénique assurément.
Sur l’île de Shikoku, vous avez quelques beaux jardins, à commencer par le Jardin botanique Makino, au Sud-ouest. Mais la plupart des attractions de cette île assez délaissée du tourisme, se trouvent vers le coin Nord-est. Il y a là également un jardin valant le coup d’œil, Ritsurin-kōen, situé dans la ville de Takamatsu. Datant du XVIIIe, il est élégamment aménagé avec son étang qui parcourt le parc. Proche de Ritsurin-kōen, vous avez le parc et musée à ciel ouvert de Shikoku Mura, qui abrite plusieurs bâtiments allant de l’époque Edo à l’ère Taisho.
À proximité, sous le pont reliant l’île Shikoku à sa voisine Awaji, vous pouvez assister à un phénomène géologique étonnant et beau à la fois, Naruto Whirlpools. Le tourbillon de Naruto (du nom du détroit, rien à avoir avec le personnage de manga), est le résultat d’un mécanisme des marées interagissant ensemble, celle de l’Océan Pacifique combinée à celle de la mer intérieure de Seto. Pour les admirer, vous pouvez soit vous rendre sur le pont d’où vous aurez une vue plongeante, soit vous approcher en faisant une excursion en bateau (c’est sans risque).
Pour les amoureux de la nature brute, vous avez de belles montagnes plus au centre de l’île, avec la vallée d’Iya. Outre les beaux paysages, surtout en automne avec les couleurs changeantes, vous avez une attraction locale, Iya-no-Kazura Bashi, un pont tressé avec de la vigne des montagnes. On comptait une dizaine de ces édifices autrefois, seul moyen d’enjamber la rivière de la vallée d’Iya pour transporter les marchandises jusqu’aux villages isolés. Il en reste aujourd’hui trois (qui sont reconstruit tout les trois ans). En parallèle, vous avez la gorge d’Oboke, que vous pouvez explorer en bateau.
En s’enfonçant un peu plus dans les montagnes, vous pourrez rejoindre le Mont Tsurugi, propice à de belles randonnées. Sur la route, vous croiserez un autre pont de vigne, Oku-Iya Niju Kazura Bashi, mais surtout peu avant, vous passerez le village de Nagoro, unique en son genre. mais surtout peu avant, vous passerez le village de Nagoro, unique en son genre. En effet, composé de seulement quelques maisons, ce village à même le bord de la route longeant la rivière n’est habité que par des… épouvantails ! Aussi appelé le village aux poupées, c’est l’initiative d’une habitante revenue vivre dans le village déserté qui a commencé par une première poupée et n’a depuis jamais arrêté leur confection.
Nous voilà sur la dernière partie. Et j’entame avec l’île Kyushu, accolée à l’île principale de Honshu. J’en retiens quatre étapes intéressantes. Fukoka, Kumamoto, Beppu et Nagasaki. Si l’on s’intéresse d’abord à Fukuoka, au Nord, vous pourrez voir le parc Ohori, composé d’un chemin joliment décoré à la Japonaise. Ce parc et jardin ont la particularité d’être au milieu d’un lac artificiel. Plus à l’Est, vous avez le beau temple bouddhiste Zen en bois de Shofuki-ji. Datant de la fin du XIIe siècle, cela en fait l’un des plus anciens au Japon.
En vous rendant vers Nagasaki, si vous aimez les spots particulièrement photogénique, vous pouvez admirer le torii flottant du sanctuaire d’Oouo, situé dans la mer bordant le bourg de Tara.
À Nagasaki, autre ville tristement célèbre pour avoir subi le pouvoir destructeur de la deuxième bombe atomique, dont vous avez aussi un musée qui y est consacré (Nagasaki Atomic Bomb Museum) avec à côté le Parc de la Paix. Plus au Sud de la ville, vous avez le jardin et la maison de Thomas Glover, un importateur écossais de la fin du XIXe siècle. Considéré comme un éminent personnage ayant participé à la modernisation du Japon, sa maison se situe sur une colline dominant le port et la baie de Nagasaki.
Enfin à Kumamoto, plus au Sud de l’île, vous avez le château de Kumamoto, qui malheureusement a souffert récemment d’un tremblement de terre (en 2016). Mais vous avez surtout à 50 km à l’Est de la ville, le vaste des volcans actifs du Japon. Le mont Aso, culminant à près de 1 600 m d’altitude est au cœur du parc national Aso-Kuju. Naka-dake, le nom donné à son cratère compte parmi les plus grandes caldeiras du monde.
Je ne peux écrire ce chapitre sur Kyushu sans évoquer la ville de Beppu, haut lieu de stations thermales. Outre les nombreux onsens, ne manquez pas la visite du parc naturel de Takasakiyama et ses nombreux singes.
Avant de s’intéresser aux îles tropicales d’Okinawa, je vous invite à faire un saut à la petite île de Yakushima (enfin, on devrait dire île Yaku d’ailleurs, car shima signifie île en japonais). Située à 60 km au large de la pointe Sud de Kyushu, Yakushima est une île de l’archipel Osumi, dominé par une montagne, le mont Miyanoura, qui dépasse les 2 000 m. C’est une destination privilégiée des Japonais pour y faire de la randonnée et admirer sa forêt épaisse. Un spot à ne pas louper étant Shiratani Unsui Gorge. Ce décor surréaliste est composé de cèdres géants parfois millénaire et tapissé de mousse autour. Une forêt aux allures fantastique, qui a inspiré les studios Ghibli pour le film Princesse Mononoké. En dehors de la forêt, il y a aussi quelques belles cascades dont la plus connue est celle de Ohko-no-taki.
Okinawa est un groupe d’îles éparpillées au Sud-ouest de la zone des quatre principales. Elles sont réputées pour leur climat tropical et des îles désertes aux plages paradisiaques. En dehors de l’île principale d’Okinawa, où se trouve sa principale ville, Naha, vous avez quelques autres îles valant un saut de puce au passage. À commencer par Amami-Oshima, où vous avez par exemple le parc Ayamaru Misaki Kanko.
Plus loin au Sud, vous pouvez faire un saut sur la petite île de Yoron, qui possède quelques belles plages. Arrivée sur l’île principale d’Okinawa, je vous aurais bien invité à alors voir son château, Shuri-jo, mais ce dernier est malheureusement parti en flamme récemment donc il faudra attendre. Et en attendant, ben pourquoi pas aller admirer les falaises du Cape Manzamo. Avant descendre toujours plus au Sud, ne loupez pas le superbe parc national de Kerama, qui regroupe plusieurs îles avec de beaux spots comme la petite plage de Furuzamami sur l’île Zamami ou celle d’Aharen sur Tokashiki.
Et on conclut ce très long chapitre avec le meilleur ? C’est en tout cas ce que pensent beaucoup de Japonais qui vous citeront la plage de Maehama, sur l’île Miyakojima. Il y a aussi la plus petite plage de Boroga au Sud. Vous pouvez vous dégourdir les jambes le long de la petite péninsule de Higashi-henna Zaki. Un vrai petit paradis dont vous pouvez accéder à des îles annexes via des ponts. C’est le cas pour Ikema-jima, où vous pourrez vous rendre à la petite crique de Funakusu.
Et si vous allez jusqu’au bout du Japon, alors profitez des paysages offert par le parc national d’Iriomote-Ishigaki, à l’écart de l’île Ishigaki-jima, où vous avez notamment la belle baie de Kabira.
Voici une carte pour situer et résumer toutes les destinations et lieux d’intérêts au Japon :
Le Japon est un pays qui fascine, mais généralement, ce sont souvent les mêmes zones qui sont visitées. Une des raisons étant le coût assez important d’un séjour au Japon (comparé à une bonne partie de l’Asie), il est évident que l’on a plus tendance à se concentrer sur une région précise, faute de temps.
Ce qui fut notre cas, avec un séjour de 9 jours plein sur place, ce qui est à la fois court, mais aussi un minimum pour découvrir un peu au moins une région.
En supposant que vous faites une escale prolongée ou que pour x ou y raisons, vous ne consacrez qu’une semaine au pays du soleil Levant, je ne vous cacherai pas qu’il va falloir faire un choix.
Partant du principe que c’est un premier séjour, autant aller à l’essentiel et donc pour résumer, soit Tokyo, soit Kyoto. Rien que pour visiter tous les sites classiques de Tokyo (Asakusa, temple Jindai-ji, Meiji-jingu, quartier de Shinjuku, Shibuya, Tsukishima), une bonne semaine n’est pas vraiment suffisante, c’est dire… Si rester qu’en ville ne vous dit pas, il reste alors toujours la possibilité de faire un tour au mont Fuji et sa région, dites des 5 lacs.
Je vous donne un exemple express ci-dessus, avec exploration d’abord de Tokyo, puis sans forcément aller gravir la montagne sacré du Japon, dormir dans ces parages, par exemple au bord du lac Kawaguchi. Avant de revenir sur Toyko, vous pouvez vous arrêter dans la station thermale d’Hakone, profiter d’une nuit dans un ryoken et tester un bain chaud (onsen).
L’autre option, similairement à ce qu’on a fait, est de s’intéresser plutôt à Kyoto. Sur une semaine, vous n’aurez guère le temps que d’aller à l’essentiel de l’ancienne capitale (palais impérial, Kinkaku-ji et Ginkaku-ji, Kiyomizu-dera et le quartier de Gion pour ne citer que ça). Vous pourrez éventuellement vous permettre une excursion vers Nara, en visitant le sanctuaire de Fushimi Inari au passage. Ce qu’on pourrait sobrement résumé à :
C’est le temps dont nous disposions pour notre premier séjour, plus exactement 9 jours sur place. Mais notre itinéraire suivant vous donnera une idée de ce qu’il est possible de faire. Je tiens à dire, si vous n’êtes pas familier de ce site, que notre façon de voyager, qui peut être décrié, est assez speed, car on bouge souvent, ne serait-ce que pour avoir un bon aperçu d’une région. Dans tous les cas, voici quel programme on a eu au final sur cette durée :
Jour 1
Jour 2 et 3
Jour 4
Jour 5
Jour 6
Jour 7 et 8
Jour 9 et 10
La première version « logique » d’un itinéraire, consisterait à mixer les deux semaines individuelles évoquées juste avant, à savoir un mix entre Tokyo et Kyoto. Si vous avez aussi la bougeotte, vous pouvez toujours faire un saut à Osaka, qui reste proche de Kytoto (30 minutes en gros), ne serait-ce que voir le château d’Osaka et un tour au mythique quartier de Dotonbori.
Cela peut se faire aussi plus ou moins sur la forme d’une « roadtrip », pas en conduisant forcément, mais sous-entendu en visitant des sites entre Tokyo et Kyoto plutôt que de filer direct en Shinkansen. Se faisant, cela permet par exemple d’explorer au passage le mont Fuji et ses lacs d’une part, mais aussi de faire un tour dans les montagnes de la préfecture de Gifu, qui renferment quelques beaux villages typique de l’époque Edo.
Ce qui pourrait donc donner ceci pour une première au Japon sur deux semaines :
Si on détaille, comme évoqué, il y a largement de quoi faire à Tokyo, donc un minimum de 4 nuits n’est pas de trop. Commencez votre avancée vers l’Ouest du pays en vous approchant du mont Fuji. Vous y aurez une superbe vue à la pagode de Chureito notamment. Selon la saison, prévoyez le temps nécessaire pour faire son ascension si vous l’envie vous en dit.
Vous pouvez ensuite vous rendre à Kanazawa comme pied-à-terre avant de vous enfoncer dans les montagnes. Si vous aimez les vieux quartiers, rendez-vous dans le district d’Higashi Chaya. Ensuite, direction Takayama (où vous avez l’excellente adresse Sumiyoshi Ryokan ou Antique Inn Sumiyoshi tel que nommé sur Google Maps, pour dormir si vous voulez tester un ryokan) d’où vous pourrez vous rendre vers plusieurs villages à la journée, si bien organisé. Vous serez en effet à portée de Shirakawa-gô, joli village aux allures de carte postale, à 46 km de Takayama. Si vous préférez les sorties natures, alors rendez-vous au pied du Mt. Kasumizawa, à Kamikochi, où il y a de belles balades nature à faire, également à 40 km de Takayama (possible aussi d’y aller depuis Matsumoto, où se trouve un beau château de l’époque féodale). Vous serez alors au cœur de la région surnommée les Alpes japonaises.
Une alternative étant de s’arrêter à Nakatsugawa (plutôt que Takayama) pour visiter les villages de Magome et Tsumago-juku, à moins de 10 km de là.
La suite, visite en bonne et dû forme, à l’essentiel de Kyoto, avec un tour vers Nara bien sûr et éventuellement Osaka, avant de terminer vers Hiroshima et sa baie, où se trouve l’île de Miyajima, connue pour son torii géant « flottant » (car situé dans l’eau, avec ces « pieds » dans l’eau à marée haute).
Si les villages te la montagne ça vous parle, vous pouvez centrer votre séjour uniquement sur les Alpes japonaises (notez que la route dans ce coin est ouverte de la fin du printemps au début de l’automne, mais enneigé l’hiver et donc limité d’accès). Commencez quand même votre séjour par un classique, à savoir Kyoto dans ce cas. Accessoirement, après une visite de Nara, vous pouvez rejoindre Kanazawa et faire le tour des villages par la suite avant de terminer à Nagano.
D’une part, vous avez le très beau temple en bois Zenko-ji, mais il y a aussi une garde du train Shinkansen, permettant de revenir rapidement vers Kyoto.
Autre possibilité sur deux semaines, les consacrer uniquement à l’île plus septentrionale du Japon. Avec son climat à part elle possède un condensé de ce que le Japon a à offrir. Des volcans, des bains chauds et de la bonne bouffe. Et comme l’île est grande, deux semaines entières n’est pas de trop. Dans ce cas, c’est une visite peut être plus propice pour un deuxième séjour au Japon.
Comme c’est plus au nord, afin d’éviter la galère avec les conditions météos et des routes enneigés, il est préférable de planifier cette visite durant la belle saison (d’avril à octobre en gros), sauf si vous venez pour faire du ski bien sûr.
Si l’on synthétise l’itinéraire à Hokkaido, cela donne ceci :
Sur cette durée, comme tout pays, il y a moyen de voir un peu de tout, du nord au sud. Toutefois, il faudra quand même rester un minimum ciblé, car voyager d’île en île peut prendre du temps. Ce n’est pas le cas avec Hokkaido, qui n’est maintenant plus qu’à 4 h de Tokyo grâce à la ligne de Shinkansen inauguré en 2016 passant sous la mer.
Il est assez facile de combiner l’essentiel de l’île d’Honshu, avec les classiques cités précédemment, combinant Kyoto, Tokyo et du coup, Hokkaido.
Un mois devrait aussi laisser le temps de bien parcourir l’île principale d’Honshu d’Est en Ouest, en se permettant même de faire un tour sur Kyūshū.
En démarrant depuis Tokyo, vous pouvez faire un crochet vers le nord pour Sendai et Matsushima avant de revenir sur la métropole. Vous aurez ensuite plus de temps pour explorer soit la région des Alpes japonaises, soit vous rendre dans le sud du Kansai pour explorer la région de Wakayama.
Ensuite, on retombe dans la suite classique, Kyoto, Nara, Osaka. Que vous pouvez combiner avec une visite sur l’île de Shikoku, dans la mer intérieure, avant de vous rendre sur l’île Kyūshū. Passez par Nagasaki, autre ville tristement célèbre pour la bombe atomique largué dessus, et rejoignez Kumamoto si vous voulez voir le cratère d’Aso San. Vous pouvez toujours sinon vous contenter de son château et partir ensuite sur Beppu, réputée pour ses onsen.
En revenant vers votre point de départ, longez la côte pour rejoindre Hiroshima, ne loupez pas le château d’Himeji en revenant vers le Kansai. Si la petite île de Shikoku vous fait de l’œil, arrêtez vous à Okayama avant de rejoindre Himeji.
Enfin, si vous recherchez un peu d’exotisme, n’oubliez pas que le Japon comprend les îles plus tropicales d’Okinawa, en vous rapprochant de Taïwan. En démarrant ce périple sur l’île de Kyushu, juste au sud Honshu (la principale si vous n’avez pas suivi), prenez un ferry de nuit et faites un stop à Amami-Ōshima avant de vous émerveiller sur l’île de Yoron-tō, qui n’a rien à envier aux Maldives avec son banc de sable de Yurigahama, face à la plage d’Okaneku.
Une fois sur l’île principale d’Okinawa, rendez-vous encore plus au sud, sur l’île Kerama, où se trouve un beau parc national et un ensemble d’îles à côté comme Tokashiki, pleines de charmes.
Si vous êtes dans le timing (et le budget), poussez la visite toujours plus au sud vers l’île Ishigaki-jima, où se trouve quelques belles plages autour de la baie de Kabira notamment. Vous serez alors aussi proche du parc national d’Iriomote-jima.
Si je résume :
Aux premiers abords, on assimile le Japon avec un climat identique à l’Europe, avec quatre saisons bien distinctes : un printemps, un été, un automne et un hiver (oui, je viens de vous rappeler les quatre saisons au cas où…)
La réalité est un peu plus subtile que ça, le Japon étant très étalé du nord au sud, les climats y sont donc variés. Quand on est au nord, à Hokkaido, mais aussi la partie supérieure de l’île Honshū, on est pratiquement sous la même latitude que le Québec, on a alors un climat tempéré de type continental. Ce qui se traduit par des étés doux, mais des hivers rigoureux, avec un taux d’enneigement élevé et restant plusieurs mois.
Sur la majeure partie de l’île Honshū, et donc concernant la majeure partie des visites, Tokyo, Nagoya, Kyoto, Osaka, jusque vers Hiroshima, on est sur un climat subtropical humide. Cela se caractérise par des hivers plus doux, avec peu voire pas de neige, mais des étés plus chauds et humides, comportant une courte saison des pluies marquée (appelée tsuyu) en juin et juillet.
Il y a toutefois une différence entre la côte occidentale (Kanazawa par exemple) et la côte orientale (Tokyo). Le Japon étant soufflé par une alternance de vents et courants marins qui influent différemment sur le climat. En hiver, il y a par exemple les vents sibériens qui déferlent sur le Japon, provoquant d’importantes chute de neige au nord d’Honshū quand la partie Sud, est plus épargnée, protégée par la barrière que forment les montagnes des Alpes japonaises.
Si on continue de descendre au Sud, à partir de l’île de Kyūshū, on arrive sur un climat plus tempéré. Les automnes et hivers sont similaires au climat océanique, mais l’été est par contre plus tropical, avec des chaleurs plus étouffantes et une pluviométrie assez élevée sur les mois de mai à septembre. Cette région est par contre aussi touchée par des typhons, essentiellement en septembre et octobre.
Et enfin toujours plus bas, on est alors sous la même latitude que Cuba ! Ou si on prend une référence plus locales, les îles d’Okinawa sous la latitude de Taïwan. À ce niveau, on est donc carrément sous un climat quasi-tropical, avec des hivers ne connaissant pas de gel et des températures minimales ne descendant pas en dessous des 15 °C.
Dans l’absolu, tout dépend de l’ambiance que vous recherchez. Il est évident que beaucoup de gens viennent au Japon pour voir les fameux cerisiers (sakuras) en fleur et vont donc venir dans le courant du mois d’avril et début mai, selon les régions.
À partir de fin mai et jusqu’en octobre, une bonne partie centre de l’archipel peut être touchée par des typhons. Malgré ça, le Japon est considéré comme en haute saison touristique en août et septembre (souvent cité comme le mois idéal pour visiter tout le pays).
Autre période plébiscitée, l’automne, pour voir le mélange des couleurs, jaune, rouge pour nommer ces deux dominantes. La période s’étale surtout de mi-octobre (à Hokkaido) jusqu’à début décembre selon les régions. Sachant que si vous voulez faire du ski (on sait jamais) venir en hiver peu s’avérer intéressant quand même, si le froid ne vous dérange pas, les sites enneigés sont parfois sublimés et il n’est pas rare d’avoir du beau temps à Tokyo à cette période.
Donc si je résume, les meilleures période pour visiter le Japon sont :
La période à éviter étant de juin à août du fait des possibles cyclones et période de pluies plus intense selon les régions. À noter aussi que juillet-août correspond aux vacances annuels des japonais, rendant la foule plus importante et les hôtels et activités plus chères.
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Naha |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 20 | 20 | 22 | 24 | 27 | 29 | 32 | 31 | 30 | 28 | 25 | 21 |
T° C Min | 15 | 15 | 16 | 19 | 22 | 25 | 27 | 27 | 25 | 23 | 20 | 16 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 13 | 12 | 14 | 12 | 13 | 12 | 10 | 14 | 12 | 9 | 10 | 10 |
Soleil** | 3 | 3 | 4 | 4 | 5 | 6 | 8 | 7 | 6 | 6 | 5 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kagoshima |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 13 | 14 | 17 | 22 | 25 | 28 | 32 | 33 | 30 | 25 | 20 | 15 |
T° C Min | 5 | 6 | 8 | 13 | 17 | 21 | 25 | 26 | 23 | 17 | 12 | 7 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 9 | 9 | 13 | 10 | 10 | 15 | 11 | 10 | 10 | 7 | 7 | 8 |
Soleil** | 4 | 5 | 5 | 5 | 6 | 4 | 6 | 7 | 6 | 6 | 5 | 5 |
Neige*** | 5 | 6 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Nagasaki |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 10 | 12 | 15 | 20 | 23 | 26 | 30 | 32 | 29 | 24 | 18 | 13 |
T° C Min | 4 | 4 | 7 | 12 | 16 | 20 | 24 | 25 | 22 | 16 | 11 | 6 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 11 | 10 | 12 | 11 | 11 | 13 | 12 | 10 | 10 | 6 | 9 | 10 |
Soleil** | 3 | 4 | 5 | 6 | 6 | 4 | 6 | 7 | 6 | 6 | 5 | 4 |
Neige*** | 1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Hiroshima |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 10 | 12 | 14 | 20 | 24 | 27 | 31 | 32 | 29 | 23 | 17 | 12 |
T° C Min | 2 | 2 | 5 | 10 | 15 | 19 | 24 | 25 | 21 | 14 | 8 | 4 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 19 | 18 | 18 | 15 | 14 | 17 | 17 | 14 | 16 | 12 | 13 | 17 |
Soleil** | 4 | 5 | 6 | 6 | 7 | 5 | 6 | 7 | 6 | 6 | 5 | 5 |
Neige*** | 9 | 7 | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 4 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Osaka |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 9 | 10 | 14 | 20 | 24 | 28 | 32 | 33 | 29 | 23 | 17 | 12 |
T° C Min | 3 | 3 | 6 | 11 | 16 | 20 | 24 | 25 | 22 | 16 | 10 | 5 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 6 | 6 | 10 | 9 | 10 | 11 | 10 | 7 | 9 | 8 | 6 | 5 |
Soleil** | 6 | 6 | 5 | 6 | 5 | 4 | 5 | 6 | 4 | 4 | 5 | 6 |
Neige*** | 5 | 6 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kyoto |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 9 | 10 | 13 | 20 | 25 | 28 | 32 | 33 | 29 | 23 | 17 | 12 |
T° C Min | 1 | 1 | 4 | 9 | 14 | 19 | 23 | 24 | 20 | 14 | 8 | 3 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 8 | 9 | 12 | 11 | 11 | 13 | 13 | 9 | 11 | 9 | 8 | 8 |
Soleil** | 4 | 4 | 5 | 6 | 6 | 5 | 5 | 6 | 5 | 5 | 5 | 4 |
Neige*** | 3 | 4 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Kanazawa |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 7 | 7 | 11 | 17 | 22 | 25 | 29 | 31 | 27 | 21 | 16 | 10 |
T° C Min | 1 | 1 | 3 | 8 | 13 | 18 | 22 | 24 | 20 | 13 | 8 | 3 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 25 | 21 | 18 | 13 | 12 | 12 | 14 | 10 | 13 | 15 | 18 | 23 |
Soleil** | 6 | 6 | 5 | 6 | 5 | 4 | 5 | 6 | 4 | 4 | 5 | 6 |
Neige*** | 19 | 16 | 8 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 10 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute de neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Nagoya |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 9 | 10 | 14 | 20 | 24 | 27 | 31 | 33 | 29 | 23 | 17 | 12 |
T° C Min | 1 | 1 | 4 | 10 | 14 | 19 | 23 | 24 | 21 | 14 | 8 | 3 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 7 | 7 | 10 | 10 | 11 | 13 | 13 | 9 | 12 | 10 | 7 | 7 |
Soleil** | 6 | 6 | 6 | 7 | 6 | 5 | 5 | 7 | 5 | 6 | 5 | 6 |
Neige*** | 6 | 5 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute de neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Tokyo |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 9 | 10 | 14 | 19 | 23 | 25 | 30 | 31 | 27 | 21 | 16 | 12 |
T° C Min | 0 | 2 | 4 | 9 | 14 | 18 | 22 | 23 | 20 | 14 | 8 | 3 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 10 | 9 | 11 | 10 | 12 | 9 | 8 | 11 | 12 | 13 | 11 | 12 |
Soleil** | 6 | 6 | 5 | 6 | 5 | 4 | 5 | 6 | 4 | 4 | 5 | 6 |
Neige*** | 3 | 4 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute de neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sendai |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 5 | 5 | 8 | 15 | 20 | 22 | 26 | 28 | 24 | 20 | 13 | 8 |
T° C Min | -2 | -2 | 0 | 6 | 11 | 15 | 19 | 21 | 17 | 11 | 5 | 1 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 24 | 21 | 21 | 17 | 16 | 19 | 21 | 19 | 20 | 18 | 19 | 21 |
Soleil** | 5 | 5 | 6 | 6 | 6 | 4 | 4 | 5 | 4 | 5 | 5 | 5 |
Neige*** | 19 | 17 | 11 | 2 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 3 | 12 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute de neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Hakodate |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | 1 | 2 | 5 | 12 | 16 | 20 | 23 | 26 | 23 | 17 | 10 | 3 |
T° C Min | -6 | -6 | -3 | 3 | 7 | 12 | 17 | 19 | 14 | 7 | 1 | -3 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 28 | 25 | 24 | 17 | 17 | 16 | 17 | 18 | 18 | 19 | 23 | 28 |
Soleil** | 3 | 4 | 5 | 6 | 6 | 6 | 4 | 5 | 5 | 5 | 4 | 3 |
Neige*** | 28 | 24 | 20 | 4 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 10 | 23 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute de neige
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Sapporo |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
T° C Max | -1 | 0 | 4 | 12 | 17 | 21 | 25 | 26 | 22 | 16 | 8 | 2 |
T° C Min | -7 | -7 | -3 | 3 | 8 | 13 | 17 | 19 | 14 | 7 | 1 | -4 |
Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sep. | Oct. | Nov. | Déc. | |
Pluie* | 29 | 26 | 26 | 19 | 18 | 18 | 19 | 18 | 20 | 21 | 25 | 29 |
Soleil** | 3 | 4 | 5 | 6 | 6 | 6 | 5 | 6 | 5 | 5 | 3 | 3 |
Neige*** | 29 | 25 | 23 | 6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 | 14 | 26 |
* Moyenne de jours de pluie
** Moyenne de l’ensoleillement journalier (en heures)
*** Moyenne de jours de chute de neige
Les billets utilisés au Japon : malgré toute la modernité qu’on peut attribuer au Japon, le cap du passage au numérique concernant les paiements n’est pas encore là…. Le Japon reste résolument dans l’utilisation du cash essentiellement, malgré l’utilisation de carte populaire de pré-paiement, qui elles, se rechargent de toute façon avec du cash uniquement…
Le Yen, nom de la monnaie officielle au Japon, comprend une série de 4 billets uniquement et 6 pièces selon les valeurs suivantes :
Pour arrondir, dites vous qu’une pièce de 1 ¥ correspond à 1/100e de centime d’euro… Autant dire que quand on les accumule, on peine à savoir quoi en faire… Les valeurs des autres pièces s’échelonnant jusqu’à un peu plus de 4 € pour 500 ¥ (dont une nouvelle version sera mise à la circulation d’ici 2024)
Pour les billets, émis par la banque centrale du Japon, Nippon Ginko, les valeurs s’échelonnent entre 8,5 € pour le billet de 1 000 ¥ jusqu’à 85,4 € pour un billet de 10 000 ¥. Pour simplifier le calcul mental, enlevé deux zéros aux chiffres que vous voyez pour avoir une idée du prix en euro, éventuellement, retranchez 10 % à ce chiffre pour vous rapprocher de la valeur exacte.
Parmi ceux-ci, le billet de 10 000 ¥ est assez répandu malgré que ce soit une « grosse » coupure, car c’est ce dernier que vous obtiendrez majoritairement dans les bureaux de change et les distributeurs. Essayez de l’écouler dans un supermarché plutôt qu’au petit commerçant, qui même s’il vous ne le refusera pas, n’apprécie généralement pas les gros change. À l’inverse, le billet de 2 000 ¥ est plus rare puisque plus produit depuis 2004. Si vous tombez dessus, gardez-le en collection sinon essayez de l’écouler dans une supérette ou autre, car il ne passera normalement pas dans les machines. Quant aux autres billets, il est aussi prévu un renouvellement de la gamme d’ici 2024.
Comme évoqué dans la partie mentionnant des hôtels testés, le Japon n’est pas ce qui est le plus abordable quand il s’agit de s’héberger. Toutefois, ce n’est pas non plus insurmontable et reste même en deçà de tarifs parfois pratiqués en Europe dans les zones touristiques.
Ci-dessous, je vous résume la gamme tarifaire que l’on retrouve au Japon :
La nourriture japonaise est très variée et il est tout à fait possible de manger sans se ruiner. Pour des repas légers, pris vite fait entre deux visites, il est possible de se remplir la panse pour 5-6 €. Le soir, si vous voulez vous faire plaisir, c’est possible aussi sans forcément exploser le budget. En tant que tel, se nourrir au Japon n’est certainement pas ce qui revient le plus cher.
Les transports ne sont pas aussi bons marché qu’en Asie du Sud-est, c’est certain, mais ce n’est pas non plus hors de prix, loin de là. Si les trains règnent en maître au Japon, ces derniers étant présents partout, louer une voiture, si vous avez besoin de liberté, reste largement possible.
Les taxis sont le moyen de transport à éviter au Japon si vous avez un budget plus serré. Il y aura normalement des alternatives dans les villes, entre le métro et les bus, qui fait que prendre un taxi est uniquement nécessaire pour une question de gain temps.
Suggestion minimum de budget journalier / personne – 70 € (Note: budget pour des vacances à budget moyen, avec hôtel 1* ou 2*, sinon guesthouses propres; point important, en chambre individuelle. Repas essentiellement dans des restaurants simples mais quelques petits plaisirs et utilisation des transports en commun majoritaires. Des visites payantes de temps à autre mais pas forcément tous les jours).
Mes articles sur mon séjour au Japon.
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25/04/2020