Petit aperçu de la campagne Thailandaise en Issan à Prasat (près de Surin)
En ces fêtes de fins d’années nous décidions d’aller faire un tour dans une région de Thaïlande que nous connaissons peu : l’Issan, ce vaste espace de terres agricoles situé dans la partie nord-est du pays.
Plus exactement nous voulions nous rendre dans la province d’Ubon Ratchathani rejoindre les bords du Mékong et son « canyon » local connu sous le nom de Sam Phan Bok, ce qui veut dire littéralement, les 3 000 « trous », formés avec l’érosion de la roche face au puissant courant du fleuve dont le niveau fluctue beaucoup en fonction de la saison, donnant donc libre cours à dame nature pour des sculptures fabuleuses.
Retour en Issan, la campagne Thailandaise par excellence
Mais plutôt que de tracer les 600km séparant Bangkok d’Ubon Ratchathani nous préférions nous arrêter en route. En l’occurrence dans la région de Surin, ayant un ami tenant un petit resort dans le coin je me disais que c’était une bonne occasion d’aller faire coucou depuis la dernière fois que j’étais venu, lorsque nous étions allés au festival des éléphants de Surin, il y a 4 ans de cela.
Nous débarquions donc au Ban Naa Cottage de mon ami Alban et sa chère épouse (avec son français impeccable) à Prasat, petite commune à 30km au sud de Surin, après 400km de route. A noter au passage que toute la région de l’Issan faisait partie de l’empire Khmer (aujourd’hui le Cambodge) et qu’il y a donc pas mal de vestiges de cette époque et de nombreux temples de style Khmer réparties sur une large zone en Thaïlande.
La culture Khmer en Thaïlande
La culture et la langue régionale sont d’ailleurs très influencées par cette origine. Prasat, le nom même de la commune est un mot d’origine khmer signifiant palais et qui en Thaïlande désigne tout simplement les anciens édifices khmers en général.
N’y faisant qu’une halte d’une nuit pour cette année nous ne verrons pas grand-chose en dehors d’un tout nouveau temple en marbre, construit au milieu d’un petit village des environs. La route y menant depuis la route principale n’est pas encore goudronné et le site n’est pas encore ouvert au public mais le temple en question, mélangeant un style moderne Thaï et Khmer à l’ancienne a bénéficié d’un budget conséquent, sponsorisé entre autre par le prince héritier lui-même afin de booster notamment l’attractivité de la région.
Le lendemain nous reprenions la route 24 direction Ubon Ratchathani mais là non plus on ne prendra pas le chemin le plus court !