Taipei : Exploration entre tradition et modernité – De Taipei 101 à Ximending
Taipei, capitale dynamique de Taïwan, se révèle être une ville intéressante, mêlant tradition et modernité. Même si l’on a pas vraiment planifié nos journées par thème, il s’avère que ce premier jour d’exploration était un parfait mélange entre une plongée direct dans la partie la plus contemporaine de la ville et une exploration nous amenant dans les ruelles pittoresques et quartiers témoignant du passé de Taipei.
Ce parcours entre passé et présent était une parfaite introduction pour avoir un aperçu de la métropole. De Taipei 101 au quartier branché de Ximending, c’est cette exploration des multiples facettes de Taipei que je vous invite à (re)vivre à travers ce récit, pour mieux comprendre la complexité et la richesse de cette destination encore si peu visitée.
Taipei 101 : la tour iconique
Le lendemain de notre arrivée, on s’attaquait à l’un des quartiers modernes de la ville en se rendant à la tour Taipei 101. Notre hôtel était situé le long de Rahoe Street, connue pour son marché nocturne dont on a pu profiter la veille (et découvrir par la même occasion, car on savait pas qu’il y en avait un).
Vu la distance et le trajet, c’était plus simple de s’y rendre direct en taxi, on était alors sur place en tout juste 10 min. Comme on n’avait pas encore petit-déjeuner, on a cherché direct un restaurant dans la zone des centres commerciaux nous faisant face. On testait The Diner, un restau plutôt branché, tout proche de la tour iconique.
L’attente fut un peu longue (y’avait du monde) mais ce brunch nous a fait du bien pour finalement entamer le vif des visites, peu après 11h. Dans un premier temps, on a gravité autour de Taipei 101, histoire d’avoir plusieurs points de vue sur ce gratte-ciel à l’architecture unique.
Haute de 508 m, Taipei 101 comporte, comme son nom l’indique, 101 étages. En dehors des 5 premiers étages qui sont un centre commercial, le reste est essentiellement des bureaux, avec également un observatoire intérieur au 88e et extérieur au 91e étage.
Elle a pendant pas mal d’années cumulé plusieurs records, à commencer par la première structure au monde à dépasser le demi-kilomètre, et devenant la plus haute tour à ce moment-là. Si tous ces records seront dépassés à l’inauguration de la Burj Khalifa de Dubaï (que j’ai pu voir lors d’une escale prolongée), Taipei n’en reste pas moins à ce jour la 4e tour la plus haute du monde.
C’est aussi une prouesse technique car l’immeuble doit pouvoir résister aux conditions difficile de Taïwan, sujet aux typhons et aux tremblement de terre. Un de ses secrets étant l’utilisation d’une boule géante de 660 tonnes d’acier, placé entre les 87e et 91e étages.
Cette boule, appelée « amortisseur harmonique » est un système efficace permettant la réduction des oscillations et donc de stabiliser l’édifice en cas de fort vent. Taipei 101 a réussi un test grandeur nature en 2015, résistant à des vents de plus de 200 km/h.
Pour en revenir à notre balade, découvrir ce quartier central me donne sur le moment une impression positive de Taipei. À mon sens, c’est toujours appréciable de visiter un centre-ville car même si ce n’est qu’une partie de ce qui représente et définie une ville, elle reflète habituellement l’état de développement et l’organisation générale de celle-ci, voire du pays dans son ensemble, surtout lorsqu’il s’agit d’une capitale.
Si cette logique de pensée trouverait ses exceptions et contradiction, un centre-ville bien entretenu, ordonné et accueillant contribue à donner une image positive de la ville et du pays tout entier. Et ici, même si ce n’est pas ce qui caractérise la ville entière, c’est en tout cas la réflexion que je me fais à ce moment-là.
C’est propre, harmonieux, et vert.
On croise un stand de vélo à louer (YouBike) et cela semble hyper accessible, car la circulation est fluide (faut quand même préciser qu’on était un dimanche, ça aide), et il y a des voies réservées aux deux-roues. Les artères et les trottoirs sont larges, et des espaces publics avec des espaces verts parsèment la zone, comme le petit parc Taipei Civic Plaza vers lequel on allait jeter un oeil.
Je ne peux m’empêcher de dresser un parallèle avec Bangkok, qui même en centre-ville, pourtant symbole de modernité et fer de lance du pays, renvoie une image restant chaotique. La concentration d’immeuble est dense, la circulation y est intense, les pistes cyclables absentes, et les trottoirs souvent encombrés, crée une atmosphère bien plus étouffante (on m’en fait souvent la remarque d’ailleurs).
La différence est flagrante. Taipei dégage une ambiance radicalement distincte.
S’il peut être courant que les centres-villes soient synonymes de zone historique, c’est moins le cas à Taipei. Parmi les seuls sites à valeur historique proche du centre, vous avez le Mémorial de Sun Yat-sen (même si sa construction date de 1972). Autrement on y trouve principalement des centres financiers et commerciaux, mais aussi quelques édifices gouvernementaux.
On passe ainsi devant l’hôtel de ville, puis des bâtiments aux noms équivoque, tels que le Taipei World Trade Center ou encore le Taipei International Convention Center (TICC). On s’arrêtait d’ailleurs dans ce dernier boire un café, en croisant un nom familier « Louisa Coffee« , une branche de café qu’on a fréquenté régulièrement au Central World de Bangkok.
44 South Military Village : sur les traces du passé
Une exception historique se présente néanmoins avec le « 44 South Military Village« , un ancien quartier militaire vers lequel on se dirigeait après notre pause café. Son appellation renvoie directement à la garnison qui y était stationnée, le 44e Arsenal du Commandement logistique.
Suite à leur défaite lors de la guerre civile chinoise, les forces armées de la République de Chine (le nom officiel de Taïwan), se sont repliées sur l’île. Dans l’urgence, des habitations ont dû être érigées pour loger les militaires et leurs familles.
Ces constructions étaient modestes, assemblant des matériaux rudimentaires tels que du bois, du bambou et renforcé avec un peu de béton. Les logements étaient petits, avec une salle de bain commune pour plusieurs familles et initialement sans accès à l’eau courante.
Une partie du village a été ravagée par un incendie en 1999, et dès lors, une démolition totale fût envisagée en 2001. Les habitants et les spécialistes du patrimoine ont toutefois réussi à convaincre le gouvernement de préserver une partie de ce village en tant que site culturel.
Ce petit quartier, datant de 1948, a ainsi été transformé en un espace culturel et artistique ces dernières années, constituant aujourd’hui un lieu historique important, situé à proximité de l’emblématique Taipei 101.
De nos jours, le village abrite quelques maisons converties en galeries d’art, boutiques artisanales et un petit musée, dans lequel on a bien sûr été voir. Les portes et fenêtres colorées confèrent un certain caractère aux maisons restantes, bien que leur nombre soit limité.
Les anciennes rues dont les habitations ont depuis disparus sont symbolisé par une pelouse courbée en forme de toiture. Concrètement, mon attrait pour ce village tenait à deux raisons.
La première étant que chaque week-end, ce qu’on peut qualifier de place principale du village se transforme en brocante, proposant des objets artisanaux et snacks locaux (et je rappelle qu’on était un dimanche 😉 Si on y a rien acheté, ça reste toujours appréciable de se balader avec ce genre d’ambiance à la fois détendue et créative.
La seconde raison, c’est le genre de spot photo qui m’intéresse du fait du contraste visuel entre ce village au passé révolu et la modernité futuriste de Taipei 101, parfaitement visible en arrière-plan.
Heureusement que ce site est tout proche du gratte-ciel, c’est certes photogénique et sympa, mais faire un gros détour juste pour voir ce village serait pas nécessaire à mes yeux, surtout hors weekend. De plus, ça reste petit donc une petite demi-heure suffit pour en faire le tour.
Dihua Street, la plus vieille rue de Taipei
Dans la continuité de notre visite du village « 44 South », on prenais le métro le plus proche, situé à la station Taipei 101/World Trade Center, pour descendre à la station Taipei Main via la ligne rouge (R pour Red ou Tamsui-Xinyi).
Se faisant, on n’avait pas de changement de métro, mais c’était pas non plus la porte à côté. On a bien du parcourir 600 m dans les dédales sous-terrain du métro de cette énorme station, avant d’arriver à la sortie la plus proche de Dihua Street.
Il restait alors un peu plus de 600 m en surface pour rejoindre cette rue commerçante historique. Une petite balade qui nous a pris 20 bonnes minutes et a permis d’offrir un aperçu totalement différent de la ville, avec un rendu plus proche de ce que j’ai pu voir dans d’autres quartiers à consonnance chinoise (je pense notamment à George Town sur l’île de Penang, en Malaisie).
C’est le genre de ville que je trouve super pour les photos, y’a toujours des recoins de rue à observer, avec des lumières, des ambiances qui changent, la vie courante qui bat son plein. On croise même par hasard une statue en bronze d’un homme au téléphone, avec un gamin en tricycle à côté, le genre de scène totalement random…
Ce que je ne savais pas à ce moment-là, c’est que Dihua Street fait partie du district de Dadaocheng, l’un des plus anciens quartiers de Taipei. Dihua Street est donc souvent considérée comme la plus ancienne rue de Taipei.
À l’origine, le cœur économique de Taïwan se trouvait à seulement 2 km plus au sud, une zone autrefois appelé Bangka (en Taïwanais, Wanhua étant le nom actuel en mandarin moderne), qui formait à l’époque la plus importante ville du nord de l’île. Son commerce était prospère grâce à son port construit le long de la rivière Tamsui.
Dadaocheng, s’est d’abord développé comme une entité à part, alors connu sous le nom de Twatutia. Son petit port restait bien plus modeste à ses débuts que Bangka mais il a pris son essor grâce à l’exportation du thé qui devint importante dans le nord de Taïwan au milieu du XIXe siècle.
Mais c’est surtout le conflit de Dingxiajiao, qui éclate en 1853, qui va crée un bouleversement et changer la donne. Ce conflit est né d’une mésentente entre différents groupes d’immigrants du Fujian (la province côtière de la Chine continentale, située face à l’île de Taïwan), et il est à l’origine d’un important déménagement des habitants de Bangka vers Dadaocheng.
À l’époque, Dadaocheng restait essentiellement une zone agricole, mais avec la combinaison de l’afflux de population provenant du conflit de Dingxiajiao, puis l’ouverture du port de Tamsui (celui en bord de mer), au commerce international à partir des années 1860, son développement s’accélère rapidement.
Le coup de grâce viendra avec l’ensablement de la rivière autour de la région de Bangka, Dadaocheng fini alors par dépasser Bangka comme principal point d’accès au bassin de Taipei depuis la côte.
Arrivé à 1898, la population de Dadaocheng dépassait celle de Bangka, devenant même la 2e ville la plus importante de toute l’île, derrière l’ancienne capitale, Tainan, dans le sud de Taïwan. C’est également l’ouverture au commerce international qui va donner à Dihua Street son visage actuel, dont la plupart des maisons datent du milieu du XIXe au début du XXe.
La rue, qui s’étend sur environ un kilomètre du nord au sud, possède un métissage architectural mélangeant les styles fujianais, baroque et classique européen, mais également colonial japonais. Aujourd’hui, Dihua Street est resté une rue commerçante puisqu’on y trouve des boutiques traditionnelles proposant une variété de produits locaux (herbes chinoises, tissus, thé, snacks) mais aussi des magasins de souvenirs et autres produits artisanaux.
Pour en revenir à notre balade, on croisait notre première façade intéressante à l’entrée même de Dihua, avec un bâtiment à la façade grise, actuellement une pâtisserie. En regardant Google Street View, j’ai pu constater que l’angle du bâtiment avait été sérieusement altéré un temps avec un rajout de 2 étages et une architecture ne respectant pas le reste… Devenu un temps un « centre d’exposition des trésors nationaux de Taïwan », ce dernier avait retrouvé son aspect originel.
On constate assez vite que Dihua Street n’est pas juste que pour le shopping. La rue principale et toute la zone est appréciée pour ses nombreux petits cafés, pâtisseries et restaurants, offrant aux visiteurs autant de choix pour une pause bien méritée au cœur de l’animation.
Quelques mètres plus loin, on s’engouffrait dans une petite ruelle perpendiculaire. Et justement, on craquait là pour un dessert, en plus de notre café journalier, alors qu’on y croise un alignement de petits cafés et boutiques proposant des cadeaux et souvenirs.
Peu après en revenant le long de la rue principale, on passe devant le grand marché couvert de Yong Le, qui a connu ses heures de gloire grâce à la vente de tissus importés en gros. Si l’industrie du textile a décliné avec le temps, le marché de Yong Le reste le plus grand centre de vente en gros et au détail de tissus de Taïwan.
Les 2e et 3e étages sont toujours consacré à ce commerce tandis que le premier étage est devenu un marché traditionnel, avec toutes sortes de marchandises, fruits et légumes frais, produits d’épicerie etc. Le bâtiment d’origine a été fondé au début du siècle dernier mais sa version actuelle date de 1982.
Autre bâtiment notable, situé juste en face du marché de Yong Le, l’A.S. Watson & Co. Il a été construit en 1919 par des membres de la famille Lee, pour héberger la première pharmacie de style occidentale (connu aujourd’hui par Watsons) et accueille désormais quelques boutiques d’artisanat et de souvenirs, un café et, au moins jusqu’au moment de notre visite, une librairie (d’après une vue Google Street, ça a déjà changé depuis).
À l’étage, vous avez notamment la boutique ArtYard1 (répertorié sous le nom de Small Arts Courtyard sur Google Maps), qui fait parti d’un projet visant à insuffler une nouvelle vie à de nombreux bâtiments du quartier de Dihua Street.
Je m’attarde sur quelques façades dont on peut voir des sculptures qui embellissent l’ensemble. Certains magasins ont l’air très populaire vu la queue qu’on observe devant. Notre prochain stop se fait au temple local, Xiahai City God Temple, construit en 1859. Comme son nom l’indique, il est consacré à Chenghuang, considéré dans la mythologie chinoise comme une divinité protectrice des habitants des villes et villages.
Outre une statue du « dieu de la ville« , ce temple abrite ses deux lieutenants, sa femme, un Bouddha chinois (au gros ventre), qui comptent parmi les plus de six cents divinités sur une superficie de 152 mètres carrés, ce qui en fait la plus grande densité de statues de Taïwan.
En tout, on est resté tout juste 1 h à traîner sur une partie de Dihua Street, avant de s’éloigner pour rejoindre le métro à la station Shuanglian, toujours sur la ligne rouge. De là où se trouvait, ça faisait un bon kilomètre de marche mais ça restait plus rapide et direct que de revenir sur nos pas à Taipei Main (et ça nous évitait un changement de ligne).
Yuanshan Park Area : un parc familial
Depuis Shuanglian, on descendait à la station suivante, Yuanshan. L’objectif était alors de se rendre à « Lin An Tai Historical House and Museum » maison historique et demeure traditionnelle chinoise préservée et transformée en musée.
Il nous faut alors traverser le parc par lequel on arrive direct en bas de la station, le Yuanshan Park Area. Sur Google Maps est ajouté « Taipei Expo Park » car il y a en effet juste à côté un ancien stade, depuis transformé en Palais des congrès et centre d’expo.
Il y avait du monde et on tombait un jour où se tenait un marché et des activités qui nous ont fait un peu traînailler. Le fait est que depuis le parc, il faut encore marcher un bon kilomètre pour rejoindre la fameuse maison.
En vérifiant l’horaire (vous vous rappelez l’importance de regarder avant.), je m’aperçois que ça ferme à 17h, et il est alors… 17h ! Du coup, on a fait ce petit crochet pour rien… ou presque. On a quand même pu tirer parti de ce couac en profitant de l’ambiance bonne enfant qui régnait dans ce parc, beaucoup fréquenté par des familles.
On se plaît aussi à voir que les chiens sont autorisés (chose rare à Bangkok). En revenant vers la station de métro, on passe devant l’entrée d’un temple, le Linji Huguo Temple, dont le hall principal est tout en bois. J’apprendrais par la suite qu’il s’agit d’un des bâtiments de ce type les plus anciens et les mieux conservés de l’époque coloniale japonaise à Taipei.
Wanhua District et Ximending : entre histoire et modernité
Comme je l’évoquais plus haut, le district de Wanhua formait anciennement la petite ville de Bangka, un port de commerce qui a fini par s’essoufler. Et si Dadaocheng a su garder beaucoup de traces de son passé, c’est moins le cas à Wanhua, qui a plutôt choisi la voie de l’évolution et la modernité. Parmi les traces de son passé, on note toutefois la « The Red House » (aussi nommée Ximen Red House), ou maison rouge, en bon français.
Bien que le style reprend les codes occidentaux, il s’agit là de l’œuvre d’un architecte japonais Kondo Juro. Ce bâtiment ressemblant à une église (il forme une croix vu du ciel), a été construit en 1908, et doit son nom actuel aux briques rouges (forcément) qui le compose.
S’il servait à l’origine de marché, après la période de domination japonaise (qui s’étala de 1895 à 1945), le site est utilisé comme théâtre pour des représentations d’opéra traditionnel puis converti en cinéma dans les années 60.
Cette utilisation artistique a perduré puisqu’aujourd’hui, la Red House, depuis inscrit comme site historique et protégée, est gérée par le département des affaires culturel, qui utilise la Red House comme une plateforme pour promouvoir l’industrie culturelle et créative.
Il est alors 18h et la nuit tombe. On décide de s’installer à la terrasse de l’un des bars de la place jouxtant la maison rouge. C’est l’occasion pour moi de goûter une bière locale (Tawain Beer) et aussi de manger. Je réalise seulement maintenant à la rédaction, qu’il s’agit en fait d’une zone comportant essentiellement des bars Gay, si jamais ça vous intéresse.
Après notre repas, on poursuivait notre exploration du coin, direction Ximending. Ximending Walking Street est l’une des destinations emblématiques de Taipei. C’est une rue piétonne animée située en plein quartier de Wanhua. Elle est réputée pour son ambiance jeune et dynamique, ses nombreux magasins, restaurants, cafés, cinémas, boutiques de mode, salles d’arcade et lieux de divertissement.
Sa popularité auprès des jeunes tient en raison de sa scène de la mode urbaine. En vous baladant à Ximending, vous y croiserez sûrement des performances de rue (on s’arrêtait justement quelques minutes assister à l’une d’elles.), des spectacles de musique et autres événements culturels tout au long de l’année.
Ximending est souvent comparée à Shibuya à Tokyo, perso, je retrouve des caractéristiques similaires à Myeongdong à Seoul (que je comparais aussi à Siam Square à Bangkok).
Même si cela peut être un bon endroit pour faire du lèche-vitrine, éventuellement déguster des spécialités de rue taïwanaises et surtout, découvrir la vie nocturne animée de Taipei, on avait une impression de déjà vu.
Par conséquent, on ne s’y est pas attardé plus que ça et on repartait vers notre hôtel. J’en parlerai dans l’article général résumant nos 3 jours (et quelque) à Taipei, mais pour la première partie de notre séjour à Taipei, on logeait au district Songshan.
Devant repasser de le long du marché de Rahoe, Jitima ne pourra s’empêcher de s’arrêter manger une dernière spécialité locale pour la journée, une soupe à base de tofu.