Nous sommes en début d’après-midi et nous voilà chargés comme des mulets, 20kg sur le dos et un gros sac comme ça ce n’est pas évident à se trimbaler (c’était une première pour nous, car il fallait avoir notamment à la fois des habits pour le chaud et pour le froid, sans compter l’emploi du temps qu’on s’était planifié qui ne laissait guère de temps pour des lessives…).
Et que ce fut pour le train comme on a pu l’expérimenter la veille, le taxi ou le bus comme on s’apprête à le faire en ce jour, il vaut mieux être en forme.
Avant d’arriver à notre hôtel, nous serons victimes d’une arnaque… Alors qu’il pleuvait (ça n’a rien à voir, mais ça n’arrangeait en rien la situation) on nous débarque d’un coup en disant que le bus ne va pas (ou peu pas, on croit comprendre) aller vers Borobudur même, sachant que nous n’en étions plus très loin. De là « comme par hasard » des motos sont prêtes à nous emmener vers notre hôtel, que nous n’avions pas encore choisi soit dit en passant…
Donc, ni une ni deux, on ouvre notre “bible” qu’est LP pour les intimes et on choisit. Aussitôt, on nous embarque chacun sur une moto. Après avoir pas mal hésité quand même, parce qu’on sentait bien l’embrouille. Mais on se sentait un peu prit au piège et on ne savait pas quoi faire d’autre… Le bus étant déjà reparti !
De là, le trajet fut horriblement long, car à moto sur l’arrière, avec mon gros sac qui n’avait pas d’appui sur l’arrière, je devais faire contrepoids comme je pouvais sans pouvoir me pencher en avant faute de place, j’ai jamais cru que j’allais y arriver sans me casser le cul en arrière.
Et l’arnaque s’est bien confirmée quand, une fois sur place, on nous demande 50 000 Rupiah, chacun ! Ce qui est juste énorme (en l’occurrence plus que le train de la veille) ! Mais à notre grand tort, peut-être la pluie nous avait embué le cerveau sur le coup, on s’est laissé embarquer sans même penser à demander le prix avant… Donc je dirais que c’était quand même un peu de notre faute aussi…