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les incontournables de Vientiane laos
4.5
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Si vous fouillez un peu dans les archives de ce blog, vous constaterez que j’ai déjà exploré Vientiane, la capitale du Laos, il y a déjà plus d’une décennie. L’occasion s’est présentée de retourner dans cette ville pour renouveler mon visa. D’ordinaire, je me rendais à Savannakhet, mon choix habituel, mais en lisant des avis récent sur l’ambassade, j’ai réalisé que cette dernière était devenu plus strict et inamical. Du coup, j’ai saisi l’opportunité pour aller redécouvrir Vientiane.

De plus, ma manière d’aborder les destinations a évolué au fil des années, et je n’avais jusqu’alors pas vraiment rédigé d’article résumant les principaux points d’intérêts dans la capitale du Laos (un des articles relatait simplement 5 raisons de visiter Vientiane sans détailler les sites à voir). Ce retour inattendu m’a donné une occasion de me repencher sur les sites incontournables de Vientiane et de vous en faire un compte rendu.

Histoire et contexte

Comme pour beaucoup de pays, Vientiane n’a pas toujours été la capitale du Laos. Si le royaume de Lan Xang (dont le nom se traduit par « Royaume du million d’éléphants »), est fondé par Fa Ngum au milieu du 14e siècle (seulement 3 ans après la fondation d’Ayutthaya, qui allait devenir une grande rivale), sa première capitale est alors Luang Prabang.

Il faut attendre le règne de Setthathirath au milieu du 16e siècle pour que la capitale soit transférée à Vientiane. Au fil des siècles, Vientiane a connu plusieurs invasions, notamment par les Birmans et les Siamois (thaïlandais). À l’éclatement du royaume de Lan Xang en 1707, Vientiane devient quelque temps un petit royaume indépendant, englobant alors une partie de l’Issan thaïlandais actuel.

ruines Vientiane gravure louis delaporte 1860s

Ruines de Vientiane, gravure de l’explorateur Louis Delaporte (1860s)

Le général Chakri, futur roi Rama I et fondateur de Bangkok, prend le contrôle de la cité en 1778 pour en faire une dépendance du Siam. Suite à la rébellion du roi Anouvong en 1827, la ville fut rasée par les armées du royaume de Rattanakosin, l’autre nom du Siam, et annexée à ce dernier. Il le restera jusqu’à la mise en place du protectorat français en 1893.

Cette dernière période a laissé une empreinte significative sur Vientiane, avec des bâtiments coloniaux restants visible çà et là, mais aussi une influence culturelle française, toujours visible aujourd’hui. Le nom actuel de la ville est d’ailleurs la retranscription donnée par les Français. Vientiane étant connue auparavant des Laotiens comme « Viang Chan », qu’on peut traduire par « ville fortifiée du bois de santal ».

Le Laos a gagné son indépendance en 1954 et Vientiane est restée la capitale du pays, et depuis lors, elle a connu une croissance et un développement continus, surtout à partir des années 2000. Pour autant, et malgré son statut de capitale, Vientiane, avec « seulement » 1 million conserve une atmosphère globalement paisible et décontractée, loin de l’agitation que l’on pourrait trouver dans d’autres grandes villes d’Asie du Sud-est.

That Dam Stupa vientiane laos

That Dam Stupa ou le chedi noir, est probablement un des rares rescapé du vieux Vientiane (malgré qu’il soit relégué en simple « rond-point », il daterai du 16e siècle)

Les Sites Historiques et Culturels

En raison de contraintes calendaires et de la nécessité d’avoir deux jours ouvrés pour obtenir mon visa (comparativement à un seul à Savannakhet), je me suis retrouvé avec littéralement 6 jours pour me balader à travers la capitale (dont un de plus que planifié à la base à cause des reports de jour fériés, en effet, si ce dernier tombe un weekend, genre un dimanche, le lundi sera alors férié également).

queue devant ambassade de thailande a vientiane

La queue devant l’ambassade de Thaïlande et la raison de ma venue à Vientiane.

C’est bien plus qu’il n’en faut réellement mais ça m’a permis de parcourir tranquillement les sites essentiels de la capitale, y compris des excursions hors de la ville.

Pour situer les différents sites et indiquer ce qui compose la vieille ville de Vientiane, voici une carte de mon cru :

Vat Phra Kèo

Je commençais par l’indissociable Vat Phra Kèo, situé à côté du palais présidentiel. Comme je l’évoquais déjà dans mon article sur ce temple il y a 10 ans, certains d’entre vous reconnaîtront peut-être ce nom grâce à son célèbre homonyme à Bangkok, le Wat Phra Kaew, abritant le Bouddha d’émeraude.

Le terme « Vat » au Laos est équivalent à « Wat » en Thaïlande, signifiant « temple » et « Phra Kèo », sa variante locale pour faire référence à la fameuse statue. Je vous le donne donc dans le mille, la précieuse relique, aujourd’hui siégeant dans l’enceinte du palais royal de Bangkok, a bien été présente dans ce temple de Vientiane autrefois. Et pas qu’un peu puisqu’elle y resta pendant plus de deux siècles, de la fondation de Vientiane, jusqu’à la domination siamoise (pour voir tout son parcours, je vous renvois vers la page Wikipédia du Bouddha)

L’histoire tumultueuse du temple remonte à 1565, lorsque le temple initial fut érigé pour abriter cette statue emblématique. Malheureusement, les conflits avec les Siamois ont conduit à sa destruction à deux reprises, en 1778 et 1828. De ce fait, sa version actuelle est une reconstruction entamée en 1936 par les Français. En se basant sur les plans originaux établis un siècle plus tôt sous le règne d’Anouvong, qui ont été retrouvés par l’École française d’Extrême-Orient, l’architecture actuelle reprend donc les codes des temples du 19e siècle.

Après sa reconstruction, le Vat Phra Kèo a d’abord logiquement servi de lieu de culte, avant d’être converti en musée dans les années 70. À l’intérieur, on y trouve une collection de bouddhas, dont beaucoup sont en bronze et quelques objets d’art sacré (les photos étant interdites à l’intérieur, je ne peux vous illustrer à quoi ça ressemble). À l’extérieur, une galerie entoure le temple, présentant une série de statues de Bouddha, la plupart également en bronze et dont certaines datant essentiellement du XVIIIe siècle, ainsi qu’un Bouddha en pierre du IXe siècle.

Vat Phra Kèo

Tarif d’entrée : 30 000 Kip

Horaires d’ouverture : 8h00 – 12h00 / 13h00 – 16h00 (tous les jours)

Vat Si Saket

Le Vat Sisaket est l’un des rares temples à avoir survécu à l’invasion siamoise de 1828. Construit en 1818 sous la direction du roi Anouvong, il est le temple le plus ancien de la ville. Une des théories étant que ce dernier s’inspire largement des constructions thaïlandaises et aurait alors été épargné. En arrivant devant l’entrée du site, vous découvrirez d’abord un joli jardin, flanqué de deux chedis sur chaque côté.

Sur la gauche, se dresse un « Ho Tai », une librairie carrée d’inspiration birmane. Cet édifice, destiné à abriter des manuscrits sacrés — malheureusement disparus lors de la mise à sac de la ville —, présente une particularité : il s’étend à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de l’enceinte du temple, débordant sur l’avenue Lane Xang.

ho tai vat sisaket vientiane

Le Ho Tai, l’ancienne bibliothèque aux manuscrits.

À droite, s’étendent les kuti, les résidences des moines. Leur architecture, sur pilotis et s’étendant en longueur, m’a évoqué un étonnant mélange entre l’esthétique japonaise et une ferme française (me demandez pas pourquoi…) que je trouvais très photogénique.

kuti moines vat sisaket vientiane

Ça a du style le kuti !

Une fois qu’on pénètre dans le cloître entourant le principal bâtiment du temple, on est entouré par une ribambelle de statues de Bouddha, de constitution différentes (terre cuite, bronze, bois) et d’époque s’étalant entre les XVe siècle au XIXe siècle. Le plus frappant, ce sont ces milliers de niches, toutes abritant a minima deux mini-statuettes. Bien que les murs aient perdu une partie de leur riche décoration florale, quelques fragments subsistent, et une section colorée offre un aperçu de leur splendeur passée.

Le sanctuaire au centre est entouré par des ouvertures ornementés d’un bel effet. À l’intérieur, les photos sont interdites, mais vous y trouverez de belles fresques au murs, ainsi qu’un ensemble de statues dans le fond, où viennent toujours prier les locaux (et les visiteurs thaïlandais par ailleurs). Il n’y avait pas trop de monde et j’ai vraiment apprécier revenir dans ce temple, ayant conservé son charme intemporel. Cette visite m’a rappelé pourquoi le Vat Sisaket demeure l’un des sites les plus précieux de Vientiane.

Vat Sisaket

Tarif d’entrée : 30 000 Kip

Horaires d’ouverture : 8h00 – 17h00 (tous les jours)

Vat Simuong

À moins d’un kilomètre du Vat Sisaket, je me suis dirigé vers le Vat Simuong (parfois orthographié Wat Si Muang), un temple que je connaissais déjà de par sa proximité avec l’hôtel Heuan Lao Guesthouse, où j’avais séjourné lors de ma précédente visite à Vientiane.

Bien que le temple soit une construction plus récente, il figure, aux côtés du That Luang, parmi les sites religieux les plus vénérés de Vientiane. La raison étant que si le sanctuaire en l’état est une reconstruction faisant suite à sa destruction en 1828, il existe des traces d’un temple à cet emplacement dès 1540, soit 20 ans avant la fondation même de Vientiane en tant que cité à venir. De plus, il est au cœur de la zone historique de la ville.

facade hall vat simuong vientianeannexe vat simuong vientianestatue et batiment annexe vat simuong vientiane

En faisant le tour à l’extérieur, j’assistais à une scène aussi courante en Thaïlande, une famille en train de faire bénir par un moine…. leur voiture ! Oui, c’est une chose habituelle par ici ! Autour de la principale structure, qui s’étend sur plus de 30 mètres, j’ai remarqué plusieurs bâtiments ornés d’une imitation de bois particulière, une caractéristique que je n’avais pas remarqué la foi précédente.

Derrière la longue chapelle, il y a ce qui ressemble aux restes d’un vieux chedi en brique, seul vestige témoignant d’un passé plus ancien.

ceremonie benediction voiture vat simuong vientiane

Bénédiction 2.0


vieux chedi vat simuong vientiane

Les restes d’un vieux chedi.


À l’intérieur, le temple a la particularité d’être divisé en deux salles. La première salle, richement décorée en rouge et or, accueille souvent un moine prêt à offrir des bénédictions. La salle arrière abrite le grand autel principal, essentiellement composé d’une multitude de statues de Bouddha. Au centre se trouve une imposante borne recouverte de dorure, probablement d’origine khmère.

C’est là que vous verrez toute la sacralité des lieux, l’atmosphère y est empreinte de dévotion, avec de nombreux locaux venant présenter des offrandes sous forme de plateau de fruits, décoration florale et des bougies. Je suis resté là 10 bonnes minutes pour observer et faire quelques photos, profitant aussi de la fraîcheur de l’endroit.

Vat Simuong

Accès gratuit

Horaires d’ouverture : 8h00 – 18h00 (tous les jours)

À proximité

– Je ne le mets pas à part, car cela ne mérite pas un paragraphe dédié, mais notez que vous avez deux attractions secondaires à côté du Vat Simuong. Tout d’abord, 150 m avant l’entrée arrière du temple (par laquelle j’arrivais), vous avez le nouveau pilier sacré de la ville (annoté Hor Luk Mueang sur Google Maps), qui n’était pas encore tout à fait terminé lors de mon précédent passage et complété peu après en 2013.

Ce dernier symbolise le cœur de la ville, avec le pilier à l’intérieur qui est censé abriter les gardiens protecteurs. Les sanctuaires comme celui-ci sont généralement vénérés par les habitants qui demandent bonne fortune et santé, mais servent aussi de garant pour une ville prospère. Le précédent site a été perdu suite à la destruction de la ville en 1828, mais des fouilles réalisés en 2007 ont permis de trouver des traces du site d’origine, d’où son emplacement actuel.

– Devant le Vat Simuong, vous avez un petit parc aménagé entre deux artères. Un peu de verdure est toujours bienvenu, mais son attrait réside surtout en la présence d’une imposante statue en bronze du roi laotien Sisavang Vong (1885-1959), avant dernier souverain du Laos (son successeur se fera renverser par le mouvement communiste du Pathet Lao).

statue en bronze du roi laotien Sisavang Vong Vientiane

Pour l’anecdote, juste après ma visite du temple, je testais le restau italien du coin, « Il tavolo Vientiane », situé dans une petite rue en face du parc. Après mon bon petit repas, en rejoignant la rue principale, je reconnaissais alors la façade jaune (sur le côté) de la maison ancienne se trouvant en bordure de la route, réalisant que c’est la rue même où se trouve Heuan Lao Guesthouse, qui est même l’établissement voisin du restaurant !

Patuxai

L’étape suivante m’amenait au fameux « Arc de Triomphe » Laotien, le Patuxai (aussi orthographié Patuxay), qu’on peut traduire par « Porte de la Victoire ». Comme je l’évoquais déjà dans mon article dédié au Patuxai, l’essentiel de la construction s’est faite dans les années 60 (entre 1957 et 1968 plus précisément), en mémoire aux victimes de la Seconde Guerre mondiale et la guerre d’indépendance contre la France.devant patuxai vientiane laos

À cette époque, le pays est encore une monarchie (constitutionnelle) et le monument était référencé comme Anousavali (mémoire). Ce dernier n’avait alors jamais pu être complété, d’abord par un manque de matériaux, mais aussi à cause de la guerre du Vietnam, dont on oublie que le Laos sera l’un des plus gros dommages collatéraux. Par ailleurs, de la victoire du Vietnam du Nord, en découleront un soutien et une victoire du Parti communiste local, le « Pathet Lao » qui prend le pouvoir au Laos en 1975, rénovant et renommant le monument de son nom actuel pour marquer leur victoire.

Ce que je peux en dire, c’est que je remarque direct un changement depuis mon dernier passage. Pour autant, je n’arrivais pas à définir sur le moment ce qui était différent. Il m’a fallu quelques minutes pour réaliser qu’il n’y a plus de palmiers et les fleurs qui décoraient les abords de la fontaine. Le jardin entourant le Patuxai étant essentiellement réduit à une pelouse verte…

devant porte victoire patuxai vientiane laos

Le bâtiment lui-même semble inchangé de l’extérieur, mais là aussi, je vais découvrir un grand changement en visitant l’intérieur. Comme je suis curieux, je tenais à revenir au sommet de cet Arc, dont l’accès est payant.

Au premier étage intermédiaire, je constate que le magasin de souvenirs aux murs brut et tout gris a laissé sa place à une salle d’exposition, aux murs blanc, et surtout, grosse différence, une pièce dorénavant climatisé ! On y retrouve des photos et des panneaux d’explications sur la chronologie et les dates importantes relatif à Vientiane et la construction du Patuxai.

2e etage porte victoire patuxai vientiane laos

En montant encore d’un étage, je me retrouve dans une grande salle, là encore climatisé, présentant quelques panneaux ventant surtout les sites incontournables du Laos, notamment le site Patrimoine de l’Unesco qu’est la ville de Luang Pranbang.

En poursuivant la montée, je redécouvre l’escalier en colimaçon qui donne accès au petit point d’observation avec vue à 360° sur tout Vientiane. S’il y a 12 ans j’y avais croisé peu de monde, il y avait cette fois pas mal de visiteurs, majoritairement des locaux et même quelques moines.

Vu les changements importants, j’ai pas de regrets d’y être revenu faire un tour et d’avoir été à l’intérieur. Même si je considère pas la vue comme « fantastique », c’est toujours intéressant de prendre de la hauteur pour admirer une ville. Histoire de vous rendre compte de l’évolution, voici quelques photos avec à gauche, il y a 12 ans, et comment c’était à mon dernier passage.



Patuxai

Tarif d’entrée : 40 000 Kip

Horaires d’ouverture : 8h00 – 17h00 (tous les jours)

Pha That Luang

Le Pha That Luang était ma dernière visite de cette journée, incluant tous les sites présentés jusqu’alors. Considéré comme le monument le plus sacré du pays (notamment, parce qu’il est censé contenir un cheveu de Bouddha), le That Luang, qu’on peut traduire par stupa suprême, est situé légèrement en retrait au nord du centre-ville.

that luang de vientiane

Il est tellement important qu’il figure sur les armoiries du pays et les billets de banque, devenant l’emblème officiel du Laos en 1991. Ce stupa (ce qu’on qualifie en Thaïlande de « chedi ») est à base carrée et possède une pointe qui s’élève à 35 m, le tout est recouvert d’une peinture dorée. La structure principale est entourée d’un cloître qui abrite là encore tout un tas de statues de Bouddha et une statue khmère en pierre, représentant le dernier grand roi d’AngkorJayavarman VII.

statue pierre dernier roi angkor that luang vientiane

La fameuse statue du dernier roi d’Angkor.

Si son histoire est assez peu connue dans les détails, des fouilles organisées dans les années 30 ont permis de mettre à jour une structure plus ancienne, assemblé avec des blocs de latérites qui remonterai au XIIIe siècle. Les stupas suivants ont été bâti par-dessus. Ce dont on est sûr, c’est que peu après la fondation de la ville vers 1560, le roi Setthathirat fit construire un stupa à cet emplacement.

Cette dernière sera détruite suite aux invasions siamoises et reconstruite dans sa configuration actuelle incluant un cloître par le roi Anouvong, à qui l’on doit finalement la majorité des bâtiments « anciens » visible de nos jours. Malgré tout, cette construction s’abimera avec les années et une première rénovation sera effectué par les français en 1901.

Une restauration critiqué par les locaux, reprochant un éloignement sur l’architecture d’origine. C’est pourquoi d’important travaux sont conduits à nouveau par les français au début des années 30, en utilisant les dessins réalisés par l’explorateur Louis Delaporte en 1866 pour redonner au stupa sont aspect originel, avec une pointe en forme de bouton de lotus.

That Luang Vientiane gravure louis delaporte 1860s

Gravure du That Luang de Vientiane par l’explorateur Louis Delaporte (1860s)

Le site autour du That Luang n’a pas vraiment changé depuis la dernière fois. Sur la zone ouest par laquelle j’arrivais, je constate toujours la présence des jardins aménagés de chaque côté. Devant trône toujours fièrement une statue du fondateur de la ville, le roi Setthathirat, dont j’assistais en sortant à une petite séance de nettoyage impromptue.

Dans cette même zone ouest, vous traverserez l’énorme place, semblable à une piste d’atterrissage (800 m de long !) qui sert notamment pour l’importante cérémonie annuelle appelée Boun Namatsakane Pha That Luang, une grande fête qui s’étale sur 3 jours alors que le pays célèbre tous ces stupas à la pleine lune de novembre.

grande place devant that luang vientiane

Y’a de la place !

Pha That Luang

Tarif d’entrée : 30 000 Kip

Horaires d’ouverture : 8h00 – 12h00 | 13h00 – 17h00 (tous les jours sauf le lundi)

Parc du Bouddha

Le lendemain, je m’éloignais un peu de la ville et partais à 25 km à l’Est, au site connu sous le nom de parc du Bouddha, ou localement Xieng Khuan. Initié par un chaman et sculpteur appelé Bunleua Sulilat (dont on lui attribut parfois le titre normalement réservé au moine important : « Luang Pu ») en 1958, c’est un ensemble de sculptures tout en béton, représentant des divinités et créatures propre aux religions hindouiste et bouddhiste.

Étant donné les péripéties que m’ont valu cette journée, j’ai écris un article dédié au parc du Bouddha que vous trouverez ci-dessous :

 

vue generale parc du bouddha vientiane

Parc du Bouddha

Tarif d’entrée : 40 000 Kip

Horaires d’ouverture : 8h00 – 17h00 (tous les jours)

Les Lieux Naturels et Espaces Verts

On ne peut pas dire que Vientiane soit une ville verte, loin de là… À vrai dire, en dehors du parc Anouvong que je détaille plus bas (et qui en plus reste assez récent), il n’y a quasiment pas un seul « vrai » parc. Le guillemet sert à mettre l’accent sur le sens de parc, qui pour moi, est un espace vert avec un minimum d’arbres et de plantes, et un minima de banc ou espace pour pouvoir profiter de l’endroit.

Hors, vous trouverez bien des « parcs » à Vientiane, mais plus dans le nom que réellement dans l »aspect et leur fonctionnalité. J’en veux pour exemple un des plus connus de la ville, situé au cœur de la vieille ville, c’est le Namphou Park. Ce dernier se résume surtout à une fontaine (iconique au demeurant), entouré d’une pelouse.

fontaine namphou park vientiane

Et encore, depuis peu, car le site vient tout juste d’être retourné au public après avoir été exploité pendant une décennie par une société qui avait aménagé plusieurs restaurants et un skate park autour de la fontaine.

Un autre exemple de ce qui est considéré comme un « parc », c’est le petit bout de verdure à l’extrémité de l’esplanade où se trouve le Patuxai, sobrement appelé « Patuxay Park », y’a tout juste un grande arbre, quelques banc et une fontaine et ça fait l’affaire…

patuxay park vientiane

« Patuxay Park » se résume à ça…

Il faut dire que si on a tendance à se plaindre du manque de parcs à Bangkok, Vientiane fait encore bien pire… Alors que l’OMS préconise un minima de 9 m², la plupart des sources donnent un ratio de superficie d’espace vert par habitant autour des 7 m² (sauf certaines sources évoquant un petit 1,5 m²) dans la capitale Thaïlandaise, quand Vientiane dépasse même pas le m² (0.26 m² pour être exact), par comparaison, Kuala Lumpur en Malaisie, affiche un confortable 43 m² et Singapour 66 m² !

Dernier exemple, avec en gros le seul autre parc que j’ai croisé dans la ville, c’est celui avec la statue de Fa Ngum, en se rendant vers l’ouest de la ville. Et là encore, j’ai vraiment du mal à le considérer comme tel, car il s’agit plus d’une sorte d’esplanade encore, largement plus bétonné que remplie de verdure.

Chao Anouvong Park

Si vous cherchez donc un peu de verdure, en dehors de sortir de la ville, qui est entouré par plusieurs collines où vous trouverez des cascades et de quoi vous balader (voir plus bas), il y a essentiellement le Chao Anouvong Park où vous pourrez obtenir un peu d’ombre sous la feuillure des arbres.

C’est un parc récent, crée en 2010 pour marquer le 450e anniversaire de la fondation de la ville. Le parc s’étale le long des berges du Mékong sur plus d’un kilomètre. Mais l’espace vert en lui-même est assez limité, puisque toute son extrémité ouest fait moins de 50 m de large, et qu’il y a plus des chariots de marchands sur cette partie-là que d’arbres puisque s’y déroule chaque soir le Vientiane Night Market (entre 18h et 22h).

chariots vientiane night market parc anouvong

Les chariots des marchands du Vientiane Night Market au parc Anouvong.

Pour le visiter, je me garais près du nouveau temple chinois, construit en bordure de route vers le milieu du parc, le Ho Kang Temple, dont la construction s’est achevé en 2013. J’ai quand même été jeter un oeil au temple en question même si bon, des temples chinois j’ai en vu à la pelle (vous allez me dire, des temples tout court aussi !) mais comme il est récent, y’avait pas non plus besoin de l’admirer sous tous les plans.

 

Le temps d’aller à l’autre bout, pour voir la grande statue du roi Anouvong, qui trône dans l’axe du palais présidentiel (lui-même au bout de la fameuse avenue Lane Xang, où se trouve le Patuxai), je n’ai pas croisé grand monde, à part le balai récurrent des petites motos, les marchands qui préparaient déjà leurs échoppes pour le marché du soir.

Quelques personnes se détendaient dans le parc, je croisais aussi des employés pour l’entretien, qui passaient le balai dans un coin, mais je ne pouvais m’empêcher de remarquer tous les plastiques et déchets traînant çà et là. Si la Thaïlande n’est pas exempt de défaut de ce côté-là, ces parcs sont quand même bien mieux entretenues mais aussi mieux aménagés (mais bon, c’est pas le même niveau de vie non plus).

arbre parc anouvong vientiane

Arrivé derrière la statue en bronze du roi Anouvong, je traversais la route vite fait pour admirer les berges, où se trouvent des restaurants et marchés ouverts en soirée. C’est en regardant des photos de mon précédent séjour que j’ai réalisé le changement de cette zone, littéralement vierge il y a plus de 10 ans (je vous mets la photo à gauche pour comparer).

En regardant justement mes photos d’il y a 10 ans, je me suis aperçu à quel point les arbres poussent vite par ces régions. J’avais même écrit dans mon article de l’époque, je cite « La rivière est bordée d’une allée plutôt agréable, mais qui manque cruellement d’arbres (surtout un jour comme celui-là, avec la chaleur !). »

Vous noterez qu’à ce moment-là, je ne percevais même pas l’endroit comme un parc, mais juste une « allée », mais qu’effectivement, ça donnait un rendu très « sommaire ». Là encore, je vous mets une photo pour comparer.

De retour au parc, derrière la statue, se trouve une fontaine décorée de nagas (le fameux serpent de la mythologie bouddhiste). En fond on peut voir le palais présidentiel, lui-même dans l’axe de la grande avenue Lane Xang, où se trouve le Patuxai au milieu. Enfin à côté, peu mis en valeur, il y a un petit bassin avec quelques nénuphars et quelques installations pour faire des exercices.

 

Bonus : Phou Phanang View Points

Parce que les options « verdure » en ville-même sont plus que limités, j’ai profité d’avoir un scooter à disposition pour aller explorer un peu les environs de Vientiane. Pour autant, vu ma bécane, je ne me voyais pas faire 2 h de route pour y aller. Avec ce critère, en cherchant ce que je pouvais faire proche de la capitale, je suis tombé sur ce point : Phou Phanang View Points

Je le mets en bonus, car ce n’est évidemment pas un incontournable, mais si la marche ne vous fait pas peur et que vous êtes débrouillard et curieux comme moi, c’est une suggestion de sortie hors des sentiers battus, proche de Vientiane. Comme ce post aurait été trop long et indigeste, j’ai rédigé un article complet sur cette journée que je vous invite à lire si vous voulez en savoir plus sur cette petite balade dans la nature proche de Vientiane :

vue phou phanang viewpoints laos

Vue depuis le Phou Phanang.

Gastronomie et Marchés Locaux

Une cuisine internationale

À commencer par son passé colonial récent, le Laos a été influencé dans sa cuisine par plusieurs cultures. On y retrouve les épices, des currys et plats similaires à ceux de la Thaïlande, des soupes et techniques de fermentation propres au Vietnam, ou encore les interactions commerciales avec la Chine qui ont introduit et adapté divers plats à base de nouilles.

Pour ma part, forcément, c’est surtout l’influence française que j’apprécie. L’occupation française a apporté des éléments tels que la consommation de la baguette, avec des sandwichs qu’on peut trouver un peu partout, tout comme les pâtisseries, et bien sûr, l’art de savourer un bon café. Les rues de Vientiane regorgent donc de boulangeries, cafés ou de restaurants français disséminés à travers la ville.

cafés restaurants rue Vientiane

Alignement de cafés et restaurants dans une des rues principales de Vientiane.

Je vais pas vous mentir, je mange très peu Laotien lorsque je suis au Laos… c’est une cuisine assez proche de ce qu’on trouve en Thaïlande, du coup, je suis plus en mode « break ». Et outre la cuisine française avec les deux restaurants cités dans mon article (Tango et La Terrasse si vous êtes passé à travers), on y trouve pas mal de restaurant japonais ou italien, dont certains étaient juste délicieux (je pense à l’excellent PDR – Pizza da Roby).

Comme c’est aussi un pays producteur de café (notamment dans la région du célèbre plateau des Bolovens, plus au sud du pays), les laotiens aiment en boire et donc, comme son voisin Thaïlandais, on trouve des cafés un peu partout dans les rues de Vientiane. En revanche, pour en avoir testé plusieurs, pas évident d’en trouver un aussi bon qu’en Thaïlande.

Les spécialités locales

Histoire quand même de compléter, voici une liste de quelques plats typique du Laos :

  1. Laap (ou Larb)
    • Description : Il s’agit d’une salade à base de viande hachée (généralement du poulet, du bœuf, du canard ou du poisson), mélangée à des herbes fraîches, des épices, du jus de citron vert, et parfois des tripes, le tout servi traditionnellement avec du riz gluant.
    • Note : Le laap est souvent considéré comme le plat national du Laos, et sa fraîcheur et ses saveurs équilibrées en font une option très populaire. C’est un plat qu’on retrouve beaucoup en Thaïlande et notamment l’Issan, la région nord-est, justement frontalière du Laos.
  2. Tam Mak Hoong (ou Salade de papaye verte)
    • Description : Cette salade épicée est préparée avec de la papaye verte râpée, des tomates, des haricots longs, des arachides, de l’ail, des piments, du jus de citron vert et de la sauce de poisson.
    • Note : C’est un plat frais et piquant qui accompagne souvent d’autres plats laotiens. On l’appelle « Som Tam » en Thaïlande.
  3. Khao Piak Sen
    • Description : Il s’agit d’une soupe de nouilles de riz servie avec un bouillon, du poulet ou du bœuf, et souvent garnie d’oignons verts, de coriandre et d’échalotes frites.
    • Note : Ce plat est particulièrement populaire comme petit déjeuner ou comme repas léger.
illustration larb poulet lao bryon lippincott

Voilà à quoi ressemble un larb au poulet. Photo FlickR Bryon Lippincott.

Je pourrais aussi citer le Or Lam, sorte de ragoût aux légumes, le Mok Pa, poisson cuit avec de la pâte de curry et cuit à la vapeur en étant enveloppé dans une feuille de bananier ou encore le Ping Kai, du poulet grillé mariné dans une sauce à base d’ail, de citronnelle et coriandre, servi avec une sauce piquante.

Marchés locaux

Le marché le plus connu est le « Talat Sao« , ce qui veut dire marché du matin. C’est à la base un marché présent à Vientiane depuis les années 60. Talat Sao était un marché couvert plutôt typique, mais parce que la ville cherche à se moderniser, il a été entièrement rasé en 2015. Du coup, le nom de Talat Sao a été « transféré » à un immeuble voisin construit vers 2010, dans lequel on trouve de tout mais qui n’a rien à voir avec le Talat Sao original.

Du coup, à part le petit marché du soir rue Hengboun (il n’a pas de nom spécifique et est simplement répertorié « Night market with food » sur Google Maps), je n’en ai pas vraiment vu, même si j’ai déjà évoqué le Vientiane Night Market au bout du parc Anouvong.

petit marché soir rue vientiane

Petit marché du soir rue Hengboun.

Je profite de cette petite rubrique pour évoquer les centres commerciaux de Vientiane, dont j’ai eu la curiosité d’y jeter un œil. L’un d’eux, le Parkson, est tellement récent que seul le rez-de-chaussée est fini et une partie du 1er étage, le reste est encore désespérément vide…

En revanche, à défaut d’être entièrement ouvert, il donne un sentiment de modernité contrairement à son voisin, le Vientiane Center, qui, bien qu’ayant été construit il y a même pas 10 ans, n’a pas la même prestance. Je suis aller voir vite fait à l’étage, je cherchais de l’eau et me rendais à « food center » mais il fallait changer son argent pour obtenir des coupons, du coup flemme, j’ai finalement trouvé juste en face dans la rue…

Conseils Pratiques

Meilleure période pour visiter Vientiane :

Comme c’est une ville, dans l’absolu vous pouvez la visiter un peu toute l’année, après, cela sera évidemment plus agréable en saison sèche, qui s’étale de Novembre à début Mai. Mais si on détaille un peu les saisons, voici à quoi s’attendre :

De novembre à février (saison » fraîche » et sèche) :

          • Cette période est généralement considérée comme la meilleure pour visiter Vientiane en raison de son climat agréable, avec des températures plus fraîches (même si c’est relatif) et moins d’humidité.
          • C’est évidemment la haute saison touristique, donc attendez-vous à voir plus de monde et possiblement à des hébergements aux tarifs un peu plus élevés.

De mars à mai (saison chaude) :

          • Ces mois peuvent être chauds et secs, avec des températures dépassant souvent les 35°C.
          • Si vous pouvez supporter la chaleur, c’est une période où vous pourriez trouver moins de touristes et profiter de tarifs d’hébergement plus abordables.

De juin à octobre (saison des pluies) :

          • Vientiane reçoit de grosses quantité de pluie pendant ces mois, bien que les averses puissent être courtes mais intenses.
          • Si vous n’êtes pas dérangé par la pluie occasionnelle, cette période peut offrir des paysages luxuriants et verdoyants autour.
          • Les tarifs d’hébergement sont généralement plus bas pendant cette saison, et vous pouvez également profiter d’une atmosphère plus calme.
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Un beau ciel bleu de décembre à Vientiane.

Les transports à Vientiane

Bien que Vientiane possède un aéroport international, situé à seulement 5 km à l’ouest du centre-ville, et une nouvelle gare grâce au train rapide en provenance de Chine, il est probable que la majorité d’entres vous arrivent dans la capitale laotienne par bus.

La station de bus se trouve derrière le Talat Sao. Malheureusement, ce terminal, le « Talat Sao Bus Station-Laos« , demeure inachevé, reflétant en partie les défis économiques du pays. Si votre itinéraire prévoit de continuer vers la Thaïlande, notez que le guichet pour acheter les billets est situé à l’angle de la rue NongBone et du Boulevard Khouvien, à proximité d’une petite épicerie (vous pouvez consulter l’emplacement exact sur Google Maps).

Pour circuler en ville, vous aurez les traditionnels « Sam Lo », les tuk tuk locaux, dont il existe maintenant une version moderne, des tuk tuks électrique orange que je croisais un peu partout. Cependant, comme j’ai circulé qu’en scooter, je ne peux pas fournir d’informations détaillées sur les tarifs de ces tuk-tuks.

En parlant de scooters, je détaille davantage mon expérience dans un autre article. Cependant, un conseil pratique pour ceux qui envisagent de louer un scooter : prévoyez de laisser votre passeport en dépôt, même si cela peut sembler un inconvénient. C’est souvent la pratique courante pour garantir la location.

Après, dans l’absolu si vous êtes marcheur, c’est faisable de voir l’essentiel à pied, c’est d’ailleurs ce que j’avais fait lors de ma première visite de Vientiane il y a plus de 10 ans. Pour donner un ordre de distance, il faut à peine plus de 3 km pour rejoindre le That Luang, le site le plus éloigné du centre, depuis le Vat phra Kéo.

rue animée de vientiane

Où loger à Vientiane

Un article sur la visite de Vientiane ne serait pas complet évoquer les options d’hébergements.

J’ai déjà évoqué le petit guesthouse testé il y a 10 ans, le Heuan Lao Guesthouse, avec le petit monsieur et ses chats, et s’il reste une option pas cher valable, de par son côté légèrement excentré et sa propreté pas toujours irréprochable, je vais plutôt vous aiguiller vers les deux derniers testés.

Comme je restais une semaine, plutôt que de rester dans un seul hôtel et parce que j’hésitais pas mal entre deux au moment de finaliser mon choix, je me suis dit simplement, pourquoi ne pas les tester tous les deux ! J’ai juste privilégié le 2e car il était moins cher, en découpant deux nuits au premier et le reste (4 nuits), au second.

Phongsavath Boutique Hotel

Note : 8,8/10

Budget : à partir de 32 €

Situé dans une petite rue très proche de plusieurs restaurants, l’accueil était courtois, la chambre, quoiqu’un peu veillotte (je suis pas fan du bois dans les chambres) était spacieuse et fonctionnelle.

Moonlight Champa

Note : 8,4/10

Budget : à partir de 20 €

Situé dans une petite rue plutôt calme, face à un hôtel de luxe, l’accueil était chaleureux et même personnalisé (un panneau placé à l’entrée), la chambre plutôt étroite mais restant confortable, avec la petite salle de bain propre.

Si je devais résumer, le premier hôtel était un peu plus « classe », spacieux, avec petit-déjeuner certes assez basique mais suffisant, mais du coup, plus cher, presque le double comparé au Moonlight.

Quant à ce dernier, la chambre est assez petite, mais accueil plus chaleureux, deux fois moins cher et sans petit-déj.

Pour trouver pleins d’autres options, vous pouvez donner un coup de pouce au blog en réservant votre hébergement via l’outil de recherche ci-dessous :

Conclusion

Vientiane ne plaira pas à tout le monde, je sais que beaucoup la trouve trop « ennuyeuse », car elle dégage un sentiment d’il y a pas grand chose, d’autant que malheureusement pour elle, tout est finalement assez moderne dans les attractions puisque tout a été reconstruit ou presque…

Bien que ce soit la plus grande ville du pays, elle dégage quelque chose d’assez paisible, surtout si vous êtes d’ordinaire plutôt citadin et habitué aux grandes métropoles dynamiques. Moi qui habite une ville qui bouge comme Bangkok, depuis 15 ans, la différence est flagrante.

Pour autant, y’a quand même quelques attractions qui méritent, comme toute capitale finalement, de s’y arrêter au moins 2/3 jours. Que ce soit votre point de chute à l’arrivée ou au passage entre le nord et le sud du Laos, Vientiane devrait quand même faire partie de votre itinéraire au Laos. C’est une ville qui devrait justement plaire à ceux qui fuient les grosses mégalopole asiatique, parfois déroutante, trop vibrante et bruyante (ou ceux qui n’aime pas les trop grandes villes tout court).

Vientiane, c’est presque comme un gros village, ou à défaut, une petite ville de province, un équilibre entre un choix suffisant de cafés, restaurants, hôtels ou même massages, de quoi s’occuper avec des attractions d’importance nationale, mais un aspect global restant tranquille et posé pour ne pas perdre les pédales. Et il vaut mieux en profiter car cela reste une capitale, donc on sent une envie de se développer et si on reste loin d’une Kuala Lumpur ou Singapour

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Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers toute l'Asie. Je partage mes récits, photos, conseils sur la vie d'expatrié en Thailande et sur les pays d'Asie, pour ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie (ou ceux qui veulent rêver tout court ;-)

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