Langkawi est une île située tout au nord de la Malaisie, côté mer Andaman. C’est aussi un archipel composé de plus 90 îles, voisin de l’archipel des Tarutao, qui comprend l’île populaire de Ko Lipe, située elle en Thaïlande. Langkawi est une île développée, mais pas à outrance. On y trouve de jolies plages, de beaux coin de nature, et une faune bien présente.
Plus grande que l’île de Penang, que j’avais revisité lors de mon précédent séjour en Malaisie, c’est une taille idéale pour un séjour de quelques jours sans s’ennuyer ni tourner en rond.
Visiter Langkawi en 3 jours
J’ai fait le tour de l’essentiel de Langkawi en 3 jours, bien qu’une journée supplémentaire voire deux ne seraient pas de trop. Et si je dois synthétiser Langkawi, voici comment s’est découpé mon programme sur ces trois jours :
- 1er Jour : Côte nord-ouest et Langkawi Sky Bridge
- 2e Jour : Tour de l’île, entre plages et les mangroves au nord
- 3e Jour : Gunung Raya et les plaines centrales
En détaillant un peu, j’ai concentré mes visites comme ceci :
1er Jour : Côte nord-ouest et Langkawi Sky Bridge
Je voulais voir l’une des attractions phare de l’île en premier, le pont suspendu au dessus de la montagne bordant l’île sur la côte Ouest, je parle bien sûr du Langkawi Sky Bridge.
Avant ça, j’étais passé voir les quelques plages de cette côte comme celle de Pasir Tengkorak. Je me rendais également voir les cascades du coin, en commençant par Air Terjun Temurun Waterfall puis la plus connue de l’île, Telaga Tujuh waterfalls, surnommée en anglais « seven wells » (les 7 puits).
2e Jour : Tour de l’île, entre plages et les mangroves
Pour ma deuxième journée, je voulais me concentrer sur le reste des différentes plages entourant l’île. Je partais donc pour une boucle complète de l’île (qui fait 30 km de long tout de même, pour une moyenne de 10 km de large) en m’arrêtant le long des côtes, jusqu’à rejoindre notamment l’une des plus belles plage de l’île, Tanjung Rhu.
Toute la côte Est étant essentiellement bordée de mangrove, cela simplifiait la visite. Mon plan étant de me rendre au Kilim Geoforest Park, mais le prix pour une personne seule étant trop élevé (je pense aussi que c’était un tarif pour un tour privé, et non partagé), j’ai du faire l’impasse sur cette sortie en mer…
À la plage, je me rendais à une cascade secondaire, Durian Perangin Waterfall, et j’allais quand même voir la mangrove se trouvant à côté du principal quai de départ pour le Geopark.
3e Jour : Gunung Raya et les plaines centrales
Enfin, pour ma dernière journée, je voulais compléter mes visites avec une exploration à l’intérieur des terres. À commencer par gravir la montagne qui domine l’île, le Gunung Raya, qui atteint tout de même une altitude de 881 m. Mais c’est chose facile puisqu’il y a une route.
Le reste de la journée, je passais dans un parc situé au pied du mont Raya (Tangga Helang Seribu Kenangan) avant de découvrir une île essentiellement agricole, en me baladant sur des petites routes traversant la campagne de Langkawi. Je terminais cette belle journée en déambulant dans un marché local, parfaite manière de conclure ce séjour du cette île qui a beaucoup à offrir.
Cette synthèse est là pour vous aider à planifier votre séjour sur l’île, mais je vais maintenant rentrer dans le détail de ce qu’il y a concrètement à voir et faire à Langkawi.
Langkawi en 3 jours sur une carte
Comme d’hab, voici une petite carte perso, regroupant les points d’arrêts des 3 journées. Vous pouvez aussi afficher les itinéraires correspondant à chaque journée (via le menu en haut en gauche), je ne les ai pas mis par défaut pour éviter de surcharger visuellement la carte.
Les plages de Langkawi
Je confirme ce que j’évoque dans l’intro, en faisant le tour de l’île, j’y ai vu quelques jolies plages. Et les styles varient grandement, sable blanc, sable noir, grande, petite, animée, déserte. J’ai pris plaisir à faire le tour de l’île et découvrir un maximum des possibilités qu’offrait l’île en terme de lieux de détentes.
Pantaï Cenang
Parmi les plages animées, dont celle où j’ai séjourné, il y a Pantaï Cenang (Pantaï signifiant « plage »). C’est la plus grande, mais aussi celle qui se démarque comme une des plus belles. Ce n’est pas pour rien que Cenang Beach est la plus fréquentée de l’île. C’est là qu’on trouve le village principale de l’île, avec son lot d’hôtels, dont celui où j’ai séjourné (voir plus bas), des restaurants, boutiques de souvenirs, location de scooters et des activités nautiques classiques comme les jets skis, parachute ascensionnel, etc.
Pour autant, ce n’est pas la cohue comme sur certaines plages thaïlandaise et je l’ai déjà dit, la plage est grande. Je ne l’ai donc jamais vu blindé de monde, ce qui laissait apparent cette belle et large bande de sable blanc, agréable sous les doigts de pieds.
Vous trouverez un accès public par un chemin au nord de la plage, pratiquement en face du chemin menant à mon hôtel et à côté de l’hôtel Casa Del Mar.
Pantaï Tengah
C’est la plage voisine au sud de Cenang, avec une ambiance similaire, en plus calme. J’avais l’occasion de my rendre en fin de journée, histoire de rien louper des différentes plages entourant Lankgawi.
Pantaï Telaga
Je ne sais pas si c’est son nom officiel, mais c’est en tout cas à côté de la marina du même nom, celle-là même que je croisais en me rendant vers le téléphérique du Sky Bridge.
Teluk Datai
C’est une baie comportant une belle plage isolée, dans le coin Nord-ouest de l’île. Elle a toutefois un gros inconvénient, c’est qu’il y a bien une route passant dans le coin, mais l’accès à ladite plage est complètement privée… Seuls les clients des complexes hôteliers luxueux construits dans cette zone peuvent jouir de la plage, sauf à payer un droit d’entrée a priori exorbitant.
Peu avant, on passe aussi Datai Bay, qui est maintenant occupé par un terrain de golf, qui a fait par ailleurs déplacer la route, qui autrefois passait au bord de mer mais coupe maintenant le terrain en deux, en passant plus dans les terres.
Toutefois, c’est un me rendant dans cette zone que je tombais sur une petite plage sympa avec un accès publique, Pantai Pasir Tengkorak.
Plage aux pêcheurs
Parce que je ne vois pas de nom officiel sur cette plage au nord de l’île, je l’appelle comme ça puisque c’est là que je tombais sur une plage tranquille, bordé par des cabanes de bois assez simple. Ces dernières étant habités par des pêcheurs, bon ben voilà, « plage aux pêcheurs quoi ».
C’est peu après avoir passé la grande fabrique de ciment (difficile à louper vu comment elle dépasse du paysage) que l’on arrive sur cette portion de plage. Vu que je suis jamais contre jeter un oeil dans un endroit semblant désert, je posais pied à terre et marchais un peu dans le coin.
Ne parlant pas malais, je cherche quand même à demander, en anglais, ce qu’ils pêchent, histoire d’avoir un contact. Sauf que je comprends sa réponse… Qui n’était pas en anglais… ni en malais. C’était du Thaï !
Ces derniers venaient de la province voisine, du sud de la Thaïlande, pour pêcher ici les concombres de mer qui abondent. Concombres qu’ils étaient justement en train de faire bouillir. Je restais près de 20 min en tout, le temps de discutailler un peu et prendre quelques photos, avant de reprendre ma route.
Black Sand Beach
En poursuivant ma route sur le nord de l’île, j’atteignais la « black sand beach », littéralement, la plage de sable noir (Pantai Pasir Hitam en malais).
Souvent, ce type de plage est le résultat d’une roche volcanique, qui donne cette teinte particulière au sable. Le fait est ici que ce n’est pas « noir noir » mais un mix de sable noirci et de sable couleur normale. Mais il n’y a pas de volcan dans les parages…
Alors, pourquoi le sable noir ?
La raison pour laquelle le sable est noir ici est donnée sur les panneaux d’information de la plage. Il existe une quantité énorme de minéraux appelés « tourmaline » et « ilménite » dans les granites du Gunung Raya (la montagne qui domine le centre de l’île). Ces minéraux sont amenés par l’eau de source coulant depuis la montagne plus au sud et se mélangent au sable qui devient noir.
Comme je suis curieux, j’ai voulu en savoir plus sur ces minéraux en rédigeant cet article. Et il en ressort un élément curieux. Car ce phénomène de teinte en noir semble être une exception à Langkawi. D’ordinaire, les minéraux en question ne modifient pas particulièrement la couleur en tirant vers le noir… Ce serait même le contraire vu son utilité !
L’ilménite étant un minéral basique utilisé pour produire du dioxyde de titane qui, une fois broyé finement en poudre, devient une substance très blanche… Il est utilisé comme base dans un certain nombre de produits, y compris dans la peinture et le papier. Alors, pourquoi est-ce que le sable devient noir ici et non blanc ? Il n’y a pas vraiment de réponse…
Info bonus, savez-vous qu’on trouve de l’ilménite sur la lune ?
Pantaï Tanjung Rhu
Le prochain arrêt était ce qui est considéré comme la plus belle plage de Langkawi, Tanjang Rhu. Il faut dire qu’elle a quelques arguments pour. Du sable bien blanc, la mer turquoise bordée de sapin au bout, et quelques pitons rocheux sortant de l’eau pour parfaire ce décor, qui fait vite fait penser à Krabi.
C’est la plage sur la pointe tout au nord de l’île, qui se trouve à côté du quai des départs pour aller voir le Geopark et les mangroves du nord de Langakwi. Au moment de mon passage, celle-ci était relativement déserte, ce qui était fort appréciable. La faute à la saison, avec une chaleur assez importante ce jour-là. Au bout de la plage, il y avait quelques sapins, apportant une ombre bienvenue, où se mettaient la plupart des gens présents, et quelques singes aussi…
Points de vue sur l’île
Langkawi est une île montagneuse, on y trouve donc au moins deux points de vue intéressant permettant de dominer cette île populaire de Malaisie.
Langkawi Sky Bridge
Vous avez peut-être déjà vu ces photos d’un pont suspendu au-dessus de la canopée, alors qu’on aperçoit la mer au fond ? Et bien, c’est à Langkawi, et c’est probablement l’un des lieux qui m’a poussé à faire une petite visite sur cette île.
On ne peut pas dire que ce soit une activité économique, mais je ne trouvais pas le tarif abusif non plus, sachant que cela inclut deux autres attractions en plus de l’accès en téléphérique. Et il faut avouer que le Sky Bridge offre une vue incroyable sur une bonne partie de l’île. Le Sky Bridge est, comme son nom l’indique, le pont aérien, construit au sommet de la montagne Cincang, qui couvre toute la partie nord-ouest de Langkawi.
La passerelle à haubans est ouverte au public depuis 2005. Courbée et d’une longueur totale de 125 m, elle domine la montagne et permet d’avoir cette superbe vue à plus de 700 m au-dessus du niveau de la mer.
Son accès se fait depuis le “Oriental Village”, sorte de mini parc d’attractions avec boutiques souvenirs, quelques jeux d’eau et attractions basé sur l’image (on est loin du Futuroscope, qu’on se le dise).
Je prenais un ticket de base pour le SkyCab (le téléphérique), qui m’avait coûté 45 MYR. Malheureusement le tarif a depuis bien grimpé (voir sur leur site officiel pour voir toutes leurs offres et prix actualisé).
Heureusement, il n’y avait pas beaucoup de queue. De base, l’heure du départ est indiquée sur le ticket, il y en a toutes les 15 minutes de ce que je me souviens. Après un passage au SkyDome, qui sert plus pour temporiser la queue vers le téléphérique que pour apporter une expérience mémorable, je montais dans une cabine « normale » qui accueille jusqu’à 6 passagers (sachant qu’il y a d’autres type de cabine, comme celle au sol en verre transparent, celle VIP pour 3, etc.).
Le trajet dure une dizaine de minutes. Cela laisse le temps d’observer la montagne, d’où j’aperçois bien la cascade des « seven wells » en contrebas. On vous fait descendre ensuite à la station intermédiaire, qui se situe déjà à 650 mètres d’altitude. Une plateforme permet déjà de faire le plein de photos et de selfies.
Arrivée à la station au sommet, la mauvaise surprise, moi qui pensais naïvement que le ticket incluait aussi le pont et bien non ! J’ai dû payer sur place un autre ticket de 5 MYR juste pour accéder au pont ! Et une fois que vous êtes là, c’est dur de dire non… Bon avec le réajustement du tarif qui a depuis eu lieu, c’est bien inclut dans votre ticket du SkyCab normalement.
Si jamais vous n’êtes pas assez téméraire pour traverser le pont, vous pouvez toujours vous contenter de la vue depuis les terrasses des cafés, accessible par les escaliers à gauche direct en sortant de la cabine. Autrement, vous avez deux options pour rejoindre le pont depuis la station du téléphérique. Soit prendre un chemin coupant à travers bois, ce qui est un peu chaotique (mais en train d’être réaménagé au moment de ma visite), soit repayer une fois de plus et prendre un genre d’ascenseur sur rail appelé SkyGlide (10 MYR en plus). Vous devinerez mon choix…
La petite balade dans les bois dure tout juste 10 min et j’arrivais enfin au pont. Il faut admettre que la vue panoramique est juste fantastique. Sur 360 degrés, vous serez à la fois entouré par la montagne, toute recouverte d’une dense forêt tropicale, avec la mer au loin et des petites îles visibles au sud de Langkawi.
Traverser le pont procure une sensation étrange. Sa configuration en courbe ainsi que sa très haute suspension donne une impression de flottement. Cette impression d’être dans le vide est d’autant accentuée qu’ils ont mis à intervalle régulier des vitres au niveau du sol ! Mieux vaut ne pas être trop sensible au vertige !
Le pont traverse un creux de la montagne, comme si vous flottiez au-dessus, et le fait de savoir que cette prouesse technique ne tient au final qu’avec un seul poteau de soutien ne rassure pas tant que ça. Je voyais que certains avaient bien plus de mal à avancer sur le pont que moi.
Je prenais quand même un minimum le temps d’apprécier les vues offertes, sachant qu’en regardant l’horizon au loin, on a moins la sensation de vertige (évidemment). L’air de rien, le temps passe vite, car si je suis monté vers 16h, je n’en redescends qu’à 18h, profitant du soleil couchant pour faire encore quelques photos.
De retour en bas, je n’avais pas le temps de voir la petite attraction incluse avec mon ticket, le SkyRex (sorte de simulation d’attaque de TRex), celle-ci étant déjà fermée, dommage, à 10 min près, c’était bon…
Le soir de ma visite, je n’avais pas loin pour revenir vers « ma » plage (pour info, le Cottage Langkawi, mon guesthouse lors de ce séjour, est proche de la plage de Cenang). Après le coucher de soleil, je me posais sur la terrasse du Red Tomato Restaurant & Lounge, qui a une ambiance plutôt chill et un menu qui me convenait (plutôt international qu’asiatique par contre).
Gunung Raya
Autre balade intéressante pour prendre de la hauteur, et en l’occurrence vers le plus haut point de Langkawi, la montagne (Gunung) Raya, qui culmine à 881 m et offre une vue à 360 degrés sur toute l’île.
Bien qu’ayant trouvé la vue moins impressionnante que depuis les montagnes entourant le Sky Bridge (qui culmine à 660 m), le Gunung Raya reste une bonne alternative pour bénéficier d’un bon point de vue sur l’île. C’est aussi une version bien plus économique accéder à la tour d’observation du mont, indispensable pour vraiment voir quelque chose depuis le sommet, coûte seulement 10 RM, thé offert.
Même en prenant mon temps, il ne fallait pas plus d’une heure pour monter jusqu’à la station trônant en haut depuis ma plage. Sur la route, je ne croisais pas grand monde à part quelques vaches traînant là sur le bas côté ou marchant même au milieu de la route (et je me demandais vraiment ce qu’elles foutaient là…)
La vue est un peu embrumée par la chaleur ce jour là. Je m’arrêtais à un parking en cours de route, et j’ai eu la chance de pouvoir observer (et entendre) des toucans perchés sur leur arbre.
De ce spot, un escalier part en bas, oui, oui ! Pour les plus motivés, il est possible de faire cette ascension, à pied ! Si vous vous lancez dans cette folie aventure, c’est pas moins de 4 287 marches à monter ! Le départ se faisant à 55m au dessus de la mer, et ce point d’arrivée, qui n’est pas encore au sommet, étant à 788 m d’altitude. Ce dénivelé de 733 m se fait via un parcours représentant “seulement” 3 km, le temps estimé pour se faire, 2h15. Des volontaires ?
À la base, je n’avais pas prévu de payer quoi que ce soit en montant ici, mais étant là, et n’ayant pas grand chose d’autre de prévu ce jour-là, je lâchais lourdement mes billets et prenais l’ascenseur montant au sommet de la tour. On est alors à 900 m d’altitude.
Quelques personnes étaient là pour le coup, en train de siroter leur thé, n’étant pas fan, je goûtais par principe, mais je ne m’éternisais pas non plus.
Les cascades et coins nature à Langkawi
Comme l’île est montagneuse, elle comporte son lot de chutes et quelques parcs permettant de s’immerger dans cette nature généreuse, petit tour d’horizon.
Air Terjun Temurun Waterfall
C’est la première cascade de l’île que je visitais, alors que je circulais dans la zone Nord-ouest de l’île, en me rendant vers Datai Bay. Situé au pied de la montagne Mat Cincang (aussi orthographiée Chinchang), l’ensemble des lieux fait partie d’un parc naturel, le Mat Cincang Nature Park. La cascade de Temurun chute sur 3 étages pour un dénivelé total de 200 mètres.
Le moindre qu’on puisse dire est que ça parait impressionnant, s’il y avait de l’eau… Car voilà bien un inconvénient à voir des cascades pendant la saison sèche, il n’y avait pas d’eau en dehors de la piscine naturelle au pied de celle-ci. La balade n’en reste pas moins dénuée de charme. L’accès se fait depuis un chemin pavé à travers la forêt tropicale, 5 min tout juste depuis le parking.
En plus de l’ombre appréciable des grands arbres, vous pourrez y croiser de nombreux singes, pas vraiment effrayés par la présence humaine. Comme j’étais tout seul au moment de ma visite, j’avais un peu l’impression de jouer les explorateurs, avec les primates pour m’accompagner. Bien que j’étais pas entièrement rassuré, ces derniers étant facilement susceptible…
De retour au parking, de l’autre côté de la route, se trouve une petite plage en contrebas. Bon après, c’est une plage de galets et à part un vieux hamac pourri, y avait pas de quoi s’extasier… Mais l’attraction ici est cette vue sur l’île de Tarutao, que l’on voit très bien, alors que cette dernière est côté Thaïlande ! Tarutao est l’île principale de l’archipel du même nom, qui inclut surtout l’île de Ko Lipe, plus connue.
Telaga Tujuh waterfalls
Telega Tujuh veut dire en anglais, “seven wells”, ce qu’on pourrait traduire par les « 7 puits », dans le sens où c’est une chute sur 7 dénivelés avec à chacun une piscine naturelle qui s’y est formée.
Depuis le parking principal, il est possible de se restaurer, ce que je faisais histoire de prendre quelques forces (bon et surtout parce que j’avais faim). Après une montée de quinze bonnes minutes, j’arrivais vers le spot principal.
Je montais sur la passerelle qui permet de surplomber la cascade et de voir jusqu’à la mer en contrebas. On voit aussi passer le téléphérique qui sert à monter au Sky Bridge.
Il est possible de faire un trek dans la forêt pour y observer la faune et flore locale. Comptez au moins 2-3h pour se faire.
Pour ma part, je n’avais pas vraiment le temps. Après vu les indications, mieux vaut ne pas trop être pétochard, car vous êtes susceptible d’y croiser des scorpions et mygales.
Pour ce qui est de la cascade en elle même, malheureusement même topo que la précédente. Le site est presque à sec si ce n’est les petites piscines remplies d’eau claire. Mais l’ambiance est paisible au moins car il y a presque personne.
En redescendant, je m’arrêtais au dernier niveau, qui est là encore un mur, avec une chute de 90 m, mur dont la surface a été polie avec les années. Il y avait tout juste un filet d’eau, mais toujours personne si ce n’est un petit groupe arrivant quand moi je repartais.
J’ai eu le temps d’observer des singes, bien plus timide que les macaques, il s’agissait de Semnopithèque obscur, pas un nom simple… mais une observation rare, car cette espèce est menacée. Double chance par ailleurs, car dans la foulée, j’ai pu observer un aigle pêcheur d’Asie ou Pygargue à ventre blanc, volant dans le ciel. L’une des espèces d’aigle qu’on peut trouver sur l’île.
Et ça tombe bien, vu que le nom de l’île, Langkawi, signifie en malais « aigle brun », d’où le symbole de cet animal qui trône fièrement non loin du quai d’arrivée des ferries et illustre cet article.
Durian Perangin Waterfall
Passant à proximité de cette cascade, je me disais que ce serait bête de ne pas y aller. J’avais de toute façon le temps (ce n’était pas le même jour que la cascade ci-dessus). Dévalant la pente du mont Raya, cette cascade se découpe en pas moins de 14 étages.
Un chemin balisé avec une rambarde permet de facilement atteindre le point de chute principal. Si cette fois-ci, ce n’était pas à sec, c’était pas la folie non plus niveau débit d’eau.
La forêt entourant la cascade et le peu de monde présent ont fait que je n’ai pas vraiment regretté cette petite balade en cette chaude journée. Un peu de fraîcheur n’était pas de trop et quelques Malais ici présents l’avaient bien compris. Enfin et c’est important de le noter, cette cascade avait bien de l’eau qui coulait encore, et ça fait quand même une différence.
Kilim Geoforest Park
C’est l’une des attractions phare de Langkawi. Le parc couvre une large partie nord et est de l’île et comprend une mangrove, des falaises de roches karstique de plusieurs millions d’années où sont nichés quelques grottes remplies de chauves-souris. La zone étant préservée, elle abrite un faune importante de singes, aigles, et même dauphins pour ne citer que ceux-là.
Il y a concrètement deux points d’accès pour profiter de la nature du parc, en empruntant un bateau, circulant dans les canaux naturels et en mer.
Le premier accès se fait à côté de la plage de Tanjung Rhu. C’est d’ailleurs par là que j’avais prévu de faire une visite, qui inclut entre autres la mangrove et au moins une grotte. Mais en me renseignant sur le prix, j’ai vite déchanté… Le moins cher étant dans les 120 RM mais le fait est qu’il s’agit là d’un tarif par bateau, donc si vous êtes en famille ou en groupe d’amis, ça vaut clairement le coup.
Comme j’étais seul, j’ai dû me résoudre à décliner l’offre et poursuivre ma route car c’était hors de mon budget. Après j’avoue, ça fait que 25 €, mais sur le moment, peut être je m’étais planté dans la conversion, ça me paraissait cher, sachant que ça représentait plus du double du budget utilisé pour le Sky Bridge, qui me semblait déjà beaucoup…
On en vient au deuxième point d’accès. Histoire d’être sûr pour les tarifs, et voir à quoi ça ressemble, je me rendais à l’autre point de départ, Tanjung Rhu étant une plage plutôt orienté “luxe”, vu les hôtels du coin, j’espérais trouver des tarifs plus raisonnables au quai principal pour les “mangrove tour”.
Si le tarif de base m’était confirmé (comptez entre 200 et 500 RM pour des sorties plus longues, jusqu’à 4 h), et que je laissais donc tomber la visite en bateau, je ne repartais pas sans visiter la partie de mangrove accessible à pied, via des passerelles aménagé dans la forêt. Là encore des singes vaquaient à leurs occupations (genre, la glandouille) et à part moi, point d’humain à l’horizon…