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Après notre passage à Andong pour voir le village historique d’Hahoe, nous débarquions à Gyeongju, notre avant-dernière étape avant Busan, qui complétait notre traversée de la Corée du Sud. Gyeongju c’est près de 1 000 ans d’histoire concentré dans une vallée entourée de montagnes. Capitale du royaume de Silla dès 57 avant notre ère, l’un des trois royaumes originel de l’ancienne Corée, elle deviendra le centre politique de la péninsule coréenne unifiée, toujours sous le nom de Silla et restera un pôle majeur dans l’histoire du pays jusqu’à la prise du pouvoir du royaume de Goryeo qui dominera le pays pendant les quatre siècles suivant.

Gyeongju, c’est donc une concentration de sites historiques et notamment une quantité importante de tombes royales qui se visitent facilement à vélo, notre mode de transport pour cette étape. Deux jours sont un minimum pour parcourir cette ville qualifiée de musée à ciel ouvert, aussi surnommée « cité d’or » de par les nombreux bijoux et objets de pouvoirs en or magnifiquement travaillé retrouvé dans les multiples terrains de fouilles.

1er jour à Gyeongju

Pour cette première journée, on décidait de se concentrer sur les sites les plus éloignés. L’objectif était d’aller voir les deux principaux de Gyeongju, inscrits au patrimoine de l’Unesco : la grotte de Seokguram et le temple de Bulguksa. Cela allait déjà nous remplir une bonne partie de la journée mais le côté pratique des lignes de bus, c’est qu’on pouvait facilement s’arrêter voir d’autres attractions au passage. En effet, la ligne de bus 10 permet de se rendre au temple de Bulguksa, et passe devant un petit temple notable, le Bunhwangsa. Au retour, il emprunte une route différente et passe alors devant l’étang de Wolji (vous pouvez faire l’ordre inverse en empruntant à la place le bus 11 qui fait ce même parcours à l’envers).

Bunhwangsa

Comme c’était sur la route, pourquoi se priver ! Mais je voulais surtout m’arrêter à ce petit temple parce qu’il abrite l’air de rien la plus ancienne pagode datée du royaume de Silla. Le temple, trésor national n°23, a en effet été construit dès 634. S’il peut paraître de taille modeste, Bunhwangsa (qui se traduit par « Temple impérial parfumé ») comptait parmi les quatre principaux temples du royaume de Silla utilisé par l’État pour demander au Bouddha de bénir le royaume. Il est d’ailleurs non loin des ruines d’un temple d’importance, le Hwangnyongsa, qui comportait une pagode en bois de 9 étages et couvrait une surface de 8 hectares à l’Est de la cité.

pagode temple bunhwangsa gyeongju

Son principal intérêt réside donc dans sa pagode en pierre, une structure qui aujourd’hui ne compte plus que 3 étages, mais des traces écrites évoquent une imposante pagode à 9 étages à l’origine. Sa destruction partielle date essentiellement de la période des invasions japonaises entre 1592 et 1598 (appelée guerre Imjin). On peut d’ailleurs entr’apercevoir les morceaux effondrés dans la pagode à travers l’une des grandes ouvertures visible sur chaque côté de la tour. Chacune de ces portes est gardée par deux statues appelées « Geumgan-yeoksa » (qu’on peut traduire par « les puissants hommes de diamant »), l’une d’elles laisse aussi entrevoir une petite statue de Bouddha à l’intérieur. On trouve également des statues de lion sur chaque côté de la plateforme sur laquelle repose la pagode.

Des excavations et une tentative de travaux de rénovation en 1915 par les Japonais ont permis de trouver de nombreux artefacts parmi lesquels des objets précieux tels que des ornements en or et en pierre, des pièces de monnaie, des ciseaux et une aiguille (ces derniers ayant certainement appartenu à un membre de la famille royale). Ils trouvèrent également un « sarira », un reliquaire contenant des cendres d’un prêtre important.

En dehors de la pagode elle-même, il y a un bâtiment en bois, décoré à l’extérieur avec des peintures murales à moitié effacées. Comme je ne trouve aucunes infos sur ce dernier, je ne sais pas s’il est d’époque ou pas, mais ce qui peut donner une idée, c’est la statue de Bouddha debout (3,5 m) située à l’intérieur. Appelé Bhaisajyaguru ou Bouddha de la médecine, ce dernier tient dans sa main gauche un bol médicinal et daterait de 1774 (époque de Joséon).

Autre relique notable, un puits en pierre au nom imprononçable (Essayez pour voir : Hogukyongbyeoneojeong, aussi connu sous le nom de Samnyongbyeoneojeong, oui c’est pas mieux…). Ce puits est petit, mais possède une base atypique de forme octogonale et symbolise « l’essence du Bouddhisme ». D’après la légende, il contiendrait les trois dragons protecteurs du royaume de Silla (dans un puits car changés en poissons).

En tant que tel, le site a son charme, c’est calme et pas mal ombragé avec des arbres parsemés dans la cour entourant le temple, son seul « défaut » est qu’il est un poil isolé par rapport au reste des attractions même si ça reste relatif puisqu’il y a de l’ordre de 2 km seulement. Ça restait une mise en bouche intéressante avant de passer au gros des attractions avec les deux inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

Comment s’y rendre : bus 10 ou 16 accessibles depuis le centre-ville au Gyeong ju Express Bus Terminal

Horaires d’ouverture : tous les jours 8h00 – 18h00

Tarif d’entrée : Individuel : Adultes (19-64 ans) : 1 300 wons / Adolescents (13-18 ans) : 1 000 wons / Enfants (8-12 ans) : 800 wons

Grotte de Seokguram et temple de Bulguksa

Je regroupe les deux car d’une part, ils sont proches l’un de l’autre, et les deux ont été classés conjointement par l’Unesco en 1995. Ils sont situés à 1 h de route du centre de Gyeongju, donc entre l’aller-retour et les visites sur place de chaque, comptez une bonne demi-journée pour voir ce duo. Il y a d’abord la grotte de Seokguram, nichée dans les hauteurs de la petite montagne de Toham, connue pour sa superbe statue de Bouddha debout en granite. Enfin, au pied de cette même montagne, il y a l’imposant temple Bulguksa, avec sa façade et escaliers en pierre ainsi que les deux principales pagodes de la cour centrale.

Ces deux sites sont des exemples d’architecture typique Coréenne, à l’apogée de l’époque du Silla unifié (milieu du VIIIe siècle). Je ne vais pas détailler plus pour ces attractions majeures de Gyeongju puisque j’ai écrit un article dédié visible ici :

J’ajouterai juste pour comprendre le rythme de notre journée, que c’est après la visite de la grotte qu’on prenait vite fait notre pause-déjeuner à proximité du temple de Bulguksa.

Comment s’y rendre : bus 10 ou 11 depuis le centre-ville jusqu’au temple Bulguksa puis bus 12 pour rejoindre la grotte.

Horaires d’ouverture : en semaine = 9h00 – 17h30 | weekends et jours fériés = 8h00 – 17h30

Tarif d’entrée : Individuel : Adultes (19-64 ans) : 6 000 wons / Adolescents (13-18 ans) : 4 000 wons / Enfants (8-12 ans) : 3 000 wons

L’étang de Wolji et le palais de Donggung

Dernière visite du jour, avec je dois dire un timing plutôt parfait, car ce site est plus réputé à visiter le soir au coucher de soleil. On arrive sur place peu après 16h30, le soleil se couchant vers les 17h30. Cela nous laissait le temps de découvrir le site de jour dans un premier temps, avant d’apprécier les lumières du soir ensuite. Sachant qu’il peut y avoir du monde (et les places apparemment limités), il était préférable d’être dans l’enceinte du site avant le rush de fin de journée.

En tant que tel, il n’y a pas beaucoup de structures visibles aujourd’hui, car le palais Donggung a été abandonné à la chute du royaume de Silla et tomba en ruine. Ce palais secondaire était utilisé par le prince héritier du royaume de Silla. Il servait également de lieu de banquet pour les événements nationaux importants et les visiteurs de marque. L’étang le jouxtant a été créé en 674, dans le coin nord-est du complexe royal de Banwolseong dans lequel il était intégré.

etang wolji gyeongju coree du sud

De ce que j’ai compris, le site a entièrement été refait après les importantes fouilles démarrées dans les années 70, jusqu’au milieu des années 80. Ces excavations ont permis de mettre à jour une abondance d’objets uniques dont un grand nombre de tuiles, matériaux de construction divers, des poteries, figures de Bouddha en bronze doré, bijoux, et de nombreux accessoires et autres objets de la vie quotidienne. En tout, c’est pas moins de 33 000 pièces historiques qui ont été découverte ici. C’est également pendant ces travaux que des systèmes de voies d’eau ont été remis en état, que l’étang a été dragué, qu’on a reconstruit les murs en pierre l’entourant. Concernant les autres bâtiments qui composaient ce palais, on n’en voit que les fondations malheureusement et seules 3 petites structures bordant le lac ont été reconstruites. Ces dernières abritent d’ailleurs quelques-unes des pièces retrouvées dans la zone et nous ont heureusement occupés un peu, car autrement, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent niveau architecture.

L’essentiel du site aujourd’hui correspond à l’étang Wolji, un bassin de 200 m de long avec 3 petites îles et des petites collines aménagées en jardin sur la zone Est. Historiquement, cet étang a été appelé « Anapji » notamment au XVIe siècle puisque c’est sous ce terme qu’un document de l’époque Joseon fait mention du site. Mais dans les années 1980, un morceau de poterie va remettre en question ce nom étant donné qu’on pouvait y lire une gravure avec les lettres « Wolji » (un étang qui reflète la lune), révélant le véritable nom de l’étang.

En gros, on avait fait le tour de l’essentiel à voir en moins de 30 minutes. Il restait donc environ 30 autres minutes avant le coucher de soleil, le clou du spectacle étant surtout à la nuit tombé, car les Coréens viennent en ombre prendre des photos du site avec l’éclairage de nuit. Comme après tout on était là et qu’on avait rien de prévu ce soir là, je proposais de rester et de se poser un peu plus loin avec une belle vue sur l’étang, histoire d’anticiper le moment populaire en ayant une place de choix.

Sur le moment, ça ne nous donne pas tant l’impression que ce soit la cohue même si on a constaté le lot de selfies être pris à côté de nous. C’est surtout en revenant au niveau de la sortie principale qu’on s’est aperçu de l’effervescence du lieu la nuit. Beaucoup de familles sont présentes et les vendeurs sont également de sortie. Vendeur de quoi me direz-vous ? Et bien manifestement le truc ici, c’est de déambuler avec son ballon à LED coloré pour parfaire les photos dans ce décor historique illuminé. De quoi voir un bout du quotidien d’une soirée familiale à Gyeongju, sachant, petite précision, qu’on était un vendredi soir.

De ce que je me souviens, on se contentait de grignoter en achetant des cochonneries à la supérette proche de notre hôtel en guise de dîner, oui je sais, pa sbien… Se faisant, ça nous rappelait qu’on est bel et bien dans un quartier à « love hotel » car on passait devant un distributeur…. de tenues sexy… (entre 7 et 14 € quand même !)

distributeur rue love hotel gyeongju

Comment s’y rendre : bus 11 depuis le centre-ville ou 10 depuis le temple Bulguksa.

Horaires d’ouverture : 9h00 – 22h00 (dernière admission 30 minutes avant)

Attention ! c’est une attraction populaire en soirée, il peut être préférable de prendre les tickets à l’avance.

Tarif d’entrée : Individuel : Adultes (19-64 ans) : 3 000 wons / Adolescents (13-18 ans) : 2 000 wons / Enfants (8-12 ans) : 1 000 wons

2e jour à Gyeongju

Je triche un peu sur le titre, car dans notre cas, on est en fait resté deux nuits certes, mais on disposait en réalité que d’une journée et demie pour visiter la ville avant de prendre le bus pour Busan. En conséquence, c’était une journée bien remplie puisqu’on voulait voir l’essentiel avant de revenir à la station de bus. Pour éviter de nous presser, on a décidé de faire le check-out tôt le matin et de laisser nos valises dans une consigne à la gare routière dans la foulée. Pour autant, on avait un peu de marge de manœuvre puisqu’on avait réservé un bus à 14 h.

Hasard du choix, notre hôtel était idéalement situé, à seulement 400 mètres d’un loueur de vélos. Ce n’était à vrai dire même pas prévu, car vu les distances, je pensais à l’origine tout faire à pied. Plus qu’une tentation, on s’est dit que ce serait quand même plus pratique pour explorer les environs de manière plus efficace, étant donné le temps limité qu’on avait. Je n’ai pas vu d’écriteau en anglais, mais c’est à priori le Gyeongju Express Scooter & Bicycle Rental, situé en face du terminal de bus par lequel on avait débarqué à Gyeongju. Vous aurez aussi des vélos à louer depuis la gare (Gyeongju Station) ou encore depuis le parking au sud du complexe de tombes de Daereungwon.

Une fois nos bicyclettes payées pour la journée, on était parés pour visiter la zone principale du parc historique, à commencer par le complexe de tombes de Daereungwon (il faut s’y faire, les noms sont compliqués en Corée du Sud.

location velos gyeongju coree du sud

Le loueur de vélos devant lequel on passait.

Location de vélos : 5 000 wons pour 2 h et autour de 10 000 normalement pour la journée (de mon souvenir, pour la matinée, on avait payé 7 000 lors de notre visite)

Il y avait aussi des scooters électriques et normaux, en 50cc et 125cc, mais je ne suis pas sûr que les touristes non-coréen puisse en louer.

Le complexe de tombes de Daereungwon

La ville ayant à son apogée accueilli une population importante jusqu’à 1 million, avec à sa tête une succession de têtes couronnées, il fallait bien que ces défunts reposent quelque part. Et la particularité, de Gyeongju, c’est que les tombeaux sont placés dans une chambre souterraine, entourée de blocs de pierre et recouverte d’un amas de terre, formant une butte pouvant atteindre plusieurs dizaines de mètres. C’est ce qu’on appelle communément un tumulus. Le complexe de Daereungwon est donc un ensemble de ses tumili (le pluriel de tumulus, oui ça fait bizarre), datant pour la plupart du VIe et VIIe siècle. Beaucoup n’ont encore jamais été fouillés et l’identité de leurs occupants reste inconnue à ce jour.

On peut évidemment avoir une idée de l’importance en fonction de la taille du tumulus, les plus imposants abritant des membres éminents de la famille royale quand d’autres, plus petits, peuvent être dédiés aux plus jeunes. Enfin, certains amas forment deux collines côte à côte, il s’agit de tombes jumelles appartenant à des couples présumé marié comme c’est le cas pour la tombe Hwangnamdaechong, située au nord de Daerungwon.

Le fait est qu’on ne compte pas moins de 150 petites collines répartis autour de la ville et que parmi celles déjà fouillées, ils ont récoltés tellement d’artefacts de l’époque Silla qu’il n’a pas été jugé nécessaire de toutes les faire. On dénombre déjà une bonne vingtaine de ses tumili dans la zone principale, elle-même découpé en deux parties. Il y a la partie nord, appelée Nodong-ri Ancient Tombs, où vous aurez quelques tombes identifiées comme celle de Geumgwanchong dont l’intérieur se visite. Pour notre part, on ne l’a pas visité, et on se concentrait sur la partie sud, qui constitue le complexe de Daereungwon. Et là aussi, on peut visiter l’intérieur de l’un de ces tombeaux, celui de Cheonmachong.

Concrètement, on posait les vélos directement à côté de l’entrée principale au nord du site, et on a commencé à suivre l’un des chemins traversant ce paysage atypique. On croise pas mal de Coréens de sortis, car à défaut d’être un lieu de repos éternel pour certains, c’est aujourd’hui utilisé peu ou prou comme un parc public. On s’y balade en amoureux, en famille, entre amis, le cadre est effectivement agréable, entouré de verdure, avec une zone qui est même couverte par une forêt de pins. C’est aussi un lieu populaire pour Instagram. Il existe même des spots photo iconique de Gyeongju où faire la queue pour obtenir sa photo rigolote est parfaitement normale, et on oublie complètement que ça reste techniquement un cimetière.

Le tombeau du roi Michu

En passant justement dans la zone boisée, on croise l’entrée d’un tombeau qui est particulier pour plusieurs raisons. Déjà c’est l’un des rares à être clairement identifié, puisqu’on sait qu’il a été le lieu de repos du roi Michu, 13e souverain du royaume de Silla. Ce qui m’amène à une deuxième raison, c’est l’un des plus anciens puisque le roi Michu a régné de 262 et 284. À l’intérieur, on y trouva une somptueuse poignée d’épée en or, incrusté de pierres précieuses. Au-delà de l’aspect esthétique notoire, sa découverte est d’une importance capitale car elle témoigne d’un échange culturel entre l’Est et l’Ouest, car sa forme et son motif sont différents de ceux des épées en bronze doré retrouvés dans les tumuli de la période des Trois Royaumes. Hors, on trouve de telles épées courtes en Europe et au Moyen-Orient, mais pratiquement jamais en Asie.

Devant le tumulus, on peut y voir une petite table en pierre, qui servait autrefois aux habitants pour se recueillir ou faire des cérémonies en mémoire du monarque. Mais l’autre particularité notable, c’est la présence d’une porte devant, comme pour les temples, avec un mur de pierre protégeant et délimitant la zone du tombeau.

Peu après la mort du roi Michu, un conflit éclata entre Silla et une confédération de tribus voisine appelée Iseogoguk. Les soldats du royaume de Silla sont sortis à la rencontre de leurs ennemis mais n’ont pas pu les repousser. Au moment critique, une foule de soldats apparut, innombrables et portaient tous des feuilles de bambou derrière les oreilles. Ils combattirent avec les soldats de Silla, vainquirent l’ennemi et disparurent. Par la suite, quelqu’un remarqua un tas de feuilles de bambou sur la tombe du roi Michu, ce qui fit dire aux gens que l’esprit du défunt Michu avait aidé Silla avec son armée secrète. Cette légende a valu à la tombe le surnom de Jukjangneung, qu’on peut traduire par la « tombe des soldats au bambou« .

Cheonmachong : la tombe du Cheval céleste

À l’exception de Geumgwanchong, transformée en musée récemment, et située dans le site voisin de Nodong-ri, la tombe de Cheonmachong est la seule qui soit ouverte au public parmi toutes les anciennes grandes tombes de rois et de nobles du royaume de Silla que l’on peut voir dans le complexe de Daereungwon. Le nom de cette tombe, Cheonmachong, provient d’un tapis de selle avec une peinture représentant un cheval céleste qui a été découvert à l’intérieur de la tombe (« cheonma » signifiant précisément cheval céleste en coréen).

Mais outre le tapis de selle, c’est plus de 10 000 artefacts qui ont été trouvés dans cette seule tombe dont une bonne partie est toujours sur place, car Cheonmachong est un petit musée à lui tout seul. On peut voir comment l’intérieur des tombeaux est fait, à savoir, un grand dôme en pierre, sous lequel se trouve un autre dôme où est placée la chambre funéraire, reposant sous une structure en bois et recouverte également de pierre.

bassin devant tombe Cheonmachong gyeongju

L’étang jouxtant le tombeau.

entree tombe Cheonmachong gyeongju

L’entrée du tombeau du cheval céleste (Cheonmachong).

La chambre funéraire est également visible à travers une vitre, placée de chaque côté du cercueil en bois visible à l’intérieur. Dans le paletot de bois, on peut admirer quelques bijoux en or, parures accompagnant le défunt dans son dernier voyage. Il y a même toute une malle remplie de poteries en bronze, terre cuite et probablement une ribambelle d’autres bijoux. D’autres sont exposés et mis en valeur dans ces vitrines réparties autour du caveau.

C’est dans l’une de ces vitrines qu’est exposé le fameux tapis de selle avec le cheval blanc représenté dessus, et que je restais en admiration devant la finesse d’une couronne en or, véritable travail d’orfèvre qui démontre un sens du détail et du savoir faire de l’époque. Normalement, je ne suis pas très musée, mais parce que là, c’était rapide d’en faire le tour, bien exposé avec les panneaux d’explications (lisible en français également), ça rendait l’expérience intéressante.

Comment s’y rendre : à pied ou à vélo si vous restez en centre-ville

Horaires d’ouverture : 9h00 – 22h00

Tarif d’entrée : Individuel : Adultes (19-64 ans) : 3 000 wons / Adolescents (13-18 ans) : 2 000 wons / Enfants (8-12 ans) : 1 000 wons

Hwangnidan-gil

Si on avait été à pied, on aurait directement poursuivi notre visite vers le sud du complexe de Daerungwon. Mais puisqu’on avait les vélos, on a dû revenir vers le parking situé au nord pour les récupérer et continuer la balade. Se faisant, on passait à l’ouest du parc Daereungwon, rejoignant ainsi le charmant quartier de Hwangnidan-gil, célèbre pour ses ruelles parsemées de cafés, restaurants et boutiques de souvenirs. Son attrait découle notamment de la présence de nombreux Hanok, ces maisons traditionnelles dont les toits courbés sont souvent décorés de motifs, avec des poutres en bois apparent et non traité, donnant à la structure une couleur naturelle tirant sur l’orange.

Beaucoup de ces Hanok ont été transformés en cafés où l’on peut déguster du thé coréen ou des pâtisseries locales, et certains comportent de jolis jardins. Les boutiques proposent également des souvenirs artisanaux et des spécialités culinaires de la région. On a bien apprécié se perdre dans les petites rues pavées, bordées de fleurs, dans une ambiance plus tranquille que sur l’artère principale. En déambulant, on a croisé quelques peintures murales et autres décorations, et après avoir passé une bonne demi-heure dans Hwangnidan-gil, on reprenait nos vélos pour aller au prochain arrêt, sachant qu’il était encore trop tôt pour faire une pause boisson ou autre.

Le village traditionnel de Gyochon

Après quelques coups de pédales, on arrivait au niveau d’un petit village traditionnel, notifié Gyeongju Gyochon Traditional Village sur Google Maps. Ce n’était pas vraiment ce dernier qui nous attirait, car, ayant déjà vu Hahoe et revenant littéralement à l’instant d’un quartier avec cette vibe là, on zappait volontiers. Il renferme toutefois une histoire intéressante, car tout tourne autour d’une maison, celle du clan Choe, aussi orthographié Choi, en tout cas elle apparaît sous ce nom sur Google, Historic House of the Rich Man Choi.

Et en effet, quand on se penche un peu sur l’histoire de cette famille, c’est un ensemble de motto axé sur la générosité, qui a permis à ce puissant clan, très réputé en Corée du Sud, de maintenir une richesse importante depuis 12 générations, la maison actuelle ayant été établie à proximité de l’ancien palais royal du temps du royaume Silla, au milieu du 18e siècle. Pour en savoir plus et si l’anglais n’est pas un souci pour vous, j’ai trouvé un site qui résume bien l’histoire du clan et des infos sur la maison :

Autre maison notable, Yoseokgung, qui daterait de 1779 et aurait été la demeure d’une princesse Silla, Yoseok.

Le pont Woljeong

Le pont de Woljeong, également appelé Woljeonggyo, enjambe la rivière au sud de la ville, qui prend sa source à la montagne Toham où se trouvent le temple Bulguksa et la grotte de Seokguram. C’est un majestueux pont en pierre, refait à l’identique à celui qui siégeait là à l’époque du Silla unifié (676-935 apr. J.-C.). Concrètement, il y a des traces historiques d’un tel pont, construit dans cette zone à l’époque du Silla unifié (676-935 apr. J.-C.), mais il a été incendié pendant la dynastie Joseon. La Corée possède un document précieux appelé Samguk Sagi, littéralement, les « mémoires historiques des Trois Royaumes » (les royaumes de Koguryo, Baekje et Silla), une chronique qui couvre les dix premiers siècles de notre ère, compilée en 1145 durant la période Goryeo. Elle mentionne la construction du pont au cours de la 19e année du règne du roi Gyeongdeok (760 apr. J.-C.), reliant Wolseong, la capitale de l’époque, au pied du mont Namsan, la montagne sacrée.

Des recherches intensives ont été menées pour collecter des informations sur ce pont entre 1984 et 1986, et il a été découvert qu’il était à l’origine en bois. Le but ultime de cette démarche était de recréer le pont le plus fidèlement possible, et 20 ans plus tard, le projet de reconstruction a pu se concrétiser. Le gros des travaux a eu lieu de 2008 à 2013 et les touches finales ont été apportées d’avril 2016 à avril 2018. Autour dire qu’à notre visite, le pont était flambant neuf.

pont Woljeong - gyeongjuPour autant, ils ont utilisé et respecté autant que possible les techniques de l’époque et le moindre qu’on puisse dire est que cela en valait la peine. L’édifice donne une bonne vision de ce que pouvait donner ce genre de structure. Le pont en impose avec ses piliers en pierre et son tablier composé de poutres et couvert d’un toit avec les fameuses tuiles similaires aux Hanok, et le tout est soutenu par une charpente aux couleurs chatoyantes. De chaque côté du pont, deux bâtiments de deux étages trônent, probablement qu’ils incluaient à l’époque des postes de garde. Le traverser donne vraiment une sensation d’être projeté dans le temps, quelques siècles en arrière. En outre, la vue sur la rivière et la montagne en arrière-plan ajoute un charme indéniable.

Le pont de Woljeong est une prouesse architecturale et un témoignage de l’histoire de la Corée. La reconstruction du pont en bois a permis de redécouvrir et de préserver des techniques de construction anciennes, tout en offrant un aperçu de ce à quoi ressemblait le pont original. Le procédé dans son ensemble a permis de mieux comprendre le savoir-faire de l’époque et peut aujourd’hui servir de référence pour de futurs projets de rénovations. Ce sera aussi à l’avenir (tant que ça durera), un pont qui prendra une valeur tout aussi historique.

La forêt de Gyerim et l’observatoire astronomique (Cheomseongdae)

En chemin vers notre prochaine visite, l’observatoire de Cheomseongdae, on croisait un petit-bois entouré d’un muret en pierre, la forêt de Gyerim, dont le nom signifie littéralement ‘forêt du coq‘. Un panneau explique brièvement l’endroit sans qu’on s’attarde trop sur le moment, car en dehors des arbres et du petit ruisseau coulant au milieu, il n’y avait pas grand-chose qui nous incitait à explorer les chemins parcourant cette zone. Cependant, la forêt de Gyerim est en fait un site d’importance historique, lié à une légende qui a donné naissance au clan Kim de Gyeongju, une branche majeure parmi les clans de Kim, majoritaires en Corée (près de 20 % de la population porte ce nom !).

Pour résumer la légende, le roi Talhae, troisième souverain de Silla, aurait entendu un coq chanter au plus profond de la forêt. Il envoya alors quelqu’un enquêter et celui-ci trouva un coq pleurant sous un arbre, sur lequel était accrochée une boîte dorée. La boîte contenait un bébé, que le roi adopta. Ce bébé était Kim Alji (parfois orthographié Gim, un terme qu’on peut traduire par « or »). Bien que Kim Alji n’ait jamais accédé au trône, le clan Kim devint plus tard la lignée royale avec le couronnement du roi Michu, sept générations plus tard. Depuis lors, la forêt de Gyerim, autrefois appelée ‘Sirim’, est connue sous le nom de ‘Gyerim’.

Aujourd’hui, la forêt de Gyerim fait partie du parc national de Gyeongju et abrite une population d’arbres multi centenaires, tels que des zelkovas et des saules. Une stèle a également été érigée en l’honneur de Kim Alji durant la période de Joseon. En dépit de son importance historique, la forêt de Gyerim reste relativement méconnue des touristes, qui la traversent souvent sans y prêter attention, nous compris donc.

Passé ce très court interlude où l’on a à peine posé pied à terre, on arrive au cœur de la zone Est du parc historique (Gyeongju Eastern Historic Site sur Google Maps), et on approche Cheomseongdae, trésor national n°31, qui trône au milieu d’une zone dégagée. Le nom ne peut pas être plus explicite puisque Cheomseongdae signifie ‘tour d’observation des étoiles’. Cheomseongdae a été construit au 7e siècle sous l’impulsion de la reine Seondeok et détient la palme du plus ancien observatoire astronomique d’Asie (peut-être même du monde). Son ancienneté reste d’autant remarquable que la tour est resté inchangé en 1 300 d’histoire et a su échapper aux affres du temps et des guerres. Et malgré sa taille modeste, environ 9 m, il est sans nul doute un monument emblématique de la ville.

Sa construction est emplie de symboles puisque la tour repose sur un socle en pierre de granite, au nombre de douze pour les 12 mois de l’année quand l’observatoire en lui-même est composé de 365 blocs pour chaque jour de l’année. Les couches de pierres sont aussi au nombre de 12 jusqu’à la fenêtre pour symboliser encore une fois les 12 mois et 12 supplémentaires au-dessus, ce qui porte au total 24, comme 24 périodes solaires du calendrier chinois. D’ailleurs, l’ouverture située au milieu de la structure n’est en fait pas une fenêtre, mais la porte d’entrée pour accéder au sommet, la partie inférieure n’étant pas creuse, mais remplie de terre pour équilibrer le tout.

Comment s’y rendre : à pied ou à vélo si vous restez en centre-ville

Horaires d’ouverture : 9h00 – 22h00

Tarif d’entrée : gratuit

Musée National de Gyeongju

Après 10 minutes, on avait, au sens propre, fait le tour de l’observatoire et il était temps de bouger. Dans notre planning initial, on n’avait rien prévu de plus à ce moment-là, car on n’était pas sûr d’en avoir le temps (on n’a pas voulu être trop gourmand quant à la quantité de sites à voir). Il est alors même pas 11h30 donc on est large puisque ça nous laisse encore plus de 2 h de libre. Étant donné la proximité, on décide de se rendre au musée national, juste à 1 km au sud de Cheomseongdae.

Un point non-négligeable, qui a aussi pesé dans la balance, le musée, sauf expos spéciales, est gratuit ! C’est grandement appréciable donc ce serait dommage de ne pas en profiter. Toutefois s’il n’y a en effet rien à payer, il est demandé de se rendre au guichet pour récupérer un ticket, donc pensez-y.

musee national gyeongju coree du sud

Entrée du musée national de Gyeongju (d’extérieur, il paye pas de mine).

Le musée est composé de plusieurs galeries, chacune présentant des pièces uniques et fascinantes, ainsi qu’une zone à l’extérieure.

  • Silla History Gallery
  • Silla Art Gallery
  • Wolji Gallery
  • Treasury of the Silla Millennium

Dans la zone extérieure (outdoor Exhibition), on peut y voir plus de 1 300 pièces, la plupart étant des sculptures en pierre telles que des restes de pagodes, des statues de Bouddha, des stèles etc. La plupart d’entre eux proviennent de temples, de palais et de forteresses collectées à Gyeongju et dans les environs. La pièce maîtresse pour cette partie extérieure inclut la cloche divine du roi Seongdeok (trésor national n°29), une pièce massive en bronze de 19 tonnes, fondu à la fin du VIIIe siècle.

cloche divine et sculpture musee national gyeongju coree du sud

Une sculpture, avec la fameuse cloche en toile de fond.

Les autres galeries sont assez explicites et elles-mêmes divisées en plusieurs salles. Silla History Gallery va se concentrer sur le millénaire du royaume de Silla, depuis sa fondation jusqu’à l’unification des Trois Royaumes en présentant notamment la culture de Silla et le travail de l’or, très largement utilisé dans les bijoux et particulièrement les couronnes. Silla Art Gallery expose essentiellement des statues de Bouddhas et artefacts religieux comme des reliquaires. Wolji Gallery, comme son nom l’indique, est une collection à part entière dédiée aux nombreux objets trouvés lors des fouilles avant la rénovation du site. Elle ne présente qu’un échantillon de ses biens culturels qui ont été soigneusement sélectionnés parmi quelque 30 000 objets datant de la période Silla unifiée qui ont été découverts à l’emplacement du palais de Donggung et l’étang. Ils ont été divisés en fonction de thèmes spécifiques pour aider les visiteurs à mieux comprendre la culture du Silla unifiée et le mode de vie de la famille royale. Enfin Treasury of the Silla Millennium s’avère plus être une zone de stockage et de recherches (via une salle semblable à une bibliothèque) donc moins intéressante.

Dans notre cas, nous avons pris notre temps pour explorer les deux premières galeries et admirer les objets en or qui m’ont particulièrement fascinés (bon, l’or fait toujours son petit effet !). Dans une des pièces, on pouvait voir une impressionnante maquette reconstituant l’allure de la capitale à son apogée du royaume de Silla unifié. Globalement, le musée fait bonne impression, c’est moderne, bien expliqué, les vitrines sont bien réparties donc même s’il y avait pas mal de monde, on est pas agglutiné non plus.

maquette ancienne capitale royaume silla gyeongju

Une maquette représentant la capitale à son apogée.

Comment s’y rendre : bus 604. Il y a aussi le bus 10, qui passe devant le Donggung Palace & Wolji Pond, le musée étant à moins de 400 m de là.

Horaires d’ouverture* : en semaine : 10h00 – 18h00 | weekends et jours fériés : 10h00 – 19h00 | Le dernier mercredi de chaque mois et les samedis de mars à décembre de 10h00 à 21h00

*dernière admission 30 minutes avant fermeture.

Tarif d’entrée : gratuit (sauf expositions spéciales)

Pour conclure cette demi-journée supplémentaire à Gyeongju, on s’est dit qu’on pourrait se poser dans un des salons de thé du village traversé plus tôt (Gyochon). Juste à côté, il y avait l’une des boutiques proposant des tenues traditionnelles à louer (Hanbok), très à la mode pour se prendre en photo sur les sites historiques (je suspecte d’ailleurs la Thaïlande de s’en être inspiré, car c’est un phénomène qu’on retrouve aussi à Ayutthaya ou des temples à Bangkok comme le Wat Arun).

Où loger à Gyeongju

Pour résumer, le choix pour notre hôtel s’était fait selon les critères suivant : proche de la station de bus Intercités, pas trop cher évidemment et des avis pas trop pourris. Rester proche de la station avait un triple avantage pour nous :

  1. on arrivait en soirée, avec nos valises, donc on voulait pas galérer à reprendre un transport ou quoi en arrivant, autant joindre notre hôtel directement à pied.
  2. la station de bus et donc la rue de notre hôtel, est idéalement située à moins d’un kilomètre des principaux sites de Gyeongju.
  3. on prévoyait de reprendre justement un bus, depuis la même station du coup, pour rejoindre Busan, notre étape suivante.

On atterrissait au Sugar Hotel, et si les photos nous interpellaient un peu quant au style, et avec le recul, son nom pouvait mettre la puce à l’oreille, on a vite compris sur place… Alors attention, ça n’enlève rien aux qualités de l’hôtel mais on voyait clairement que c’était une rue avec que des « love hotel ». SI vous n’êtes pas familier avec le terme, en Asie, ce sont des établissements proposant des chambres qui, en plus d’être louées classiquement à la nuitée, peuvent se louer en journée et/ou à l’heure. Si évidemment ils peuvent être utilisés dans le cadre de la prostitution, ils accueillent plus souvent des couples en recherche d’intimités, soit parce qu’ils partagent un foyer avec des parents, soit parce que ce sont des amants.

Les entrées dans ce genre d’hôtel sont généralement discrète pour une raison évidente, et l’interraction avec le personnel limité. Autant dire que le check-in est expédié en deux-deux. La chambre n’en reste pas moins spacieuse, et, en dehors de la vitre teintée et le jacuzzi dans la salle de bain, ça reste globalement une chambre somme toute classique donc au final, ça nous allait très bien.

Sugar Hotel

Note : 8,6/10

Budget : à partir de 48€

Je vais résumer avec le même avis que j’ai laissé sur Agoda, à savoir que le Sugar Hotel est un love hotel certes, mais à part le look à peu rococo, les chambres sont nickel, spacieuses et confortables. Il est idéalement situé, très proche du terminal des bus Intercités et dans un quartier avec restaurants. Petit déj succinct, mais ça reste un bon rapport qualité prix.

Avec les mêmes critères et dans la même rue, il y a également le Gyeongju The CL, en construction lors de notre passage. Il a l’air d’avoir de bien plus jolies chambres et il est même un poil moins cher que le Sugar Hotel, à refaire, ce serait sûrement ce dernier que je choisirais.

Sinon, comme je peux comprendre que dormir dans un love hotel peux déranger moralement ou autre, et parce que ce sont de « grandes structures », voici quelques suggestions plus familiales :

  • Gallery Jin Hanok Guesthouse, maison d’hôte aménagée dans une maison de style traditionnel (Hanok), située dans le centre, proche de la zone nord du parc historique.
  • Doran Doran Guesthouse, également dans un style traditionnel, située dans la zone sud, non loin de l’observatoire de Gyeongju.
  • Cheonggong Hanok Stay, superbe maison d’hôte de style Hanok avec jardin, excentrée de la zone principale mais du coup proche du temple Bulguksa (et de la grotte Seokguram donc).

Si vous avez plus de temps

Parce qu’en deux jours (et même un peu moins), on s’est clairement concentré sur l’essentiel, il a fallu faire des choix. Vu tout ce qu’il y a à faire, vous pouvez facilement y passer 3 ou 4 jours.

Le village de Yangdong

Un exemple parmi les possibilités, le village folklorique de Yangdong, qu’on a écarté dans notre cas parce qu’on avait déjà visité Hahoe, qui est similaire. L’autre inconvénient étant que ce dernier est situé à 1h30 de route de Gyeongju. Mais si vous ne passez pas par Andong et le village d’Hahoe, ça peut être une bonne option, le village est situé à flanc de montagne et semble assez photogénique. De plus, Yangdong est aussi inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco (conjointement avec Hahoe).

Randonnée sur le mont Namsan

À ne pas confondre avec le petit mont où se trouve la Seoul Tower, ce pic montagneux, situé au sud du parc historique de Gyeongju, est propice à des balades au cœur de la nature, alors que ce dernier fait partie du Gyeongju National Park. Montagne sacrée à l’époque de Silla, on y trouve donc de nombreuses traces, vous serez amené à croiser des pagodes et beaucoup de sculptures et gravures de Bouddha à même la roche.

Vue depuis le mont Namsan. Christophe95, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons

Il existe plusieurs point d’entrées pour les randonnées, le plus populaire étant depuis Samneung (Gyeongju National Park Samneung Visitor Center). Il y a peu d’informations mais grâce au site d’Amélie, j’ai pu trouver des cartes en anglais :

Avec ça vous avez toutes les cartes en main pour optimiser votre séjour à Gyeongju. Perso j’ai bien aimé, déjà se poser deux jours ça fait un peu du bien et le fait de pouvoir circuler facilement à vélo est un plus indéniable. J’ai aussi été assez bluffé par la finesse des couronnes et bijoux en or, et mon coup de coeur est pour le temple Bulguksa, qui ne m’a pas laissé indifférent. Globalement une bonne expérience et je recommande clairement de visiter Gyeongju si vous planifiez un itinéraire un Corée du Sud.

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Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers toute l'Asie. Je partage mes récits, photos, conseils sur la vie d'expatrié en Thailande et sur les pays d'Asie, pour ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie (ou ceux qui veulent rêver tout court ;-)

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