Haut
  >  Voyage en Malaisie   >  Penang   >  5 jours pour découvrir l’île de Penang : de Georgetown à Penang Hill
trishaws cour khoo kongsi penang malaisie
4.4
(7)

C’est notre premier séjour en dehors de la Thaïlande, si on fait exception de la mini excursion à Yangon au Myanmar.

Et c’est du coup la toute première que je foule le sol de la Malaisie voisine, au sud de la Thaïlande. À la base parti pour renouveler mon visa tourisme expiré (et en faire un visa non-immigrant O au passage), j’avais choisi l’île de Penang comme commodité. Le visa y étant délivré facilement là-bas d’après les témoignages, et au passage, je tenais à faire un tour en Malaisie. Comme en dehors « d’une obligation », je savais que Jitima ne voudrait pas particulièrement y venir pour des vacances… (disons que ce n’est pas dans le haut de sa liste)

Sinon ça aurait été au Laos, mais pour ça, je sais qu’on pourra y aller plus tard sans forcément de visa à renouveler comme excuse…

5 jours pour parcourir l’île de Penang

Nous partions donc pour 5 jours (sur place, je ne compte pas celle où nous arrivions et n’avons rien vu), histoire de nous donner de la marge (normalement, c’est juste 48h pour le visa) et comme suggéré plus haut, me donner le temps de pouvoir visiter un peu (c’est déjà trop aux yeux de Jitima qui n’était décidément pas emballé bien que décidé à m’accompagner)

premiere photo penang malaisie 2009

Première photo prise à Penang en arrivant au dépôt de bus, sous la tour Komtar.

Bienvenue à Penang : pied-à-terre à Georgetown

Dès que nous sommes arrivés à l’aéroport, j’ai senti une ambiance totalement différente de la Thaïlande. Cette impression s’est vite confirmée lorsque nous étions à la recherche du bus pour nous rendre depuis l’aéroport, situé tout au sud de l’île, vers le centre-ville à Georgetown, dans le Nord (il y a environ 16 km).

Pour cela, après avoir demandé à 2 reprises (ce n’est pas vraiment indiqué…), nous arrivons vers la sortie pour les bus où quelqu’un nous dira gentiment d’attendre le suivant dans tant de minutes, avant de nous annoncer tout sourire (quelques minutes plus tard donc) que le bus arrivait.

On paye en cash (billet, pas de pièces ici…) dans une boîte à côté du chauffeur, le bus est moderne, mais j’ai l’impression de payer dans un style « à l’ancienne », mieux vaut avoir la monnaie exacte, car vu le système pas possible de rendre la monnaie…

Arrivé à Komtar, la tour servant d’arrêt de terminal de bus, il nous restait alors à rejoindre notre hôtel, le Continental (on voulait une chambre correcte et une piscine pour madame).

L’hôtel paraissant assez loin sur notre carte, nous décidions de faire plaisir à un conducteur de trishaw (ou un pédaleur devrais-je dire) qui attendait dans le coin. Le trishaw est un peu l’ancêtre du tuk tuk, c’est le transport local, qui se présente sous la forme d’un vélo avec devant un espace pour transporter 2 personnes grand max. Outre le fait que ça peut être épuisant, et le peu de client apparent, cela en fait un métier plutôt difficile…

deco fleur drapeau malaisien trishaw penang

Le drapeau Malaisien en déco sur le trishaw.

canon mur fort cornwallis penang malaisie

Nous voilà donc à marcher autour du fameux fort qui longe la côte.

taxi fort cornwallis penang malaisie

allee vers la mer penang malaisie

Il fait une chaleur écrasante, les gamins sortent de l’école, nous marchons vers la côte histoire de respirer un peu l’air marin local.

eglise catholique church of asumption penang

On passe devant une église catholique.

tour horloge reine victoria penang

Tour de l’Horloge de 1897 commémorant les 60 ans de règne de la reine Victoria. Les explications sur cette horloge étaient en français, va savoir pourquoi…

arbre poilue bord mer penang malaisie

front de mer nord est penang malaisie

Côte que voici, bétonné sur cette partie de l’île… il faut aller plus au nord de l’île pour trouver des plages de sable.

sur notre trishaw a penang

Au final, on avait à peine 1 km pour arriver à l’hôtel, mais qu’importe, on fait marcher le commerce local ! On prenait nos quartiers dans notre chambre histoire de souffler un coup et le temps de bien compter nos Ringgits changés plus tôt à l’aéroport.

Puis on repartait dans la rue, histoire de se trouver un petit quelque chose à manger. On jettera notre dévolu sur un restaurant indien non loin de notre hôtel. Il faut savoir qu’à Penang, la population est un melting pot entre des Malais, des Indiens et des Chinois, en tout cas d’origines, car ils sont Malaisiens avant tout.

Mais la conséquence de ça est qu’on trouve ce mélange de culture à Penang, à commencer par la nourriture. On avait droit à des plats à seulement 3-7 RM en moyenne (de l’ordre de 25 à 55 Bahts).

chambre continental compte ringgit penang 2009

Dans la chambre du Continental à compter nos sous après les avoir changés à l’accueil.

premiers ringgits penang malaisie 2009

Nos premiers Ringgits !

restaurant indien penang malaisie

Un couple local en train de manger (c’est intéressant à écrire hein…)

premier repas penang restaurant indien 2009

Un couple pas local. Petite photo ensemble au restaurant indien.

batiment nuit penang malaisie 2009

On se contentait d’abord d’une petite balade digestive dans les parages, tellement efficace qu’une heure plus tard, on avait encore une petite faim… Ça tombe bien, juste devant notre hôtel se trouvait un resto de rue faisant des « roti », ces sortes de crêpes que j’adore en dessert en Thaïlande. Ici, c’est plutôt en repas avec un peu de viande dedans. On grignotait donc un coup avant de rentrer au bercail.

jeu rue penang malaisie

En train de jouer dans la rue à un jeu qui s’apparente aux dames.

rue de notre hotel penang 2009

Les rues de Penang étaient calme le soir.

apercu tour komtar nuit depuis quartier penang

La tour Komtar qu’on voit bien de loin, même de nuit (c’est la seule qui dépasse).

roti canai penang malaisie

Je ne sais pas comment on prononce mais dans ma tête ça résonnait comme « canaille »…

1er jour : Aperçu de la côte est et balade à Georgetown

Le lendemain, je commençais la journée par l’obligation m’ayant amené ici, faire les démarches pour obtenir mon nouveau visa au service du Consulat Thai de Penang. Une fois cela fait, le temps de faire un peu la queue et déposer mes documents et le passeport, nous pouvions visiter tranquillement.

Pour faire simple, comme à notre habitude, on décidait de louer un scooter afin de se déplacer librement. Nous voilà partis visiter cette île au fort caractère.

vue chambre hotel continental penang

La vue depuis notre chambre de bon matin.

Si la Malaisie est majoritairement constituée de Malais, et une population à 60 % musulman, Penang est le seul état de Malaisie sans majorité malaise. Cela est dû à une immigration continue de Chinois, surtout au XIXe siècle et jusque dans les années 30, ce qui a rendu l’île et la ville à part du reste de la Malaisie. Si on ajoute qu’il y a aussi eu le passé colonial Britannique (qui a durée 200 ans quand même), ça fait un sacré mélange et Penang est plutôt colorée, avec une architecture coloniale riche, ça donne envie.

Leong San Tong Khoo Kongsi

Dans les dédales de rues, se cachent de véritables trésors architecturaux. Outre la quantité de shop houses (petites maisons dont le bas est aménagé en magasin) rénovées et adjacentes à d’autres très délabrées, se trouvent des “Kongsis”.

habitations a cote leong san tong khoo kongsi penang

Façade d’un shop house en arrivant au Kongsi du clan Khoo.

Un Kongsi est un lieu particulier, propre aux Chinois. Ce n’est ni tout à fait une maison, ni complètement un temple, car cela servait aussi de lieu de réunion. Penang était autrefois le pivot du commerce de l’opium chinois au XIXe siècle. L’île est restée aux mains de sociétés secrètes chinoises jusqu’au début du XXe siècle.

Beaucoup des nouveaux arrivants cherchant des repères, les Kongsi servait alors à abriter les Chinois du même clan ou de la même famille. Il pouvait alors avoir un pied-à-terre et être briefé sur la vie locale, avoir une aide pour démarrer un business.

Celui du clan Khoo est considéré comme richement décoré et le plus important (et accessoirement le plus grand), ce qui fait qu’il est aussi devenu un musée. On s’y rendait via la rue Cannon (Lebuh Cannon), où se trouve en passage sous la rangée de shop houses alignés devant.

passage vers leong san tong khoo kongsi penang

En nous rendant à notre première visite, le kongsi du clan Khoo.

On se retrouve alors devant une sorte de « rue cachée » avec de chaque côté une belle rangée de maisons typique sur 2 étages. Quelques mètres plus loin, nous étions dans une cour et se tenait en face le bâtiment principal du Kongsi. Comme j’aime bien les anecdotes historiques, ce bâtiment actuel date de 1906. La version d’origine datait de 1851, le temple était bien plus grand et sa ressemblance avec le palais impérial a laisser penser selon la croyance que les dieux voyait cette construction comme une provocation… Résultat, il a brûlé, frappé par la foudre…

leong san tong khoo kongsi penang

Nous voilà dans la cour, face au Kongsi. Le nom complet est leong san tong khoo kongsi.

trishaws cour khoo kongsi penang malaisie

Dans la cour attendent des trishaws (aussi appelé rickshaws).

Très stylée, c’est un endroit qui vaut le coup d’œil, par chance comme c’était de bonne heure y’avait personne (mais je soupçonne vu la tranquillité de l’île que même en pleine journée ça reste calme comme ça…).

plafond leong san tong khoo kongsi penang

Au plafond, on peut admirer le travail du bois soutenant le toit.

interieur leong san tong khoo kongsi penang

A l’intérieur du « temple ».

cour khoo kongsi penang

La cour devant le temple et un autre bâtiment en face.

passage sortie leong san tong khoo kongsi penang

En repartant (j’aime bien cette photo, merci Jitima).

Passé notre première visite, un retour à l’hôtel s’imposait car déjà à plat de batterie… Zut moi qui pensais être fin prêt… Mais bon, après cela, nous pouvions enfin nous lancer dans Georgetown, nom donné à la ville en l’honneur du roi d’Angleterre de l’époque, George (IIIe du nom).

Comme vous allez vous apercevoir, il y règne un mélange entre Europe d’antan et Asie. Georgetown a évidemment son chinatown, mais aussi son quartier indien plus tous les quartiers dont les restes coloniaux sont une évidence. Tels autour de la rue des églises (une catholique et une anglicane), où se situe pas loin la mairie dans un style début du 20e typique Européen.

On arrivait alors vers la pointe la plus à l’est de l’île. À un rond-point se trouvait une tour avec une horloge dédiée à la reine Victoria.

Autre bâtiment notoire, le Fort Cornwallis, vers lequel nous nous dirigions en premier (en l’honneur de Charles Cornwallis qui fut un général britannique, puis gouverneur-général de l’Inde (1786-1793) et enfin vice-roi d’Irlande. Il joua un rôle majeur lors de la guerre d’Indépendance américaine en combattant les insurgés, voilà pour la petite histoire).

C’est très cosmopolite et les fans d’architectures devraient trouver leur bonheur.

allee vers la mer penang malaisie

Il fait une chaleur écrasante, les gamins sortent de l’école, nous marchons vers la côte histoire de respirer un peu l’air marin local.

eglise catholique church of asumption penang

On passe devant une église catholique.

tour horloge reine victoria penang

Tour de l’Horloge de 1897 commémorant les 60 ans de règne de la reine Victoria. Les explications sur cette horloge étaient en français, va savoir pourquoi…

arbre poilue bord mer penang malaisie

canon mur fort cornwallis penang malaisie

Nous voilà donc à marcher autour du fameux fort qui longe la côte.

taxi fort cornwallis penang malaisie

Un taxi local garé devant le fort, ici pas de Toyota mais une marque locale, Proton.

front de mer nord est penang malaisie

Côte que voici, bétonné sur cette partie de l’île… il faut aller plus au nord de l’île pour trouver des plages de sable.

constructions cote penang malaisie

Au loin, une flopée d’habitations et le début d’une urbanisation massive (je pense que les buildings vont fleurir dans les années à venir…)

Après ce plein d’air marin pour nos narines, on décidait de continuer à longer la côté en descendant vers le sud et longer les quais Weld. Cette partie de la côte n’a que peu d’intérêt en apparence, les Anglais avec leur compagnie des Indes Orientales avaient fait de la ville un port franc (et le resta jusqu’en 1969), aujourd’hui il s’agit d’un port industriel toujours fréquenté.

Weld Quay

Encouragé par des indications sur la carte (qui nous servit de guide touristique accessoirement), je tenais à y faire un tour, car on y trouve des jetées, bordées d’habitations sur pilotis. Sur le front de mer, le quai Weld regroupe 6 jetées qui ensemble constituent un véritable village sur pilotis. Chaque jetée est habitée par les membres d’un même clan chinois. Il y a la jetée Chew, Yeoh, Lim, Lee, Tan et Ong.

weld quay penang malaisie

Sans la voiture blanche difficile de dire qu’il s’agit d’une photo contemporaine…

On s’est retrouvé à marcher pendant un temps semblant bien long aux yeux de Jitima (1,5 km pour être exact), à sa décharge, c’est vrai qu’il n’y avait pas un touriste à l’horizon, pas beaucoup de bâtiment intéressant le long et en effet pas grand chose à voir au final (NDLR 2018 : on avait clairement mal cerné le périmètre, voir l’article sur les street art de Georgetown pour comprendre que les jetées valent le coup d’oeil !).

Faut dire aussi qu’on crevait la dalle (enfin sans grande surprise, plus elle que moi) et qu’il n’y avait pas grand chose dans le coin niveau restaurant.

quai ferry penang malaisie

On passe à côté du quai des ferries.

clan jetty penang malaisie

Habitations sur pilotis.

tan jetty penang malaisie

La cabane du pêcheur ?

une jetée penang malaisie

Aperçu d’une jetée.

Pour la suite, on revenait dans la partie vieille ville de George Town. L’idée étant à la base de revenir à l’hôtel se poser un peu et surtout profiter de la piscine. Pour se faire, on passait devant une mosquée.

La mosquée de Kapitan Kling est l’une des plus vieille de Penang. En 1801, Sir George Leith, gouverneur de Penang, a accordé aux musulmans un terrain de 7 hectares pour y installer un édifice religieux. C’est Cauder Mohhidden, le kapitan des colons musulmans indiens (Kapitan étant un mot russe désignant le grade de capitaine), qui est à l’origine de cette mosquée qui sera plus tard baptisée à son nom.

vieilles maisons georgetown penang malaisie

Alignement de shop house à Georgetown.

yap kongsi temple penang malaisie

Un temple chinois, le Yap Kongsi.

mosquée kapitan keling penang malaisie

Et juste à côté se trouve la mosquée principale de l’île, c’est aussi la plus ancienne.

Ensuite, nous allions passer par la rue des routards, sorte d’alter égo à Khao San Road à Bangkok, Chulia Street. Assez calme à cette heure-ci. Mais on sent qu’il y a plus de bars, restaurants et de boutiques proposent des services comme les visas, location de scooters et des excursions dans les environs.

C’est aussi considéré comme la zone de Chinatown. La population de Georgetown est majoritairement chinoise et leur culture s’est développé librement et indépendamment de la révolution culturelle maoïste. Le quartier chinois s’est donc beaucoup développé et regorge de curiosités.

chulia street penang malaisie

La rue Chulia à Georgetown.

femmes rue chulia street penang malaisie

Des femmes à la rue ? La pauvreté ne fais malheureusement pas exception ici.

C’est alors qu’on remontait Chulia, en bifurquant sur une rue perpendiculaire qu’on avait eu droit à croiser un sacré personnage. En fait, nous avions déjà croisé cette personne avec ces airs de petit pervers, oui, je dis bien pervers, à regarder Jitima d’un œil de travers et surtout à lui jeter des petits coups de langue furtifs ! Pas méchant pour un sou, cela nous a fait plutôt sourire malgré l’apparente genance de la scène.

Voilà t’y pas que plus tard dans la journée, sur le chemin du retour vers notre hôtel, je revois notre bonhomme, assis calmement, je fais signe à Jitima en lui disant qu’il y a son nouvel amour/ami là. Aussitôt, il nous repéra de nouveau, et re-coup de langue, Jitima lui rendra son coup de langue (j’aurais pas osé, on sait jamais ce que ça pourrait vouloir dire…) ça ne le perturba pas plus que ça, vu l’histoire en question, je tenais à le prendre en photo, dès lors que j’ai sorti l’appareil photo, il s’est roulé par terre et est resté allongé comme ça jusqu’à ce que je prenne ma photo, comme si de rien était !

M’est avis qu’il ne devait pas avoir toute sa tête… Si vous le croisez, n’ayez pas peur, il ne mord pas !

sacre personnage rue penang malaisie

On t’as vu !

rue charmante chulia street penang malaisie

Nous avions déjà marché toute la matinée, nous sommes encore qu’en début d’aprèm, nous finissons juste de trainer dans les environs quelques rues derrière notre hôtel Continental, avant de rentrer nous reposer un peu, avec cette chaleur ces 4/5 km de marches épuisent vite.

quadricyle penang malaisie

Garé devant ce trouvait un drôle d’engin, un quadricycle ! Dans le genre loufoque c’est pas mal…

uptown bistro penang malaisie 2009

Un bistro dans une vieille bâtisse, non loin de l’hôtel.

Retour à l’hôtel, un petit coup d’œil en bas depuis notre chambre, personne à la piscine, ça tombe bien ! Nous voilà sur la terrasse avec la piscine pour se reposer, nager et profiter de la vue. Ici on distingue le point de repère de Georgetown à savoir la tour Komtar, c’est le dépôt de bus. En arrivant de l’aéroport, c’est ici que vous arriverez, pour en repartir, de même.

vue des toits penang malaisie

La vue sur George Town depuis la terrasse de la piscine.

piscine hotel continental penang malaisie

Piscine !

cathay hotel et vue de penang malaisie

On aperçoit derrière un vieux bâtiment de style coloniale servant d’hôtel, le Cathay, avec au fond la mer et un pont reliant l’île au continent.

Le pont est l’air de rien l’un des plus longs au monde (le 3ème) et le plus long d’Asie avec ces 13.5 km. Bien que nous n’étions pas à nous plaindre dans cet hôtel (avec notre piscine), Jitima voulait tester un autre, celui-là en particulier, le Cathay, présentant un charme rustique pour le même prix que celui où nous étions actuellement. Elle regrettera quand même sa décision, surtout pour le manque de la piscine…

toits georgetown penang malaisie

Vue sur la multitude de toits.

vue toit maison indigo cheong fatt Tze mansion penang

Juste accolé derrière, l’objet de notre futur prochaine visite, la maison bleue/indigo.

On y glandouillera une bonne partie de l’après-midi ce qui fait qu’on ne sortira plus de la journée, à part pour manger… C’est donc notre deuxième soirée ici. Ayant entendu parlé d’un marché de nuit assez réputé, nous décidions d’aller y faire un tour, d’autant que c’est à peine à 5 min de notre hôtel. Nous y sommes allés, peut être un peut trop tôt, car encore désert, donc peu animé, tout n’était pas ouvert et peu attrayant. Nous avons quand même mangé là ce soir-là, mais n’y sommes plus revenus par la suite…

Il s’agissait du Red Garden Food Paradise. Cela ressemble fortement au fameux système des « food-court » en Thaïlande sur l’organisation des lieux, à part qu’il n’y pas de tickets, on paye directement (un repas pour info coûte en moyenne 3-4 RM).

red garden food paradise penang malaisie

La cour du Red Garden Food Paradise.

seance ecriture chinoise penang malaisie

En pleine séance de devoir ? En tout cas c’est du chinois…

thean hou temple chinois nuit penang malaisie

Après cela, rien de tel qu’une bonne petite balade digestive. Nous revoilà devant le dernier temple que nous avions croisé cet après-midi là.

2e jour : Centre commercial et balade à Georgetown

Et voilà une journée de plus qui commence (qui a dit que passer 25 ans, les jours passent plus vite !!??). Rien de bien clair quant à notre programme, on part avec le scooter non sans avoir récupéré le précieux sésame d’abord (le visa).

Nous voilà donc errant sans but précis, quelque part, c’est dans ce genre de circonstance que l’on est mieux disposé à visiter un endroit, car sans programme, on est plus ouvert et à même de découvrir des coins.

allee couverte typique penang georgetown

Les rues ressemblent beaucoup à ça, de longs corridors qui font office de trottoirs couvert.

A la recherche de Nagore place

Notre leimotiv, après réflexion, était de se rendre dans un quartier plus au nord de Georgetown, appelé Nagore Place (ou Nagore square). Indiqué comme point intéressant sur notre guide Lonely, on se disait qu’on avait qu’à y jeter un oeil.

Au moins ça nous fait un point de départ à visiter. On passait pour se faire dans des petites rues on l’on croisait des maisons un peu à l’abandon dont un grand manoir qui a perdu de sa superbe. On croisait également (encore une fois) un temple chinois, mais on avait la flemme d’aller voir à l’intérieur (y’a un moment ou tu satures…).

jalan phee choon penang malaisie

Certains pâtés de maisons sont à l’abandons.

temple chinois kuan im see penang malaisie

Temple chinois Kuan Im See.

manoir abandonne lorong swatow penang malaisie

Une belle demeure qui n’est plus… Régulièrement nous croisons des ruines comme celle ci, symbole d’un temps révolu… celui de la puissance étrangère.

Arrivé au quartier en question, on a vite vu que ce n’était pas plus intéressant que ça donc on ne s’y est pas attardé… On revenait du coup vers Chulia Street car nous avions repéré un petit restaurant Mexicain.

nagore square penang

Nagore Place (ou Nagore Square) pas plus intéressant que ça…

trottoir coloree chulia penang malaisie

Ce qui est plaisant à Penang c’est que c’est très coloré.

famille devant maison georgetown penang malaisie

Une famille au complet dans la maison. Une de mes photos préféré du séjour.

Décidés à faire un tour dans un centre commercial, nous voyons de suite que ce n’est pas le même prestige qu’un Siam Paragon ou autre… Mais celui-ci était un vieux centre, un peu comme le Pantip à Bangkok qui n’a pas non plus une si bonne mine que ça… Et la photo en question (ci-dessous) a été prise dans le couloir reliant ce vieux centre vers un autre, un peu mieux mais fatigué aussi. Je n’ai pas pris de photo mais tout de même des centres modernes il y en a, près du marché de nuit de Gurney Drive par exemple, ça avait plus de gueule.

jalan penang malaisie

Une des artères principales, celle menant à notre hôtel, Jalan Penang. C’est à côté de la tour Komtar et des centres commerciaux.

vue sur jalan dr lim chwee leong penang

entre centre commerciaux penang komtar malaisie

Entre les centres commerciaux.

Nous avons profité d’être là pour faire notre pause déjeuné. Déambulant dans les allées, nous finissons par faire notre choix. J’ai pris un plat Indonésien (il me semble) sorte de gratin de riz très bon, cet endroit me faisant donc bonne impression, je me lance pour un petit dessert… Je déteste gâcher la nourriture, mais là, force est de constater que c’était le pire gâteau au chocolat qu’il m’ait été donné de manger… Impossible de prendre plus d’une bouchée…

ict digital mall komtar centre commercial penang malaisie

Dans l’ICT Digital Mall.

Retour dans la vieille ville, Chulia Street ou le quartier des routards

Nous voilà repartis après ce repas loupé à moitié (le gâteau m’est resté en travers de la gorge…), toujours à Georgetown, il nous restait toujours Little India entre autre à aller voirmais ce sera pas encore pour cette fois.

repos du guerrier penang malaisie

Petite vie paisible.

panneaux ecritaux chinois penang malaisie

Pléthores de panneaux !

porte décorée du old house cafe à penang malaisie

Jitima et sa lubie des portes 😉 Ceci dit, celle-ci, du Old House Café et particulièrement photogénique.

porte heurtoir chi lin penang

porte décorée du old house cafe à penang malaisie

Jitima et sa lubie des portes 😉 Ceci dit, celle-ci, du Old House Café et particulièrement photogénique.

À cette heure, Chulia s’animait un peu et on voyait les restaurants de rue commencer à s’aligner, l’impression d’être de retour à la « maison ». Pour autant, niveau nourriture, on est loin de l’excellence Thaï, mais il y a quand même de quoi faire. En fait le plus frustrant, c’est qu’à certains endroits, un tel menu ne sera valable qu’entre telle heure et telle heure…

restaurant rue chulia penang malaisie

Ça commence à s’installer.

brochettes rue chulia penang malaisie

dvd chulia street penang malaisie

Malheureusement, la photo est loupée… Prétextant une photo de touriste nous voulions prendre en flagrant délit de coquinerie le petit vieux derrière, devant avoir dans les 70 ans le v’la ti pas qui jette un œil assidu sur les DVD porno en vente libre dans la rue, mais au moment où j’ai enclenché il venait de reposer le DVD et l’angle n’était plus bon…

shophouses colores penang malaisie

Que de couleurs.

sans abris rue penang malaisie

Montrer qu’on ne les oublie pas, voilà qui redonne le sourire. Et maman est fière de sa progéniture.

heure pointe chulia street penang malaisie

C’est l’heure de pointe ! Ça change de l’autre jour.

De retour à l’hôtel Continental, il n’y avait pas à aller loin pour manger. Juste traverser la rue en face… Nous avons mangé à cet endroit presque tous les soirs. Le fameux roti canai est une spécialité malaisienne très prisée tant le matin qu’au dîner. Il ressemble à une crêpe. Il est servi accompagné d’une coupelle avec de la sauce généralement au curry. Tel est la définition du wikipédia…

De mon point de vue, ben oui c’est une genre de pâte à crêpe, mais pas liquide, déjà préparé, ils l’agrandissent suivant une technique bien particulière puis la remplisse avec les ingrédients de notre choix et font chauffer le tout en enfermant les ingrédients au milieu (en chausson).

Il existe une version en Thaïlande plutôt mangé (en tout cas par moi) comme un dessert ou un simple en-cas, avec souvent juste des œufs et de la banane pour la plupart (j’en raffole). Ici, en Malaisie, c’est un repas à lui tout seul et c’était bien bon à cet endroit.

roti canai jalan penang malaisie

Humm, roti canai (à prononcer « chanai »)

Après cela, on partait pour une balade digestive comme souvent. Nous nous sommes trouvés un coin tranquille à proximité de l’hôtel, en bord de mer, histoire de profiter de l’air marin. L’hôtel était vraiment bien situé y’a pas à dire, juste encore à côté, en traversant la rue sur le côté nous étions sur la rue avec tout les bars (dans le prolongement de Jalan Penang), la rue animée principale de l’île avec ces bars alignés.

front mer nuit penang malaisie

Front de mer à Penang, de nuit.

rue bars jalan penang malaisie

La rue des bars.

3e jour : Déménagement et Balade au Penang National Park

Au programme ce jour, le parc national de Penang (Penang National Park), sur la carte, c’est marqué situé à côté de Teluk Bahang, un village de pêcheurs au nord-ouest de l’île. Mais avant cela, nous voulions tester l’hôtel repéré derrière le notre, dans un vieux bâtiment de style colonial.

Et un changement d’hôtel, un !

Pour cette avant dernière journée, nous avions donc décidé de changer d’hôtel. Trouvant celui juste derrière notre précédent hôtel charmant d’extérieur, nous décidions de tenter le changement. Il s’agit d’une famille chinoise qui est propriétaire et qui manifestement fait tourner l’hôtel en famille uniquement, ce sont donc eux également et non des bonnes ou quoi qui changent les draps, etc… Du moins, c’est ce que je pense, car je n’ai croisé que des « vieux » en guise de personnel… et c’est une petite bonne dame qui nous a accueilli (un peu froidement mais bon…)

C’est un lieu rustique, ne vous attendez pas à du luxe. Comme l’autre hôtel, puisque situé dans la rue derrière, l’emplacement reste très bien. Les chambres sont très grandes, dans un style des années 50, si vous voulez voyager dans le temps, sur une ou plusieurs nuits cet endroit est fait pour vous. Pas de mini bar, de tv et tutti quanti, non, juste de l’espace, 2 grands lits, une armoire, une commode, et une salle de bain, rustique aussi, il faut bien le dire.

cathay hotel penang malaisie

Façade du Cathay Hotel.

interieur cathay hotel georgetown penang malaisie

A l’intérieur de l’hôtel en bas.

Lisez les avis sur Trip Advisor, vous verrez que les avis sont partagés. Pour notre part, s’il est vrai que la salle de bain aurait besoin de quelques retouches, ça reste tolérable pour passer 2-3 nuits comme nous l’avons fait, surtout pour ce prix. Car sinon la pièce était propre, l’endroit est calme. L’ambiance à l’intérieur était particulière. On sentait que l’endroit avait vécu.

Même les portes à battant présentent devant les portes des chambres ajoutait à l’aspect un peu spécial de l’endroit. par contre, ne vous attendez pas à un accueil super chaleureux, j’ai l’impression qu’ils dépriment à la réception (quand ils ne sont tout simplement pas endormi…).

En résumé, tout dépend de vos envies et budget, le Cathay Hotel était à 70 RM, soit pour comparer avec la Thaïlande (qui est sur mon blog la référence monétaire, à savoir le baht), 690 Bahts. Le précédent hôtel, le Continental, est à partir de 101 RM soit environ 1000 bahts, mais incluant un confort un peu plus important et surtout la piscine… Et éventuellement la vue, le petit-déjeuner aussi (compris au Continental).

NDLR 2018: Ne cherchez plus cet hôtel, il a depuis été complètement rénové pour devenir un hôtel de luxe, The Edison George Town (100€ la nuit)

étage cathay hotel georgetown penang malaisie

A notre étage.

chambre cathay hotel georgetown penang malaisie

Notre chambre au Cathay Hotel.

Une fois à nos aises, on était paré pour nos visites du jour. On enfourchait donc notre 2 roues pour nous rendre vers le nord-ouest de l’île, direction le parc national de Penang.

Parc national de Penang

Chose rare auquel je ne suis pas habitué en Thaïlande, ou tout est payant (enfin surtout pour l’étranger que je suis…), l’entrée est gratuite. Il faut juste s’inscrire sur un registre (ils contrôlent les entrées/sorties), et il faut signaler jusqu’où l’on compte aller, il y a 3 sortes de « circuits » / balades à faire, en fait pas des circuits, car cela ne fait pas une boucle, mais il y a 3 points différents à atteindre selon la durée auquel on veut y consacrer.

La route (enfin le chemin plutôt) pour s’y rendre est plutôt sinueuse et longe la côte, on peut normalement atteindre par là une plage, Monkey beach, en marchant 3 bon kilomètres, et même encore plus loin, il est possible d’aller jusqu’au phare. Mais ça, on ne le savait pas car on y allait un peu à l’arrache sans trop savoir ce qu’il y avait…

Pour notre part, on se contentait d’une petite promenade nature pendant 1,5 km seulement, le temps d’atteindre une plage où se trouve un centre de recherche sur les écosystèmes marins. Je sentais pas Jitima emballé par le lieu et en même temps, aller jusque Monkey Beach et revenir, cela fait 7 km, on n’avait pas envie d’y passer la journée…

bateau peche cote nord ouest penang

penang national park malaisie

Le parc englobe tout le coin nord-ouest de l’île, la balade se fait donc en longeant les rochers et la mer, plutôt agréable mais assez physique (C’est aménagé mais reste tout de même assez chaotique, de plus nous nous sommes arrêtés assez tôt car Jitima n’aimait pas vraiment … )

pécheur penang national park malaisie

chemin forêt parc national penang malaisie

Crapahute dans les bois, le chemin est plutôt « accidenté ».

sentier penang national park malaisie

En route vers l’inconnu.

singe perche penang national park malaisie

Un singe se servant d’un fil électrique comme perchoir. Au moins, on aura vu un peu de faune locale.

plage centre etude marine parc national penang

Nous voilà au premier point, notre objectif (il était temps, Jitima commençait à faire la gueule)

Revenu à notre véhicule, direction le barrage et son lac artificiel (toujours vers Teluk Bahang, le lac étant sobrement appelé sur la carte comme le Taluk Bahan Reservoir…). Ce jour-là avait lieu un festival, dont à part les affiches, on ne sait pas plus ce qu’il en est, si ce n’est qu’il est question de course de bateaux (NDLR : j’ai su qu’il s’agissait de Penang Dragon Boat Festival, une course réputée qui dure depuis 30 ans).

Là encore, on n’a pas trop traîné, faut dire qu’on avait la bougeotte ce jour et on est parti tard du fait du changement d’hôtel… Au retour vers Georgetown, nous décidions de nous arrêter sur une des plages du coin (nord de l’île donc) histoire cette fois, de se poser un peu.

barrage teluk bahang dam penang malaisie

Nous voilà donc à ce fameux lac après cette petite balade matinale, en fait ce festival consiste en une course de bateau à la manière des avirons, rien de bien intéressant dans le fond, nous ne sommes pas restés très longtemps, d’autant que l’ambiance était au ralenti…

course bateau teluk bahang dam penang malaisie

bateaux teluk bahang dam penang malaisie

montagne teluk bahang dam penang malaisie

La vue depuis le barrage, rien de bien transcendant…

cimetière chinois batu ferringhi cote nord penang malaisie

On passait devant un cimetière chinois, peu avant d’arriver à la plage de Batu Ferringhi.

Tout comme en Thaïlande, diverses activités sont possibles, de la balade à cheval, parachute ascensionnel ou scooter des mers y’a l’embarras du choix. Malgré la chaleur, nous avons préféré simplement nous poser à l’ombre d’un arbre et faire une petite sieste (vu le peu de monde, pas besoin de se battre pour trouver un coin tranquille).

On trempera tout juste le petit orteil dans l’eau avant de repartir vers Gurney Drive.

plage batu feringghi cote nord penang

Nous voilà sur la plage de Batu Ferringhi (c’est en fait un pléonasme puisque Batu veut dire plage). Où sont les gens ?

plage plage batu feringghi nord penang

repos plage batu feringghi cote nord penang

parachute ascensionnel plage batu feringghi penang

Y’en a qui s’envoie en l’air 😉

On trouvait là près d’un rond point donnant sur le bord de mer un coin bouffe (le Gurney Drive Hawker Centre), pour y déguster notamment des plats à base de crustacés et fruits de mer (Seafood in English) dont raffole Jitima (mais pas moi, bon il n’y a pas que ça comme bouffe non plus à cet endroit).

Nous profiterons d’être dans le coin pour faire un tour dans le shopping mall du coin, le Gurney plaza, moderne celui-là. Nous achèterons quelques boites de conserves de petits plats que l’on ne trouve pas en Thaïlande.

gurney drive penang malaisie

C’est marée basse à Gurney Drive.

gurney drive hawker centre penang malaisie

Pas grand monde à cette heure-ci.

stand seche gurney drive hawker centre penang malaisie

Peut-être appétissant pour quelqu’un mais pas pour moi…

stand bouffe gurney drive hawker centre penang malaisie

nouille gurney drive hawker centre penang

A table !

cote gurney drive penang malaisie

Petite balade (« digestive encore une fois ») le long de la côte.

poisson marche boue gurney drive penang malaisie

Je remarquais sur la boue de drôle de bestiole, comme des poissons, mais qui marchent ! (appelé mudskeeper, appelé Gobie en français)

immeuble et hotel continental penang malaisie

D’ici, nous voyons notre précédent hôtel, le Grand Continental, la petite tour blanche du milieu.

coucher soleil gurney drive

Le soleil se couche, la mer est maintenant presque haute.

4e jour : Des temples et le manoir de Cheong Fatt Tze

Nous entamons cette 4ème journée, encore une fois sans but précis, juste à flâner autour avec le motorbike. Après avoir vu les mosquées, les églises, on s’était dit qu’on allait compléter nos visites de site religieux par un temple Hindou, et aussi des temples bouddhistes Thaï et Birman à suivre, il y en a pour tout les goûts.

Dans l’après-midi, on avait pour objectif de rentrer vers notre hôtel afin de nous rendre à la visite à 15h à la maison bleue aka Cheong Fatt Tze Mansion, juste à côté du Cathay Hotel.

Quelques petits temples

C’est donc par le temple Hindou qu’on commençait, et je devrais plutôt dire UN temple Hindou. Il y en a évidemment plusieurs sur l’île et notamment là où nous sommes allés, le long de l’avenue Kebun Bunga, il y a avait pas moins de 3 ou 4 temples, tous Hindou. Et celui où nous nous rendions était le premier qu’on croisait en arrivant dans la zone, le Sri Meenakshi avec sa tour colorée typique. C’était assez petit donc on s’est pas éternisé là non plus.

temple hindou sri meenakshi penang malaisie

Temple Hindou Sri Meenakshi.

En nous rendant ensuite vers les temples Thai et Birman, qui se font face dans la même rue (Lorong Burma), on passait devant une rue avec un alignement de belles maisons, décorés en façade par des fleurs. Je décidais de m’y arrêter un coup pour faire quelques photos, repérant alors avec ironie que cette rue là s’appelle, rue de Bangkok !

rue chic lorong bangkok

Quartier plutôt huppé, joliment fleuris.

pas de porte maison rue bangkok penang malaisie

façade fleurie lorong bangkok penang malaisie

fleurs lorong bangkok penang malaisie

Je verrais bien ça dans mon futur jardin.

panneau lorong bangkok penang malaisie

La rue de « Bangkok », une photo s’imposait…

Juste à côté se trouvait donc la rue aux temples bouddhistes. D’un côté, le temple Thai, Wat Chaiyamangalaram, connus pour son bouddha allongé à l’intérieur du hall principal. Et en face, le temple Birman, Dhammikarama (même si le nom est écrit en petit sur le côté, alors qu’apparaît en plus gros au centre, le fait que c’est un Burmese Buddhist Temple).

On commençait par le temple Thai, qui n’a rien d’exceptionnel vu ceux déjà visités dans le pays. On y retrouve les statues de Bouddha, nagas et un style globalement reconnaissable comme étant Thailandais bien que c’est tout de même dans un style globalement plus moderne.

lorong burma temples bouddhiste penang malaisie

Nous voilà donc dans la rue où se font face un temple Thaï et Birman.

Quelque part à l’entrée du temple Thaï, cela semble choquant à cause d’un certain Hitler ayant repris ce signe pour en faire l’emblème Nazi. La croix gammée est en effet un détournement de la svastika des hindous qui représente la roue solaire, l’éternité. Hitler voulait un reich éternel, donc… voilà pour info.

croix svastiska temple bouddhiste thai penang malaisie

Wait, what ?

Une fois fait, nous traversions la rue pour jeter un oeil au temple Birman, nous rappelant notre souvenir pas lointain de notre excursion rapide à Yangon, il y a de cela quelques mois.

L’ambiance était assez paisible. On retrouvait les bouddhas illuminé et un détail dans l’architecture qui ne trompe pas, c’est bien Birman. Marrant de voir comme 2 peuples très proches géographiquement et bouddhiste, arrive à se distinguer dans leur façon de construire des lieux de prière.

Nous revenions ensuite tranquillement à notre hôtel afin de prendre une douche (il faisait vraiment chaud ce jour-là).

Visite de Cheong Fatt Tze Mansion

Kézako ke ça ? Pour cette visite, nous avions juste qu’à traverser en face de notre hôtel pour faire la visite de cette demeure historique. La Cheong Fatt Tze Mansion, aussi connue sous le nom de la maison indigo (indigo mansion, parfois blue mansion, mansion se traduisant par manoir) était la maison construite par un riche marchand chinois du nom de Cheong Fatt Tze, né en 1840 et décédé en 1916 en Indonésie (le monsieur voyageait beaucoup…)

La maison date de la fin du 19e siècle, 1880 pour être plus précis.

maison indigo cheong fatt tze mansion georgetown penang

La maison de Cheong Fatt Tze ou maison bleue.

La couleur provient d’un mélange de chaux avec un colorant naturel, provenant de la plante Indigo, couleur très en vogue à cette époque coloniale. En 1989, à la mort de son dernier fils (sachant qu’il a eu 8 femmes, il n’a pas chômé… ce dernier étant né alors que Cheong avait 74 ans, et sa femme 24…) la maison se retrouve donc sur le marché de l’immobilier. Racheté par un groupe désirant préserver la maison, il se lance dans la restauration de celle-ci en 1991, projet qui s’acheva en 1995 (Les photos sont visibles dans une pièce de la maison, y’avait du boulot… Car mal entretenu durant toutes ces années par les fils de Cheong, faute de moyens).

cheong fatt tze blue mansion avant rénovation penang

Voilà à quoi ressemblait la maison avant rénovation.

En 2000, elle est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Aujourd’hui, la maison peut être visitée, mais attention, seule 2 visites par jour à 11h et à 15h sont possibles (il était 15h là). Tout simplement parce que celle-ci a été convertie en hôtel, et si la maison comporte 38 chambres, seules 16 sont utilisés (en réalité 20 car 2 duplex comprennent en fait 2 chambres). Il est aisé de comprendre que s’il y avait des visites toutes les heures, ce ne serait pas très agréables pour les clients… Bien que la visite concerne majoritairement la partie principale avec sa cour intérieure centrale, les chambres étant isolées sur les côtés.

Le tarif est de 10 RM (soit environ 100 bahts, ou 2 euros) pour les visites, si vous souhaitez y dormir, les tarifs que j’ai pu voir sont à partir de 250-300 RM (environ 80€).

entrée cheong fatt tze mansion georgetown penang

L’entrée de la maison de Cheong.

chariole devant cheong fatt tze mansion georgetown penang

sculptures toit cheong fatt tze mansion georgetown penang

Détail sur une sculpture à l’angle du toit.

Petite remarque, les photos sont interdites à l’intérieur. La visite se fait soit par une guide, soit par la gérante de l’hôtel (ce qui fût notre cas). Une dame d’un certain âge, chinoise d’origine et d’une patate qui passe pas inaperçue ! Pour ceux qui comprennent l’anglais, la visite est plutôt « fun ». À savoir également que les lieux ont servi de décor pour certains films dont le plus connu fût un film français avec Catherine Deneuve, « Indochine », film oscarisé en 1993.

5e jour : point de vue sur l’île à Penang Hill

Pour cette dernière journée, nous ne pouvions partir de Penang sans aller à la fameuse « Penang Hill « , autrement dit une colline surplombant toute l’île, offrant ainsi un panorama sur la baie avec Georgetown, le port et le continent en face en toile de fond.

Celle-ci est accessible via un train tracté par un câble, ce qu’on appelle communément un funiculaire. Moyen sympa, mais du fait du monde qu’il y a, on est un peu comprimé dans la cabine…

Le funiculaire sert aussi de « bus » pour les habitants de la colline. Habitants de ce versant de la colline, je devrais préciser, car l’autre versant, au niveau de l’arrivée, est également accessible par la route. Le trajet comporte des arrêts où certains locaux montent ou descendent chez eux à leur guise.

funiculaire penang hill malaisie

La pente est rude !

gare funiculaire penang hill malaisie

En attendant le train.

arrivée du funiculaire penang hill malaisie

Que voilà !

interieur funiculaire penang hill malaisie

On est pas tout seul…

conducteur funiculaire penang hill malaisie

Le conducteur est pas trop stressé par son boulot ça va…

vue depuis funiculaire penang hill malaisie

On commence à prendre de la hauteur.

montee funiculaire penang hill malaisie

En chemin nous avions pu apercevoir quelques singes sur le côté.

rail funiculaire penang hill malaisie

On voit pas encore le bout.

croisement funiculaires penang hill malaisie

Un croisement a été aménagé vers le milieu, permettant la montée et la descente d’un train en même temps.

entree tunnel funiculaire penang hill malaisie

Le petit tunnel avant l’arrivée, et une station d’arrêt sur la gauche.

Une fois arrivé au sommet, le train se re-remplit aussitôt et repart. On prend d’abord le temps de regarder celui-ci repartir par le tunnel sous lequel nous venions de passer en arrivant. Il faut savoir que celui-ci est en service depuis 1923 ! (NDLR 2018 : et il a été rénové complètement en 2010 juste après notre séjour).

Puis on se met à marcher un peu autour, pour aller voir la fameuse vue. Autour de la place au sommet, outre des boutiques souvenirs classiques, se trouve un restaurant, une mosquée et un temple Hindou.

On voyait aussi exposé un exemplaire des anciens wagons en bois utilisés auparavant (fallait avoir confiance…)

funiculaire tunnel penang hill malaisie

Bye ! A tout à l’heure !

panorama ile penang malaisie

Une vue un peu bouchée par les arbres.

panorama georgetown penang hill

Zoom sur George Town vue depuis Penang Hill.

photo python penang hill malaisie

Si l’envie de poser en photo avec un serpent vous venait c’est possible !

ancien wagon funiculaire penang hill malaisie

Un ancien wagon du funiculaire.

On jetait vite un oeil au temple coloré hindou, qui était en rénovation (en tout cas, ils faisaient des retouches sur les peintures du plafond).

temple hinsou penang hill malaisie

Le temple hindou au sommet de Penang Hill.

peinture temple hindou penang hill malaisie

Celui-ci étant en rénovation. Un petit coup de peinture, ça fait pas de mal.

statues temple hindou penang hill malaisie

Statues colorés au temple hindou.

On terminait la visite en allant voir un vieux canon posé là, sans savoir s’il était là d’origine (il n’y avait pas de fort ici à ma connaissance). Juste avant de repartir, alors que le soleil commence à se cacher derrière la colline, annonçant l’heure de retourner en bas, je croisais une belle araignée comme j’avais déjà pu croiser en Thaïlande (chez moi en fait).

canon penang hill malaisie

Un vieux canon se trouve là au sommet.

araignee penang hill malaisie

Cela me rappelle une araignée que j’ai déjà vue à la maison… Celle-ci est la femelle, regardez bien, la petite à ces côtés n’est pas un bébé mais le mâle ! Et pour l’anecdote cela répugne tellement Jitima que même de regarder la photo, c’est de trop…

coucher soleil penang malaisie

Le soleil commence déjà à partir derrière la colline, il est temps de redescendre et rentrer à l’hôtel.

Après un dernier repas près de notre hôtel et une balade digestive de nuit, nous terminions cette première visite de Penang. Voilà ce petit séjour qui se termine, nous repartions le lendemain matin sur Bangkok. NDLR 2018, sans que nous y reviendrons 5 ans plus tard, nettement plus charmé par l’île que cette première fois, notamment grâce aux street art et à la mise en oeuvre de Making George Town, distillant des sculptures marrantes avec une anecdote historique sur le lieu (et la météo était meilleure aussi).

L'article vous a plu ?

Note globale 4.4 / 5. Nombre de votes : 7

Pas encore de vote. Soyez le premier à noter cet article !

L'article vous a plu ?

Suivez moi sur les réseaux sociaux

Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers toute l'Asie. Je partage mes récits, photos, conseils sur la vie d'expatrié en Thailande et sur les pays d'Asie, pour ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie (ou ceux qui veulent rêver tout court ;-)

publier un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.