Quand on pense à Singapour, on a tendance à l’associer à une ville chère, où le luxe prédomine, on pense ville tout court, centre financier et autre images un peu caricaturale et pas toujours attirante sur ce petit pays d’Asie atypique.
Pourtant, si on commence à creuser, on s’aperçoit que l’île et cité-État qu’est Singapour est très soucieuse de son environnement et ne se développe pas au prix d’une insouciance envers la nature. Car la cité, que l’on surnomme volontiers la ville jardin, mets beaucoup d’efforts afin d’offrir des espaces verts et préserver ses espaces naturels, aussi limités soient-ils.
Et si la Marina attise tous les regards, avec cet hôtel de luxe offrant une vue imprenable sur le centre depuis sa piscine perchée, c’est surtout le superbe jardin derrière, Gardens by the Bay, qui mérite un coup d’œil pour avoir un aperçu du savoir faire local en terme d’urbanisme moderne et écologique à la fois.
Singapour, ville verte
C’est un constat mérité et pour cause, si on prend le prorata des espaces verts disponible par habitant (environ 5 millions à Singapour), ces derniers disposent de 66 m².
Pour comprendre un peu l’échelle, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) préconise un minima de 9 m² par tête afin d’offrir un minimum de « confort » à ses habitants (et leur permettre de respirer). Bangkok par exemple, avait un chiffre à 3,3 m² seulement il y a quelques années ! Et si elle a fait des efforts ces dernières années, portant ce chiffre à un peu plus de 6 m², soit le double, on est encore 50 % en deçà du minimum…
Paris, pour situer, est à 11,5 m², décent mais trompeur, car c’est pour beaucoup grâce à l’intégration du bois de Vincennes et surtout du bois de Boulogne, autrement on arrive à seulement 5,8 m² par habitant dans le centre.
Alors après les chiffres divergent selon les méthodes de calculs, on voit souvent apparaître des ville comme Reykjavik, Auckland, Bratislava ou Sydney comme les villes plus vertes. Tandis que si on cherche ce même chiffre d’espace vert par habitant, on voit que Sydney par exemple, n’aurait à ce jour « que » 18 m², bien loin derrière Singapour qui bizarrement, ne figure dans aucun classement de ces villes vertes que j’ai pu trouver en rédigeant cet article.
Ce qu’il faut retenir, c’est que la ville a des ambitions, être une ville résolument moderne, propre et soucieuse de ses habitants. Singapour a compris que se développer peut se faire sans pour autant sacrifier ses espaces verts. Elle est un modèle en Asie, car clairement, de ce côté-là, il y a beaucoup de progrès à faire dans les principales métropoles d’Asie du Sud-est. La seule qui est également une bonne élève étant Kuala Lumpur (étonnamment !), avec 44 m² d’espaces verts.
Singapour a beaucoup à offrir en terme de bien-être pour ses habitants et du coup, pour ses visiteurs aussi. C’est pourquoi visiter Singapour s’avère quand même intéressant pour ceux qui ne sont pas fan des grandes villes, car elle allie parfaitement acier, buildings et une nature généreuse.
The Southern Ridges
Histoire d’être précis quant à ma vision de cet article, soyons concis, il ne s’agit pas là de résumer tous les espaces verts dont la ville disposent, déjà, ce serait un peu long à rédiger et ce serait aussi long à tous les explorer en amont …
Non, l’idée ici est de vous exposer simplement ce que j’ai pu voir en une journée, lorsque j’ai eu l’occasion de revenir à Singapour et consacrer du temps aux visites. C’est donc plus axé nature, quand la première fois, j’avais surtout visité les différents quartiers composant la ville.
J’ai aussi pris une journée pour aller jeter un œil aux petites îles alentours qui font aussi partie du pays, notamment St John et Kusu mais aussi Pulau Ubin, qui dévoile une autre facette de Singapour, sympa pour une escapade à vélo.
Et on en vient d’abord au « Southern Ridges« , qui peut se traduire par « les crêtes du sud ». Car cet ensemble de parcs est, en effet, situé sur une zone en hauteur, formée par plusieurs collines au sud de Singapour.
Et si je voulais commencer par là, c’est parce que ça illustre bien les accomplissements de la ville dans la façon d’offrir des espaces verts conséquents. Car le « Southern Ridges », c’est un parcours de 10 km, passant à travers la forêt et connectant pas moins de 4 parcs ensemble : Mount Faber Park, Telok Blangah Hill Park, Hort Park et Kent Ridge Park. La balade pouvant s’étendre jusqu’au Labrador Nature Reserve, au bord de mer.
Henderson Waves
Et on commence par l’un des points iconique de cette balade, le pont piéton nommé Henderson Waves. Henderson est le nom de la route passant en dessous (elle-même nommée d’après le botaniste écossais Murray Ross Henderson, conservateur de l’herbier des jardins botaniques de Singapour à partir de 1924) et Waves signifie vague en anglais.
Le terme fait simplement référence à l’architecture en forme de vague de cet édifice suspendu à 36 m au-dessus du vide. Outre son esthétisme évident, mis en valeur par ses formes et l’utilisation importante du bois, sa fonction première est de relier les parcs du mont Faber à celui de Telok Blangah Hill.
Sa position en fait aussi un excellent point de vue sur cette partie Sud de Singapour. C’est un lieu privilégié par les locaux pour venir flâner le week-end, puisqu’on y trouve comme des aménagements sur les côtés pour s’asseoir. Pour notre part, c’est un jeune couple de futur marié qu’on croisait là pour y faire ces photos de pré mariage.
Telok Blangah Hill Park et le Forest Walk
Après avoir passé bien 10 min sur le pont, on s’engageait de l’autre côté sur le « Forest Walk », un chemin menant au parc suivant de la colline de Telok Blangah.
Cela nous faisait redescendre jusqu’au niveau d’un parking, via un chemin bordé d’arbres (d’où le nom de Forest Walk), zone où il est possible d’y rencontrer des singes. Si pour notre part, on n’en rencontrait pas (bon en Thaïlande, on est habitué à en voir donc ce n’est pas bien grave), on remontant sur l’autre colline et on tombait sur un ancien manoir, Alkaff Mansion.
The Alkaff Mansion
Cette demeure, construite en 1918, servait de villégiature à la famille Alkaff avant d’être abandonné après la Seconde Guerre mondiale. Elle servit ensuite de quartier général pour la World Buddhist Society dans les années 70/début 80 avant de devenir un restaurant réputé mélangeant la cuisine hollandaise et indonésienne au début des années 90.
Ce dernier cessa ses activités en 2003 et fut un temps revenu aux mains du gouvernement avant de redevenir un restaurant, italien cette fois, entre 2011 et 2016.
Au moment de notre passage, ce dernier étant donc inutilisé bien qu’on voyait quelques travaux en cours. Et pour cause, aujourd’hui (depuis mai 2019) c’est devenu non pas un restaurant, mais un ensemble de projets. Cela inclut quand même un nouveau restaurant (espagnol pour changer, le UNA) ainsi qu’un bar (le Txa) et un café (le Wildseed Cafe).
Le chemin dans la canopée
C’est juste après avoir passé le manoir qu’on empruntait ce chemin. Ce dernier fait passer à travers une zone de forêt dite « secondaire ». Ici, grâce à la plateforme surélevée arpentant la colline, vous pouvez voir une variété de flore et observer les oiseaux dans leur habitat naturel. Le chemin serpente dans les bois d’où l’on peut apercevoir, par les « trous » dans le feuillage, quelques vues sur les immeubles nous entourant, nous rappelant quand même que oui, nous sommes toujours bien en ville.
Si l’on poursuivait le long de ce chemin, on aurait pu continuer jusqu’au niveau du pont de l’arche d’Alexandra, autre pont piéton reliant Telok Blangah Hill Park aux jardins d’HortPark (« Hort » étant le diminutif d’horticulture). Cette partie est un ensemble de jardins ayant plusieurs thèmes (balinais, jardin aquatique, légumes, etc.), qu’on ne verra pas, car on revenait sur nos pas pour cette fois se rendre en haut de la colline de Telok Blangah, qu’on venait de passer.
N’ayant pas toute la journée à consacrer aux crêtes du sud, je me disais qu’on avait déjà vu la moitié. Cela nous donnait déjà une bonne idée de l’endroit.
Top of Telok Blangah Hill Park
Si je tenais à aller là avant de poursuivre notre balade côté Mont Faber, c’est parce qu’il y a le point culminant de la zone Est des Southern Ridges. Le flanc de la colline est construit selon un système de jardins circulaires en terrasse (lui donnant le nom de Terrace Garden) et parsemé de bougainvilliers. J’imagine que c’est très beau lorsqu’elles sont bien en fleurs, mais là, malgré la présence d’un jardinier à l’œuvre, force est de constater que le site avait piètre allure.
Quant à la belle vue sur 360° promise par le site officiel, c’était quand même somme toute décevant, cette dernière étant pas mal bouchée par les arbres. Jitima ne loupait rien du coup, vu qu’elle avait eu la flemme de monter les quelques marches jusqu’au sommet (bon faut dire aussi que j’y montais juste pour faire des photos et qu’on repartait d’où on venait juste après).
Mount Faber
Après avoir retraversé le Henderson Waves, nous étions donc du côté du parc « Mount Faber ». Ce parc de 56 hectares est l’un des plus vieux de Singapour. Il existait donc bien avant d’être intégré au Southern Ridges.
Si on passait à côté de son pic, le Faber Point (on ne peut pas tout voir), on poursuivait jusqu’à la station du téléphérique. Car oui, on y trouve un téléphérique, opérationnel depuis 1974. Ce dernier reliant le Mont Faber à Sentosa, la fameuse île dédié à l’amusement (où se trouve notamment l’Universal Studios Singapore).
À l’origine, je prévoyais justement de l’emprunter pour m’y rendre mais comme c’est pas trop son truc à Jitima, je me rabattais sur l’option B, à savoir revenir vers le métro et rejoindre Gardens by the Bay vers la Marina.
Mais avant de faire ça, on passait une zone d’où l’on pouvait voir la partie jungle épaisse du Mont Faber. En effet, la colline est ici partiellement recouverte d’une forêt tropicale humide. La végétation sur la pente aide à stabiliser le terrain en plus d’embellir le parc.
Arrivée à la station, on ne loupait pas de faire sonner la cloche surnommée « Bell of Happiness », la cloche du bonheur ! Cette cloche, datant de 1910, provenait d’un navire polonais, le Dar Pomoza. C’était un célèbre grand voilier polonais qui entraînait de jeunes marins d’élite pour les courses internationales. La cloche avait été initialement offerte à Sentosa en 1992. Puis en 2012, elle a été déplacée au Mont Faber où elle trône depuis avec à côté, un mur de petites clochettes à vœux.
Elle se trouve dans ce qu’on appelle aujourd’hui le jardin « des promesses heureuses » du Faber Peak. Selon la croyance populaire locale, les visiteurs et les jeunes mariés, en sonnant conjointement la cloche, seraient bénis pour toujours, apportant un bonheur, une paix et une harmonie éternels (rien que ça !).
Après ce moment « divin », on hésitait à ce poser au Faber Bistro pour admirer la vue (soit dit au passage, au moment de la rédaction de cet article, j’ai vu que l’établissement est définitivement fermé…) mais vu le prix des boissons, et notre timing, on décidait de poursuivre, malgré une certaine fatigue arrivant, à force de marcher.
Pour rejoindre le métro, au niveau de la station Harbour Front (NE1 de la North Eastern Line), on terminait cette balade au Southern Ridges en longeant un chemin puis des escaliers passant à travers les bois, en suivant le Marang Trail.
Gardens by the Bay – Les jardins de la baie
Situés juste derrière l’imposant hôtel de luxe et sa mythique piscine dominant la baie (Marina Bay Sands), Gardens by the Bay est l’autre landmark indissociable de cette baie située au sud de Singapour.
C’est d’ailleurs en passant derrière l’hôtel que j’arrivais vers le parc, en sortant de la station de métro Bayfront (CE1 de la Circle Line). Je traversais le Dragonfly Bridge qui offre un bel aperçu de l’étendue des jardins.
Le parc, ouvert depuis 2012 (après 5 ans de travaux), couvre une surface de plus de 100 hectares, à proximité du port principal de Singapour. Son attraction principale réside dans ces structures métalliques s’apparentant à des sortes de grands arbres, appelés d’ailleurs « Super Tree », super arbre donc.
Ces derniers, au nombre de 18 et hauts comme des immeubles de 16 étages (bon ça varie puisque ces derniers font entre 25 et 50 m pour les plus hauts), sont réparties sur la surface du jardin (en gros sur 3 zones différentes). Ils cachent un bijou de technologies, permettant d’alimenter la climatisation à certains autres bâtiments du parc et alimentent en énergie solaire le spectacle son et lumières présenté aux visiteurs à la nuit tombée (auquel j’ai assisté aussi).
Ils abritent surtout chacun 150.000 plantes représentant 600 espèces différentes, une véritable concentration de biodiversité ! Avec leur allure futuriste, on les compare souvent à l’univers d’Avatar et ce fut effectivement mon ressenti en arrivant face à ces géants.
Si les jardins extérieurs sont libres d’accès, certaines zones sont payantes. À commencer par le pont suspendu entre deux super arbres, l’OCBC Skyway. Cela donne une vue plongeante sur l’ensemble du parc et un aperçu des immeuble du centre-ville, sans compter le Marina Bay Sands, qui trône non loin de là.
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Gardens by the Bay de nuit : le spectacle son et lumière (Garden Rhapsody)
C’est concrètement le lendemain que je revenais à Garden by the Bay pour assister au petit « spectacle » son et lumière. Jitima avait dû rentrer dans l’après-midi à Bangkok et j’étais donc allé voir les îles ce jour-là. Avant la tombée de la nuit, j’en avais profité pour me rendre au Cloud Forest Dome, qu’on n’avait pas eu le temps de voir ensemble la veille (et dont je parle juste après), faute de temps. Comme le suggère les photos juste au-dessus, on est arrivé en fin d’aprèm, avant la tombée de la nuit, mais on n’est pas resté voir le show ce soir là car on était crevé après avoir marché toute la journée.
Le meilleur spot a priori pour voir ce show, c’est sur la plateforme dominant le Supertree Grove (le principal super arbre de 50 m de haut) à côté du « Secret Life of Trees ».
C’est d’ailleurs là qu’étaient positionnés tous les enthousiasmes de la photographie du soir. N’ayant pas de trépied, je me suis contenté d’une rambarde pour faire mes photos.
Concrètement, le spectacle consiste en un jeu de lumières dont les couleurs changes au son du rythme d’une musique. Rien d’extravagant en soi, mais il faut admettre que l’ambiance de nuit vaut aussi le coup d’œil, c’est très photogénique et il fait moins chaud.
Cloud Forest et Flower Dome
Gardens by the Bay, en plus des jardins à l’extérieur, englobe deux serres monumentales encerclées par des dômes que vous ne pourrez pas louper. Ces deux dômes sont autosuffisants dans le sens où les turbines à vapeur, permettant de maintenir la température idéale, fonctionnent avec les déchets organiques revalorisés.
La première, appelée Flower Dome, est, comme son nom l’indique, dédié aux fleurs (et aux plantes dans le sens large). Ainsi, elle accueille pas moins de 250 000 espèces de plantes rares et issues des quatre coins du globe.
Par faute de temps et ayant quand même un budget limité, je ne visitais pas cette dernière. Je me dirigeais du coup vers la seconde, intitulée Cloud Forest.
Cette serre reconstitue un climat et un écosystème montagnard sur une surface de près d’un hectare. Et pour ça, quoi de mieux que de « simuler » une montagne physiquement ! En effet, en rentrant dans la serre, vous êtes accueilli par cette butte géante recouverte de plantes et végétations ne poussant normalement qu’à 2000 m.
Du haut de son sommet, culminant à 35 mètres, se jette la plus haute cascade intérieure du monde (qui tombe de 30 m). Voilà qui pose le décor. Même si tout ceci est artificiel, autant dire que ça en met plein les yeux. Rien que le fait d’être entouré par cette fraîcheur est agréable quand dehors, il fait typiquement chaud toute l’année (la température intérieure est maintenue entre 23°C et 25°C).
Le site se divise en plusieurs zones, centralisés autour de la « montagne ». On accède au sommet via un ascenseur et on arrive dans le jardin appelé « Lost World« . Sur les étages en dessous, vous aurez deux plateformes surélevé permettant d’avoir une vue plongeante sur le dôme, le Cloud Walk, plus haut, et le Tree Top Walk, plus en contre-bas.
Si vous prenez bien votre temps, vous pouvez facile y passer 45 min voire 1h.
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Quelques autres suggestions
Pour terminer cet article, je tenais à donner quelques pistes et d’autres lieux à explorer. Histoire d’enfoncer le clou que oui, Singapour ce n’est pas qu’une ville faites d’immeubles sans âme comme je viens en partie de le démontrer.
Bon, je sais qu’au début, je ne voulais pas m’étaler pour rester concentrer sur ce que j’y ai vu, et j’ai tâché de pas trop en rajouter, mais c’est plus fort que moi de vous partager ce bonus, que je ne manquerai pas de visiter une prochaine fois !
Réservoir MacRitchie
C’est le parc généralement le plus populaire pour observer la faune et flore locale parmi lesquels des singes, varans, et même des colugos si vous êtes chanceux (un genre de lémurien volant). Centrée autour d’une réserve d’eau, la plus grande de Singapour, MacRitchie Reservoir offre de nombreux sentiers de randonnée, dont le Treetop Walk, un pont suspendu de 250 mètres de haut qui amène les visiteurs au-dessus de la canopée. Il est aussi de profiter du lac en louant des canoës et de kayaks.
Réserve naturelle de Bukit Timah
La réserve naturelle de Bukit Timah est la plus ancienne et la plus grande réserve forestière de Singapour. Cette dernière est située à côté du réservoir de MacRitchie, uniquement séparée par une route. On y retrouve donc une faune similaire, qui regroupe pas moins de 40 % des espèces de Singapour (plantes et animaux inclus).
La réserve possède également de nombreux sentiers de randonnée ainsi que de quoi faire de l’escalade et du VTT, donc propice pour ceux qui aime se dépenser. C’est aussi là que se trouve le point culminant de Singapour, accroché vous, ça monte à … 163 m…
Les jardins botanique de Singapour
Les jardins ont ouverts leurs portes en 1859, ce qui en fait l’un des plus anciens parcs de Singapour. Ils abritent plus de 10 000 espèces de plantes et est l’un des meilleurs centres de recherche et d’élevage d’orchidées au monde. Ils sont une ode à la nature et une véritable bulle naturelle à deux pas des grands magasins d’Orchard Road.
Des qualités reconnues puisque le site a par ailleurs été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2015.
Les jardins botaniques sont ouvert de 5h à minuit tous les jours et l’entrée au parc est gratuite donc aucune raison de se priver.
Sungei Buloh Wetland Reserve
Je terminerai par mentionner les « wetland », comprendre par la, une zone humide de Singapour. Elle est située tout au nord sur le bord du détroit de Johor, séparant Singapour de la Malaisie voisine.
C’est une zone couverte par de la mangrove avec des chemins aménagés pour circuler autour. Vous pourrez d’ailleurs voir les tours dépassant de l’autre côté en Malaisie depuis l’Eagle Point, qui donne sur le bord de mer. Là, vous pourriez apercevoir des limules et des gobies (appelés aussi « mud skippers » en anglais), ce sont des poissons qui marchent et se déplacent à la surface de l’eau vaseuse (mud signifie « boue »).
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