Si en général, Hong Kong est visitée lors d’une éventuelle escale ou dans le cadre d’un voyage global en Asie, sa « petite sœur » d’à côté, est plus largement ignorée.
Dans notre cas, profitant justement d’une visite à Hong Kong, cette année, on voulait également, quitte à être dans le coin, faire un tour à Macao.
Du coup, nous y sommes resté 2 jours et 2 nuits, ce qui est plus que la moyenne, car beaucoup n’y restent qu’une journée. Pourtant, nos 2 jours furent bien remplis, car entre la vieille ville et l’île sud (incluant les localités de Taipa et Coloane dont j’écrirais un article dessus plus tard), il y a quand même de quoi faire.
Macao, petit bout de Portugal en Asie
Macao, autre région autonome spéciale de la RPC (république populaire de chine pour rappel), a été colonisé et administré par le Portugal durant plus de 4 siècles. N’étant revenu a la Chine qu’en Décembre 1999 (2 ans à peine après Hong Kong, hasard des calendriers), Macao est considéré comme le dernier comptoir et dernière colonie européenne en Asie.
Le moindre qu’on puisse dire, c’est que 400 ans de colonisation, ça laisse des traces. Le Portugais, langue officielle avec le Cantonnais, est omniprésent à Macao. Tous les panneaux sont sous-titres, il y a des journaux en portugais, on retrouve de nombreux bâtiments colonial de style portugais, du pavage typique portugais.
Et pourtant, cela reste l’Asie. On ne se sent nullement en Europe et c’est justement ce mélange des genres et cultures qui donne son charme à Macao. On l’oublie par ailleurs souvent, mais le centre historique de Macao a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2005.
Pour l’anecdote, Macao devance Monaco et Singapour en terme de densité de population puisque plus de 600 000 habitants vivent sur les 30,4km2 qui composent les îles formant Macao. Sachant au passage que sa surface est en expansion puisqu’à l’origine, la péninsule et les îles de Taipa+Coloane, qui étaient séparées, combinaient une surface d’à peine 11,6km² !
Bon à savoir
Se rendre à Macao depuis Hong Kong
Comme nous étions à Hong Kong, c’est en ferry que nous avions rejoint Macao directement. Nous avions pris la compagnie Turbo Jet depuis le China Ferry Terminal. Ce dernier étant heureusement bien indiqué, car il faut rentrer dans un immeuble qui semble contenir des bureaux et prendre un ascenseur pour arriver au niveau des guichets.
Nous nous y étions rendus à pied au terminal depuis la station de métro Tsim Sha Tsui, à 600m de là.
On a pris nos billets à cette compagnie, car il n’y avait pas de queue et les billets étaient même légèrement moins cher à 150 MOP (Macau Pataca, la monnaie locale, ce qui équivaut grosso modo à 15€ ou 600 Bahts), l’espace d’un moment on se demandait pourquoi… mais aucun souci à signaler.
Vous pouvez aussi prendre vos billets à l’avance via le site 12Go : https://thailandeasie.12go.asia/
On passait l’immigration pour sortir d’Hong Kong et une fois parti, après un peu plus d’1h, on débarquait à Macao.
On prenait dans la foulée un taxi pour parcourir les 3 kilomètres qui nous séparaient de notre hôtel. Si ma mémoire est bonne, ça nous avait coûté 41 MOP, sachant que les bagages dans le coffre sont à payer en supplément 3 MOP chacun (c’était donc 35 MOP pour la distance parcourue).
Où loger à Macao : Petit plaisir de l’année !
Pour une fois, on avait décidé de se faire plaisir. De toute façon, les choix à petit budget sont limités et tant qu’à faire, on s’octroyait 2 nuits dans un 5 étoiles. Pour autant, il n’était pas si cher, de plus, collectant des points via Agoda, j’ai eu une réduction de 30% (c’est pas pour rien que je recommande le site).
C’est donc au Sofitel Macau at Ponte 16 Hotel, situé face à la Chine continentale sur l’île nord de Macao, que nous prenions nos quartiers. Comme le nom l’indique, celui-ci est au niveau du ponton 16, car situé sur la côte où s’alignent les quais des ferries (essentiellement pour le transport de marchandises).
L’hôtel, comme pratiquement tous ceux de sa catégorie, possède son propre casino au rez-de-chaussée. L’excellente surprise viendra du surclassement.
À peine arrivée qu’on nous informait qu’on allait avoir une chambre à l’étage 17, ce qui, sur le moment ne nous importait pas spécialement (à part une meilleure vue peut-être…), mais lorsqu’on nous rajoutait que celui-ci vient avec des avantages et qu’en l’occurrence, l’étage en question est privatisé et inclut un service de buffet à volonté sur plusieurs horaires de la journée, je peux vous dire qu’on appréciait déjà notre séjour ici !
Jitima se demande si c’est lié à mon statut de « blogueur », je lui assure que non car je ne vois nullement pourquoi j’aurais droit à cette délicate attention, vu que je ne me suis pas manifesté comme tel…
Mais autant vous dire qu’on s’est pas privé…
La péninsule de Macao sur une carte
Histoire de pouvoir vous repérer par rapport aux endroits que je vais évoquer dans l’article, voir mon parcours retranscrit sur une carte, divisée en 3 parties, représentant les 3 étapes de notre visite de la vieille ville (en début d’après-midi, fin d’après-midi et enfin le lendemain en matinée).
J’y ai inclus les bâtiments visités ou mentionnés dans l’article ainsi qu’un des seuls restaurants testé (après notre visite des casinos, voir l’article plus bas)
Largo de Senado, le coeur du vieux Macao
Après une bonne nuit de repos, et en prenant notre temps, on partout un peu avant midi, non sans avoir profité du buffet matinal. Puis c’est vers la place du Sénat, ou « Largo de Senado » localement, qu’on se rendait. On trouve aux alentours de cette place, une bonne vingtaine de bâtiments à valeur historique. À commencer par la large place elle-même et son pavé portugais au sol, typique.
On sent bien évidemment direct que c’est le cœur de la vieille ville, car il y a beaucoup de monde. Autour, on peut y voir notamment le Leal Senado (pour Loyal Sénat, ancien siège du gouvernement de Macao), la Sainte Maison de la Miséricorde, une fontaine, construite plus récemment au milieu.
Le plus surprenant est de savoir que la place était autrefois ouverte à la circulation et servait de parking… Ce n’est qu’avec l’arrivée progressive de touristes que le square fut pavé en 1993 et la zone devenue piétonne.
Alors qu’on remontait la place pour nous rendre vers le fort qui surplombe la vieille ville, on allait jeter un œil à l’intérieur de l’église St Dominique (Sao Domingo), avec son autel de style Baroque. Cette église fut autrefois en bois lors de sa fondation dès 1587. Ils exposent aux étages une collection de plus de 300 objets religieux de diverses époques.
Si ce n’était pas cette foule majoritairement asiatique, on aurait presque l’impression d’être quelque part dans une vieille ville européenne. Je reste amusé devant ses hommes ou femmes brandissant des pancartes pour faire la promo d’une boutique vendant des pâtisseries ou autre mises en bouches.
On s’engouffrait dans la petite rue de Sao Domingo justement et on débouchait sur un petit square, la place de Sé et sa « petite » cathédrale de Sé, aussi simplement appelé place de la cathédrale. J’ai dû rester ici pas moins de 20min. Ça m’a laisser le temps d’observer les alentours, de m’imprégner de cette ambiance de petite place qui est entouré par plusieurs bâtiments de style colonial.
Si beaucoup de ces bâtiments coloniaux sont de style européens et datent d’entre le 16e et le 18e, l’architecture chinoise est aussi bien présente à Macao. Ce mélange des genres est très sympa à voir et me fait déjà apprécier Macao pour ce qu’elle est avant tout, une ancienne cité, au carrefour entre l’Europe et l’Asie.
En prenant une autre ruelle dans le coin, on passait devant la Lou Kau Mansion. Une maison d’un riche marchand Chinois, construite en 1889. Celle-ci est similaire à certaines maisons visités à Georgetown, sur l’île de Penang en Malaisie mais ici elle possède un mélange architecturale entre orient et occident.
L’intérieur respecte le principe du Feng Shui et la mansion possède quelques particularités, en plus de belles sculptures sur les dessus de porte, des fenêtres de style Manchurian mais avec des volets de style Portugais.
Pendant ce temps, c’est dehors l’effervescence avec les gens qui grignotent et s’essayent aux spécialités du coin. Ce qu’on remettait pour notre part à plus tard, car encore bien repu de notre buffet de bienvenue à l’hôtel.
Le fort Monte et les ruines de St Paul
On s’éloignait donc peu à peu de la foule autour de la place et l’on montait au fort via la Calcada de Monte, qui passe juste à côté du consulat portugais. La pente est rude pour aller voir la vue.
Le nom signifie simplement le fort de la colline et son nom officiel est occulté puisqu’il s’agit de la Fortaleza de Nossa Senhora do Monte de São Paulo, en français : la Forteresse de Notre Dame du Mont Saint-Paul. On est d’accord que Fort Monte, c’est plus court.
Ce fort, dont la construction remonte au début du 17e siècle (1617-1626), servait à l’origine à protéger les bâtiments des Jésuites portugais contre les pirates. Puis le fort servit de résidence aux gouverneurs de Macao pendant plus de 100 ans, après s’être avéré crucial pour stopper les invasions des Hollandais en 1622.
Resté militaire et à l’accès fermé au public, il aura fallu attendre 1968 pour sa reconversion publique, avec, dans un premier temps, une station météo en son sein, avant d’y construire le Musée de Macao, ouvert en 1998.
Aujourd’hui, c’est notamment pour sa vue qu’on s’y rend, à seulement 52m, ça permet de voir toute l’île principale de Macao. Pour autant, ce n’est pas le point le plus haut qui est au fort de Guia, à 700m à vol d’oiseau de là.
On n’a pas eu le temps de s’y rendre, mais on apercevait notamment son phare blanc, sur la petite butte qui « culmine à 90m. Cette petite forteresse, construite en même temps que le fort Monte où nous nous trouvions, comporte aussi une chapelle qui contient des peintures murales mélangeant les styles chinois et occidentaux.
L’ambiance est bon enfant, on grimpe sur les canons (pas nous) pour se prendre en photos, c’est manifestement le repère des amoureux, des musiciens de rue, des curieux comme nous.
Dans un ancien baraquement, étaient exposés des photos anciennes du fort. Le temps d’en apprécier la vue sous tout les angles, admirant notamment l’architecture de l’hôtel et casino Grand Lisboa, qui, en plus de dépasser du paysage urbain, se remarque particulièrement avec son design très chinois.
Il était temps pour nous de voir l’attraction « phare » de la ville, les ruines de Saint-Paul. En fait de Saint-Paul, il s’agit des ruines d’un complexe, constitué de l’église de la Mère-de-Dieu de Macao et des fondations du collège Saint-Paul.
C’est la façade de cette église de la Mère-de-Dieu qui est devenue le symbole de Macao et sa plus grande attraction. Elle aurait servi de diocèse en certains temps avant l’expulsion des jésuites portugais de Macao, c’est pourquoi elle est aussi connue sous le nom de cathédrale Saint-Paul, du nom du collège à côté.
Ravagée par un incendie en 1835, elle menaça de s’écrouler et on envisagea même de la détruire dans les années 90. Sage décision que de l’avoir gardé. Les sculptures ornant l’imposante façade datent du début du 17e. Établis par des artistes chrétiens japonais, elles mélangent un style oriental et européen unique.
Pour en savoir un peu plus, la page Wikipédia sur les ruines le fera bien mieux que moi.
Dommage, car quand c’est calme ça reste un coin plutôt joli, du haut des escaliers, il y a une belle vue sur Macao, qui contraste avec les bâtiments plus ancien qui entourent la place aux pieds des marches (datant pour la plupart du début du 20e ou fin 19e).
Ce que je ne savais pas, c’est que juste derrière la façade, côté gauche, vous pourrez voir, en plus du petit temple chinois dédié à Na Tcha (Na Tcha Temple) datant de 1888, un des rares pan du mur de fortification encore débout qui entourait la vieille ville dès le 16e.
Le grand escalier de 68 marches menant à la façade est bondé de monde, de tout âge, mais 95% asiatique, ça selfie à tout-va et on ne s’attarda donc pas trop dans coin. Après une photo de la sculpture en contrebas de la façade, symbolisant l’amitié entre la Chine et le Portugal, on s’éclipsait de nouveau dans les petites rues de Macao.
On approchait de l’heure du « thé » à notre hôtel et on tenait à profiter du buffet à volonté servi à ce moment-là en guise de déjeuner. On commençait donc à revenir vers le Sofitel non sans rentrer voir un temple chinois au passage (Hong Kung Temple), qu’on apercevait aussi depuis notre hôtel.
Dans les petites rues de Macao
Passé cette pause bienvenue dans « nos quartiers », nous ressortions pour cette fois parcourir une zone différente de la ville, plus au sud de la largo de senado. On revenait près de celle-ci avant de bifurquer sur notre droite pour s’engouffrer dans une petite rue piétonne, la rue dos mercadores avant de rejoindre la rue dos cules. Plus loin, on croisait la jolie rue da felicidad, qui part en contrebas sur notre droite.
Beaucoup de façade blanche aux volets rouges, me rappelant un peu le pays basque (vite fait hein…), la forme de ces devantures de maisons commerciales me faisait aussi penser à des boxes de chevaux, va t’en savoir pourquoi…
On achetait là quelques gâteaux locaux dans des boutiques avant de poursuivre le long de cette rue. Puis on revenait sur nos pas en remontant la rue parallèle, le rue do gamboa. Sachant qu’on faisait tout ça relativement au pif, car on avait rien de réellement prévu sur ce qu’on voulait voir.
Dans l’idée, ce qui me dirigeait à ce moment-là, c’était de rejoindre une autre église, celle de St Joseph, histoire d’avoir un cap. On y passait justement devant, après avoir longé des petites rues, tantôt bordées de pâtisseries, tantôt de garage tellement étroit qu’on se demande comment ils gèrent leur business.
Comme cette église était fermé, on poursuivait donc et on tombait sur une autre, l’église de St Lawrence, dans un style néoclassique et une touche de Baroque. C’est l’une des 3e plus vieilles églises de Macao bien que la version actuelle soit plus récente puisque datant de 1848. On ne s’y attardait pas trop.
On tournait là à droite, car je voulais rejoindre la partie sud de l’île. On a donc longé la rue do padre antonio (je garde exprès les noms en portugais, parce qu’une traduction n’aiderait pas beaucoup si vous cherchez la rue sur une carte…).
On passait plus loin devant la petite place de Lilau alors qu’il commençait déjà à se faire tard. En poursuivant sur le même axe, devenant alors la rue da barra, on passait devant les Moorish Barracks, si aujourd’hui il abrite des bureaux de l’administration maritime de Macao, c’était à l’origine des casernes « Maures », qui abritaient des soldats indiens affectés depuis Goa vers Macao.
Le bâtiment lui-même possède un style à part puisque pour une fois non-européen mais un mélange de styles architecturaux arabes et gothiques, malgré que ce soit l’œuvre d’un architecte bien européen, puisqu’imaginé par l’Italien Cassuto en 1871 (la construction se termina elle en 1874).
La nuit tombait donc on ne s’y attardait pas trop et l’on continuait jusqu’à déboucher sur la place de Barra. Avec d’un côté un bâtiment administratif du musée maritime, et de l’autre, le temple de A-Ma, déjà fermé…
Dans l’idée, je voulais rejoindre le front de mer pour apercevoir l’île sud, mais ça nous aurait fait encore au moins 1,5km de marche, il faisait nuit, on aurait longé une grande route, ça n’en valait pas la peine.
On arrêtait donc là nos visites de la vieille ville. Comme on ne pouvait quitter Macao sans aller voir des casinos, on partait de ce point-là en bus sur l’île au sud. J’en parlerai probablement dans un article dédié et je poursuis donc là le récit concernant la vieille ville uniquement.
Le temple de A-Ma et la chapelle Notre-Dame de Penha
Après notre virée nocturne aux casinos, on reprenait donc le lendemain matin là où on s’était arrêté la veille, à savoir, devant le temple de A-Ma, dont les bâtiments s’éparpillent sur tout un pan d’une petite colline.
Il faut savoir que ce temple à une particularité et non des moindres, que je ne connaissais pas au moment de la visite ! C’est le plus vieux temple et plus ancien bâtiment d’origine à Macau encore présent ! Celui-ci serait l’œuvre des habitants d’origine de la péninsule, des pêcheurs qui auraient construit ce lieu de culte en l’honneur de la déesse Mazu, aussi appelée A-Ma (ou Tin Hau…), ce, dès 1488.
En débarquant au milieu du 16e siècle, les Portugais demandèrent alors quel était le nom de cet endroit, on leur répondit « A-Ma Gau », signifiant en cantonnais, la baie d’A-Ma. Pensant alors qu’il s’agissait là du nom de la péninsule et par approximation phonétique, cela a été retranscrit par les Portugais en Amacao dans un premier temps, avant de devenir « Macau »/ »Macao » selon la version par la suite.
On y trouve de nombreuses inscriptions sur des rochers, des bâtiments pour prier, de l’encens, beaucoup d’encens, des formes et des couleurs avec lesquelles je commence à être familiarisé à force de voyager en Asie.
Tous les bâtiments sont d’époque diverse puisque certains sont du début du 17e, une importante rénovation ayant aussi eu lieu au début du 19e, l’allure générale du temple est restée inchangée depuis 1828.
Avant de rejoindre l’île sud pour compléter notre visite de Macao, je tenais à avoir une vue déjà loupée la veille sur cette fameuse île. Je décidais alors de monter voir la chapelle Notre-dame de Penha qui aurait l’air permettre ça.
Et depuis le temple, ça ne faisait que 850m… Sauf que ce que je ne voyais pas sur Google Maps, c’est que ce sont 850m de montée uniquement… On a donc mis 20 min pour atteindre la chapelle, en passant dans un quartier clairement huppé, vu les gardes devant les portiques et grandes maisons qu’on devine derrière.
Au moins, il y avait bien une vue, même si pas aussi bien que ce que j’avais espéré. Après avoir tout de même jeté un œil à l’intérieur de ladite chapelle, on redescendait. Mais plutôt que de simplement rebrousser chemin et se retaper le kilomètre jusqu’à la route principale, je me disais qu’on pouvait couper pour redescendre côté nord de la colline en se rendant dans la petite rue privée de Tv. da Penha pensant rejoindre la rue da barra via la Tv. da Barra…
Faire ça n’enlevait « que » 200m en moins, mais faisait surtout suivre un chemin différent, histoire de… Sauf qu’en fait, la rue étant privée, c’est un cul-de-sac… Et l’accès pour rejoindre la Tv. da barra existe bien, mais est elle aussi privée…
On s’apprêtait à faire demi-tour, résigné à revenir sur nos pas quand un gentil habitant du quartier nous a ouvert la grille (via une carte électronique) séparant cette rue des escaliers menant en bas vers la Tv. da Barra, OUF ! Et un grand merci à lui !
On redescendait alors vers la place du temple histoire de prendre un bus, direction Coloane ! Mais ça, ce sera pour un prochain article !
Mes premières impressions sur Macao
Au final, je reste pas mécontent de cette petite escapade sur ce petit bout de terre chinoise. Comme évoquée dans l’article, ma première impression en me baladant dans Macao est plutôt bonne. Ville-état en perpétuelle évolution, Macao a su garder le cœur de son histoire.
Malgré une météo maussade qui rendait le tout un peu tristounet en terme de couleurs, j’ai apprécié ce mélange de culture qui donne une certaine richesse à l’architecture, la nourriture, à la croisée des chemins entre l’Asie et l’Europe.
Même si l’Asie prédomine aujourd’hui, il y a toutes ces petites touches qui donnent à l’ensemble un effet intéressant, comme un sentiment étrange d’être ailleurs, dans cette Asie « lointaine et mystérieuse », mais qui, par ces panneaux en portugais, ces petites rues bordées de bâtiments européens, ces squares, les détails dans la déco et toutes ces églises, nous donnent comme une sensation de familiarité.
Sans non plus aller jusque dans l’impression d’être chez soit, cela donne un côté presque « rassurant », moins déroutant que peuvent être certaines destinations en Asie (ou ailleurs) si différentes de nos points de repère.
Macao représente une fusion entre l’orient et l’occident, qui en font bien plus qu’une simple « grande ville asiatique ». La région offre le tableau le plus complet de l’héritage architectural européen resté intact sur le territoire chinois d’aujourd’hui. Cette formulation est sur un document touristique de Macao, qui m’a aidé à rédiger cet article, mais celle-ci résume bien l’attraction historique des lieux.
Et justement résumer Macao comme simplement le Las Vegas de l’orient serait juste réducteur et mérite autant le détour que le labyrinthe fantastique qu’est Hong Kong, plus largement préféré et visitée dans la région.
Alors, Macao, même pas tenté un petit peu ?
L’article vous a plu ? partagez sur le Pinterest !