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palais changdeokgung seoul - coree du sud
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Changdeokgung, ou palais de Changdeok est un autre site incontournable d’une visite à Séoul, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997.

Le palais Changdeokgung a été construit à partir de 1405, sous le règne du troisième roi de la dynastie Joseon. Tout comme le palais Gyeongbokgung, son histoire fut chaotique, plusieurs structures de Changdeokgung ayant été la proie des flammes à plusieurs reprises.

Comme c’est un palais situé à l’est de Gyeongbokgung, Changdeokgung était simplement appelé « Palais de l’Est » (Donggwol), formant aujourd’hui un ensemble avec un autre palais inclus dans le même espace, appelé Changgyeonggung Palace. Changdeokgung a été construit en harmonie avec la topographie de la région, s’intégrant avec l’environnement naturel – le construisant plus près de la montagne.

Emplacement de Changdeokgung

En métro

Comme déjà dit, c’est le moyen le plus rapide et efficace pour se déplacer à Séoul. Et vous trouverez donc évidemment une station à proximité, même s’il faut marcher un peu quand même (bon y’a même pas 400 m ça va).

  • Ligne 3, station Anguk, sortie 3

En bus

Vu que c’est en centre-ville, il y a l’embarra du choix sur les numéros de bus passant devant le palais. Vous prendre selon votre emplacement de départ les bus suivant : 109, 151, 162, 171, 172, 272 ou 710.

Il faut s’arrêter à l’arrêt de bus 창덕궁.서울돈화문국악당 (mais j’imagine que c’est aussi indiqué en anglais, donc arrêt Changdeokgung).

Horaires et tarifs du palais de Changdeokgung

Horaires d’ouverture

Changdeokgung est fermé tous les lundis. Les horaires sont en fonction de la période de l’année :

  • février à mai : 9h00 – 18h00 (dernière admission à 17h)
  • juin à août : 9h00 – 18h30 (dernière admission à 17h30)
  • septembre et octobre : 9h00 – 18h00 (dernière admission à 17h)
  • novembre à janvier : 9h00 – 17h30 (dernière admission à 16h30)
Horaires d’ouverture la nuit (Moonlight Tour)

Chaque année, il est possible de faire un circuit nocturne du palais Chandeokgung. Cela se déroule généralement sur plusieurs semaines, en avril mai selon certains calendriers, ou septembre, octobre. Le plus simple étant de regarder à la source si la visite nocturne est possible. Sachant que selon la fiche de l’événement pour 2019 du Moonlight Tour at Changdeokgung Palace, les visites pour les étrangers avaient lieux le dimanche. Les horaires variant apparemment selon la période :

  • Crénaux : 19h – 21h / 20h – 22h

La visite durant deux heures, il y a parfois deux créneaux possibles dans la soirée. Il est par contre nécessaire de réserver à l’avance pour effectuer cette expérience : voir ici pour les étrangers. Comptez 30 000 ₩ par personne.

Pour avoir le programme et être sûr de connaître les dates, vous pouvez regarder le site officiel du palais Changdeokgung.

Tarifs d’entrée

Le Royal Palace Pass : 10 000 ₩. Ce pass comprend l’admission aux 4 principaux palais suivants + le sanctuaire de Jongmyo (avec leur tarif respectif si prit hors pass) :

  • Le palais Gyeongbokgung (3 000 ₩)
  • Le palais Deoksugung (1 000 ₩)
  • Le palais Changgyeonggung (1 000 ₩)
  • Le palais Changdeokgung et le jardin secret (respectivement 3 000 ₩ et 5 000 ₩)
  • Le sanctuaire de Jongmyo (1 000 ₩)
Visites guidées

Il y a la possibilité de joindre des tours guidés, gratuits, en anglais, pour visiter le palais uniquement (le jardin secret étant accessible séparément et payant, en plus du palais). Les horaires des visites guidées pour le palais sont les suivants :

      • 10h15 et 13h15

La visite dure normalement 1h. Le point de rencontre se trouve à l’intérieur de Donhwamun Gate (la porte principale du palais), en face de la carte d’information. Le nombre de participants n’étant pas limité, il peut y avoir du monde.

Si vous voulez une visite complète combinant le palais de Changdeokgung, le jardin secret mais également le sanctuaire de Jongmyo, tout en profitant d’un groupe plus intime, vous pouvez via le lien ci-dessous (visite en anglais uniquement par contre).

Plan du palais de Changdeok

Pour vous repérer quant aux indications que je vais préciser ci-après, voici un plan du palais de Changdeok. J’indique les numéros correspondants aux photos et explications associés, histoire que si vous ne faites pas de visite guidée, vous comprendrez normalement quelles sont les structures vous entourant.

La carte ci-dessous étant de mon cru, j’ai respecté l’ordre chronologique de notre visite.

1. Donhwamun Gate
2. Gwolnaegaksa
3. Seonwonjeon Hall
4. Geumcheongyo Bridge
5. Injeongmun Gate
6. Injeongjeon Hall
7. Seonjeongjeon Hall
8. Huijeongdang Hall
9. Daejojeon Hall
10. Seongjeonggak Hall
11. Nakseonjae Hall
12. Buyongji Pond et Juhamnu Pavilion
13. Aeryeonji Pond
14. Yeongyeongdang Hall
15. Gwallamjeong Pavilion
16. Ongnyucheon Stream
17. New Seonwonjeon (sanctuaire)
18. Changdeokgung Chinese Juniper

Brève histoire du palais Changdeokgung

vieille peinture paysage-palais-changdeokgung-coree du sud

Peinture illustrant le palais Changeokgung et ses environs.

Le palais Changdeok a été construit à partir de 1405, quelques années seulement après la complétion du principal palais d’alors, Gyeongbokgung et sous l’impulsion du même roi, Taejong. C’était alors un palais secondaire, à seulement 1 km à l’Est de Gyeongbokgung.

Il connaîtra aussi une histoire tumultueuse, surtout au XVIIe siècle, avant d’obtenir finalement la « consécration  » en étant désigné « Patrimoine Mondial de l’humanité » par l’UNESCO en 1997.

En résumé, voici les grandes dates à retenir :

1405-1412 : travaux de construction du nouveau palais.

1406 : ajout du « jardin secret« , appelé Huwon (후원)

1592 : c’est la période des invasions japonaises (guerre d’Imjin). Le palais est détruit à la suite d’un incendie.

1610 : Changdeokgung est reconstruit et devient le palais principal à la place du palais Gyeongbokgung (incendié également mais qui restera abandonné pendant deux siècles).

1623 : un autre incendie a raison du palais, suite au coup d’État du roi Injo.

1647 : au bout de 25 ans, le palais est finalement reconstruit. La plupart des structures restent alors fidèle au modèle oroginal.

1907 : après 260 ans sans incident majeur, un incendie important survient au coeur du palais.

1990-1999 : des travaux de restauration sont effectués au palais Changdeokgung.

Malgré les affres du temps, le palais royal de Changdeok est l’un des mieux préservés des palais Coréens. C’est pourquoi l’UNESCO a listé le palais de Changdeokgung en 1997, ensemble avec le jardin Huwon, incluant une surface de 58 hectares. Il est salué pour son architecture exceptionnelle et sa conception en harmonie avec le paysage naturel de la région (voir la description sur le site officiel de l’UNESCO).

À noter pour apporter quelques précisions que lorsqu’ils reconstruisaient le palais Gyeongbokgung à proximité, le palais Changdeokgung était alors le site de la cour royale et le siège du gouvernement jusqu’en 1868. L’empereur Sunjong, le dernier empereur de Corée, y vécut jusqu’à sa mort en 1926.

Par ailleurs, le palais Changdeokgung est connu pour être la dernière demeure des descendants de la famille royale, dont certains y vécurent jusqu’en 1989.

Visite des différentes structures du palais

Comme c’est un palais assez vaste, sans même compter la partie du jardin secret, il n’est pas toujours évident de savoir où regarder et se rendre pour correctement faire le tour du site. Il y a de nombreux halls et histoire de s’y retrouver, je vais vous présenter ici certains bâtiments que vous pourrez découvrir lors d’une visite du palais Changdeokgung.

1. La porte Donhwamun

Commençons par le commencement, et en arrivant au palais Changdeokgung, c’est tout naturellement devant sa porte principale, Donhwamun, qu’on se présentait pour payer nos tickets et accéder à l’intérieur. La version originale avait été construite en 1412, mais elle fut détruite suite aux invasions japonaises dès 1592. Elle fut reconstruite en même temps que la plupart du palais dès 1607. Un processus qui prendra deux ans, la porte telle qu’elle est aujourd’hui date donc de 1609. Comme dans la foulée, le palais de Changdeok est devenu le palais principal, la porte fut élargie et s’avère aujourd’hui la plus imposante de toutes les portes principales des palais royaux.

La porte reprend les codes de l’architecture coréenne, utilisant un toit à 2 étages. Selon les données, en 1413, il y avait une cloche en bronze de 7,5 tonnes accrochée ici, mais elle a ensuite été retirée. Les pavées que l’on foule sous la porte ont par contre été rajoutés lors de la rénovation du palais à la fin du XIXe siècle.

porte donhwamun palais changdeokgung seoul - coree du sud

La porte Donhwamun, vu de l’intérieur du palais.

La porte Donhwamun, vu de l’intérieur du palais.Une fois dans la cour derrière la porte, ce que je remarque d’emblée, ce sont les grands arbres alignés sur la gauche, que j’imagine splendide au printemps. Comme ce jour-là, il y avait un beau ciel bleu, il y a avait un joli contraste de couleurs avec leurs feuilles bien vertes. Le petit parterre et ses petites fleurs violettes complétait ce joli tableau d’entrée.

Ce qu’on peut vite remarquer aussi, comme pour les autres palais, c’est qu’on croise beaucoup de gens avec des hanboks (tenues traditionnelles). Une mode déjà rencontrée au Japon, mais également constatée en Thaïlande. Bon, sachant que ça offre un droit d’entrée gratos, plus des photos souvenirs très instagrammable, c’est sûr que ça aide.

2. Le complexe de Gwolnaegaksa

Sachant que si la carte que je vous fournis plus haut est de mon cru, c’est parce que je ne trouvais pas de version suffisamment grande et surtout, suffisamment satisfaisante en terme d’indications. Sur la carte en anglais du site officiel dédié à l’héritage culturel Coréen, il n’est par exemple même pas fait mention de cette partie du palais.

Et alors que l’endroit parait assez étriqué et donc d’importance moindre, il s’agissait pourtant de bureaux gouvernementaux, construits sur le terrain du palais à la fin du XIXe siècle. Ils étaient alors connus sous le nom de complexe Gwolnaegaksa, le reste des bureaux gouvernementaux ayant été construits à l’extérieur du palais. C’est pourtant dans ces bureaux que l’Empereur choisit d’y gérer les affaires politiques et liées à la famille royale.

Dans ce complexe un peu labyrinthique s’y concentre une infirmerie royale (Naeuiwon), un bureau des conseillers spéciaux (Hongmungwan), bureau des publications (Geomseocheong), une bibliothèque royale (Gyujanggak) et une salle dite du « maintien des politiques des anciens rois » (Bongmodang).

batiment complexe gwolnaegaksa au palais changdeokgung - seoul

Pendant l’occupation japonaise de la Corée au début du XXe siècle, les Japonais veulent faire de la place pour y élargir une route. Ils déplacent alors la collection des ouvrages contenus dans la bibliothèque royale (Gyujanggak) dans celle de l’université nationale de Séoul (où ils se trouvent toujours) et détruisent le bâtiment.

La version actuelle, date donc de 2005, lorsque le processus de restauration du complexe Gwolnaegaksa a commencé. Le complexe est complété dans sa conception originale, séparé de l’ensemble du palais par un canal servant à transporter l’eau provenant de la source de la zone Ongnyucheon (appelé le Ruisseau de Jade), située dans le jardin secret.

La raison de ce canal étant, entre autres, dû à la croyance qu’entrer dans le palais en traversant une eau ruisselante était de bon augure et éviterait tout dommage.

bibliotheque royale gyujanggak - palais changdeokgung seoul

La bibliothèque royale Gyujanggak du complexe Gwolnaegaksa.


canal separant gwolnaegaksa du palais changdeokgung seoul

Le canal séparant Gwolnaegaksa du palais Changdeokgung.

3. Seonwonjeon Hall

La salle Seonwonjeon servait à entreposer les portraits d’anciens rois et où l’on y exécutait les rites ancestraux. Ces portraits ont malheureusement été détruits pendant la guerre de Corée (1950-1953).

Cependant, le bâtiment que l’on voit est ancien. Ce dernier a été déplacé sur ce site en 1656 depuis le palais voisin de Gyeongbokgung. À l’époque, et jusqu’en 1695, le bâtiment était connu sous le nom de Chunhuijeon. En 1921, pendant l’occupation japonaise, une nouvelle salle est construite à l’intérieur du jardin Huwon (repéré n°17 sur ma carte), portant le même nom. C’est dans cette nouvelle salle que les rites ancestraux sont effectués.

En 2005, les bâtiments auxiliaires, Jinseolcheong et Naechaldang, situés à gauche et à droite de la salle Seonwonjeon, ont été restaurés.

4. Le pont en pierre Geumcheongyo

En revenant vers l’entrée principale via le dédale de bâtiments parcouru jusqu’alors, on passe à côté d’un petit pont en pierre. J’ai galéré à trouver une photo du dit pont, car sur le moment, je ne l’avais pas particulièrement calculé… Il est pourtant aligné sur l’allée traversant devant la porte Injeongmun (qui permet d’accéder à la salle du trône du palais Changdeokgung).

Ce pont en pierre, nommé Geumcheongyo date de 1411. Il s’agit du plus ancien pont en pierre de la capitale, car oui, ce petit édifice a été épargné par tous les grabuges subit par le palais au fil du temps.

plus vieux pont seoul geumcheongyo Bridge palais changdeokgung

La seule photo que j’ai prise où l’on voit le pont en pierre Geumcheongyo.

La porte et salle du trône Injeongmun

En franchissant la porte Jinseonmun, qui fait face au pont de pierre, on arrive sur une cour avec une allée dallée de pierres. En face se trouve la porte Sukjangmun, qui mène vers le reste du palais. Sur le côté, se trouve au milieu la porte Injeongmun, entrée principale vers la cour entourant la salle du trône du palais Changdeokgung.

5. La porte Injeongmun

Servant de porte principale de la salle du trône Injeongjeon, la porte Injeongmun a été construite en 1418, pendant le règne du roi Taejon (3e roi de la dynastie Joseon pour rappel). Plus tard, la porte a subit les ravages de la guerre d’Imjin (invasion japonaise de la Corée en 1592). Ayant été reconstruite, elle fut de nouveau détruite par le feu en 1744, puis reconstruite l’année suivante. La porte est donc présumément de cette époque, même si elle comporte des caractéristiques que l’on voit plus souvent à la fin du XIXe siècle (cela peut s’expliquer par les rénovations ayant eu lieu à cette époque).

La porte Injeongmun a servi de lieu à plusieurs cérémonies de couronnement des rois, à la succession du trône du prince et à de nombreuses autres affaires nationales célébrées par les membres royaux qui se sont rassemblés et alignés autour de cette porte.

cour porte injeongjeon palais changdeokgung seoul

La cour avec la porte Injeongjeon à droite, et la porte Sukjangmunau fond.


porte injeongjeon palais changdeokgung seoul

Vue de face de la porte Injeongjeon.

6. La salle du trône Injeongmun

La salle Injeongjeon est la salle principale du palais Changdeokgung, officiant donc comme salle du trône. Elle était utilisé par le roi et les officiels pour des conférences mais également pour y recevoir des visiteurs, ambassadeurs et autres envoyés étrangers lorsqu’ils arrivaient au palais. C’est aussi là que se déroulait la cérémonie qui voyait les officiels se réunir pour saluer le souverain le jour du Nouvel An.

Construit à l’origine en 1405, le bâtiment a été détruit par deux fois par un incendie, une fois première fois en 1592 (je vais réécrire à chaque fois le contexte hein). Il sera de nouveau frappé par le feu en 1804, lors du règne de l’Empereur Sunjo. Il a été chaque fois reconstruit.

salle injeongjeon palais changdeokgung seoul

La salle en elle-même est un bâtiment de deux étages, qui dispose l’air de rien de 5 chambres à l’avant et 4 chambres sur le côté. Le sommet du toit était décoré avec des motifs de fleurs de prunier, devenus un symbole de la famille impériale à la toute fin de la dynastie Joseon. Injeongjeon est l’une des trois grandes salles avec Geunjeongjeon dans le palais Gyeongbokgung et Myeongjeongjeon dans le palais Changgyeonggung. C’est une salle indissociable de l’histoire de la dynastie Joseon.

Devant le hall, il y a une allée et une cour royale en dalles de pierre, toutes deux datant de 1609. Le long de cette allée, comme au palais Gyeongbokgung, on retrouve des stèles en pierre sur lesquelles sont inscrits les rangs des fonctionnaires. Les fonctionnaires de la Cour se tenaient derrière leur marqueur de pierre désigné lors de leur rencontre avec le roi. La logique étant que les fonctionnaires de haut rang étaient les plus proches du roi. Les fonctionnaires de rang inférieur devant être plus éloignés du roi.

À noter qu’il y avait derrière le bâtiment un jardin en terrasse. Selon la croyance, ce jardin permettait de canaliser l’énergie positive des montagnes environnantes et du pic Maebong vers le palais. Enfin, je peux mentionner que la zone entourant la cour était utilisée pour le stockage et pour les gardes royaux en charge de la protection du roi et sa résidence.

7. Seonjeongjeon Hall

Le bâtiment a été construit au début de la dynastie Joseon. Cette salle, jouxtant la salle du trône, servait de lieu pour les rencontres, réunions et séminaires qui rythmaient le quotidien. Chaque jour, le roi y discutait des affaires de l’État avec ses hauts fonctionnaires. Seongjeongjeon est détruit une première fois lors des invasions japonaises (1592-1598) et une seconde fois lors du coup d’État Injo en 1623.

Les abords du bâtiment servent de stockage et de bureaux pour les secrétaires. Attaché à la salle, un couloir couvert mène à la porte Seonjeongmun. Ce corridor atteste de l’utilisation de Seonjeongjeon lors de funérailles royale.

Ça, c’est la partie explication « officielle », car me concernant, c’est une petite zone annexe qu’on a tout simplement zappé. On passe parfois à côté de bâtiments comme celui-ci en se disant, « bon, ça ressemble à d’autres déjà vus », et on passe repart sans faire de photos… Là en l’occurrence, on a même pas franchi la porte y menant puisqu’on se dirigeait directement sur l’ensemble de bâtiments voisin.

Si vous allez y jeter un œil, vous remarquerez un petit détail en observant son toit. C’est le seul toit de palais en tuiles bleues existantes.

seonjeongjeon hall - palais changdeokgung seoul

Crédit photo Seoul Guide.

8. Huijeongdang Hall

La salle Huijeongdang a été utilisée comme résidence pour les femmes de la Cour et plus tard comme lieu de travail et de repos pour le roi. La salle étant plus grande, elle remplaça Seonjeongjeon pour y gérer les affaires d’État et discuter des questions politiques.

Le bâtiment d’origine a été malheureusement détruit par un incendie, plus récemment cette fois, en 1917. Lors de sa reconstruction en 1920 par le gouvernement japonais, des matériaux provenant de la résidence du roi au palais de Gyeongbokgung ont été utilisés.

entree salle huijeongdang - palais changdeokgung seoul

salle huijeongdang - palais changdeokgung seoul

Dans ce cas, le bâtiment reconstruit est complètement différent de l’original. L’extérieur du bâtiment ressemble bien à l’architecture coréenne traditionnelle, mais l’intérieur est de style occidental.

L’est et l’ouest de l’architecture du nouvel intérieur présentaient de nombreux équipements peu courants dans l’architecture du début du 19e siècle en Corée. Ces commodités comprenaient une salle d’attente pour les véhicules à l’avant, des fenêtres en verre, des planchers en bois, l’électricité, des lumières, un lustre, des salles de bains, et même des rideaux.

9. Daejojeon Hall

Il s’agit d’une résidence de la reine, qui est située juste derrière la résidence du roi (la salle Huijeongdang). Habituellement, chaque bâtiment du palais possède une crête sur son toit, mais le Daejojeon n’en a pas.

Au centre du Daejojeon, il y a une petite terrasse appelée « Woldae », sur laquelle chaque homme qui rendait visite à une reine exécutait une salutation ou attendait qu’elle se manifeste. De chaque côté du Woldae se trouve un escalier en pierre, décoré avec des sculptures. Sur les deux bords de cette terrasse, se trouve des gros pots en bronze massifs.

salle daejojeon - palais changdeokgung seoul

Ils ont une origine ésotérique plus qu’esthétique, car ils sont la conséquence d’une croyance que le dieu du feu avait peur de voir sa propre forme se refléter sur l’eau qui s’y trouvait. Bien que ce soit la résidence de la reine, c’est ici que sont morts plusieurs rois de la dynastie (Seongjong, Injo, Hyeonjong, Cheoljong ou encore Sunjong pour ne citer que ceux là).

En revanche, je ne trouve aucune indication sur tout l’ensemble de bâtiments qui sont situés derrière la salle principale de Daejojeon. Cela faisait sûrement parti des quartiers de la reine. On y trouve un ensemble composé de structures reliées entres elles par des corridors surélevés. Certains devaient probablement servir pour les domestiques et entreposer des objets personnels, etc.

L’arrière possédait un jardin en terrasse, avec en haut des portes donnant sur le fameux jardin secret. J’y remarquais aussi une étonnante cheminée en brique, recouverte par des dalles sculptées à intervalle régulier. C’était une zone d’autant agréable à parcourir qu’il n’y avait personne, mais c’était aussi esthétiquement charmant, avec des arbres jouxtant les bâtiments, offrant un peu de verdure bienvenue.

10. Seongjeonggak Hall

À côté de la résidence du roi et de la reine, se trouve Seongjeonggak, aussi appelé « Yakbang », ce qui peut se traduire par « pharmacie ». En somme, c’était un peu comme une clinique personnel propre à la famille royale. C’est ici concrètement que les médecins royaux de la cour ont pris soin du roi et de sa famille.

Chaque médecin avait sa spécialisation. Certains étaient en charge de la chirurgie et d’autres de l’obstétrique. Il y avait aussi des femmes médecin qui ne traitaient que des femmes de statut supérieur.

Ils étaient de service jour et nuit à tour de rôle. Ici, dans le Seongjeonggak (qui fait partie d’un ensemble de bâtiments appelés Naeuiwon), toutes sortes d’herbes de tout le pays y étaient conservées. Si aujourd’hui ces herbes et instruments utilisés pour la préparation des médicaments ont tous disparu, il reste quelques mortiers en pierre pour témoigner de l’histoire de ces lieux.

seongjeonggak hall - palais changdeokgung seoul

11. Nakseonjae Complex

C’est une zone qu’on a zappée. C’est un peu à l’écart de l’ensemble des structures présentées jusqu’à présent. Hors, pensant avoir fait le tour, on avait pris nos billets pour visiter le jardin secret : Huwon.

Se faisant, on était allé en attendant l’heure de la visite, jeter un œil dans le palais voisin, Changgyeonggung Palace, qu’on survolait largement d’ailleurs en allant voir que les bâtiments annexe et une partie du jardin public adjacent.

Concrètement, Nakseonjae est un complexe résidentiel rajouté en 1847 sous le règne du roi Heonjong. La reine consort, Hyohyeon, n’ayant pu enfanter d’héritier jusqu’alors, le jeune roi Heonjong pris une nouvelle concubine sous le nom de Gyeongbin. Le complexe a donc servit à héberger la nouvelle reine consort, Gyeongbin (la résidence étant appelée Seokbokheon) mais aussi la grand-mère du roi, la reine Suwon; qui avait sa résidence, Sugangjae.

Le pavillon principal, Nakseonjae servait de bibliothèque pour le roi où il lisait et peignait. Un jardin se trouve à l’arrière de la résidence. À proximité, se trouve un pavillon simple et élégant connu sous le nom de Sangryangjeong, ou Pyeongwonru avant l’occupation japonaise. Ce pavillon servait au repos et offrait une belle vue sur la zone du palais en contrebas.

Le style architectural est dépourvu de décorations royales vibrantes et colorées que l’on voit couramment avec d’autres résidences royales. Un style plus simple qui dénote avec le reste du palais. Pas de toits colorés donc mais du bois sombre dont le seul contraste est apporté par les panneaux blancs disposés sur les façades.

Ce complexe a été la demeure des descendants de la famille royale, le pavillon ayant été utilisé par la famille royale jusqu’à la fin du 20e siècle. Le complexe a été ouvert au public pour la première fois en 2006 après de nombreuses années de restauration.

nakseonjae - palais changdeokgung seoul

Crédit photo : eimoberg / CC BY

Le jardin secret (Huwon)

Si vous voulez visiter en supplément le jardin secret du palais, c’est ici qu’il faut se rendre, une fois vos tickets en poche. Couvrant une superficie de 32 hectares derrière le palais de Changdeokgung, le magnifique jardin occupe environ 60% de la surface totale du palais.

C’était un jardin pour l’usage exclusif de la famille royale et des femmes du palais. Il contient un étang de lotus, des pavillons et de multiples pelouses, arbres et fleurs. On compte plus de 26 000 spécimens de plus de 100 espèces différentes. Bon nombre des arbres du jardin ont maintenant plus de 300 ans, et pourraient témoigner des activités autrefois pratiqués dans ces parages.

entree jardin secret huwon - palais changdeokgung seoul

Crédit photo Seoul Guide.

Huwon, le nom officiel du jardin, était utilisé par le roi pour s’y reposer, mais aussi pour y organiser une variété de cérémonies, banquets, fêtes, tournois de tir à l’arc ou encore tirer des feux d’artifice. La conception du jardin s’accorde harmonieusement avec la nature environnante.

Le jardin est adapté à la topographie, à la géographie et aux crêtes du mont Bugaksan. L’aménagement paysager est minimal et laissé autant que possible intact et non retouché des mains de l’homme. Il témoigne d’un excellent exemple de la conception du jardinage de la dynastie Joseon.

vieil arbre jardin secret changdeokgung palace seoul

On pourrait se dire que le jardin a été plus épargné par les incendies et autres destructions et pourtant non, lors de l’invasion de 1592, le jardin n’a pas coupé à la furie des Japonais. C’est à partir du règne du roi Injo en 1623, que la restauration du jardin sera ordonnée et se perpétuera sur plus d’un siècle, lui donnant son allure d’aujourd’hui.

Pourquoi jardin « secret » me direz-vous ?

Parce qu’il est réservé à l’usage privé du roi, les gens appelaient autrefois le jardin «Geumwon», le jardin « interdit ». En effet, même les hauts fonctionnaires n’étaient pas autorisés à entrer dans le jardin sans autorisation du souverain. Le jardin Huwon porte également d’autres noms tels que «Naewon» (jardin intérieur) mais c’est de nos jours surtout «Biwon», qui se traduit par jardin secret, qui reste dans l’usage. Probablement pour notifier du caractère privilégié de ceux qui avaient l’honneur de fouler ce coin de nature.

Informations pratiques sur le jardin secret

Horaires des visites guidées

Le jardin n’étant accessible que par une visite guidée, c’est donc avec des horaires précis et limités. Et bien sûr, cela se fait en anglais.

Il y a pour ça quatre créneaux : 10h30 / 11h30 / 14h30 / 15h30

À noter qu’en décembre et janvier, il n’y a pas de visite à 15h30, ce qui ne laisse plus que 3 horaires possible pour effectuer la visite.

Tarifs des visites guidées du jardin secret

Vous pouvez réserver votre place directement sur place (la billetterie ouvre à 9 heures) ou en ligne, jusqu’à 6 jours à l’avance. Réserver à l’avance peut s’avérer utile si vous êtes en période de vacances scolaire, car les places sont limités.

Sur un total de 100 tickets disponibles par visite, 50 places sont pour les réservations en ligne et les 50 autres pour les réservations sur place.

Autres informations sur le jardin secret

La durée de la visite change en fonction de la période de l’année :

– Du mois de mars à juin et de septembre à novembre, la durée de la visite guidée est d’environ 90 minutes.

– De juillet à août et de décembre à février, la visite dure environ 70 minutes.

Le lieu de rencontre de la visite guidée se fait devant l’entrée principale de Huwon (symbolisée par la fleur jaune sur ma carte). Selon là d’où vous en êtes de votre visite dans le palais, prévoyez une marge 20 minutes pour vous y rendre. Mieux vaut ne pas louper le départ, car même en ayant un ticket, si la visite a déjà commencé et que vous êtes en retard, vous ne serez pas autorisé à rentrer dans le jardin secret.

groupe visite guidee jardin secret changdeokgung - seoul

Notre groupe de visite du jardin secret.

12. L’étang Buyongji et le pavillon Juhamnu

Notre première étape lors de cette visite du jardin fut un arrêt au bord de l’étang, appelé Buyongji. Face à nous, se trouve le pavillon Juhamnu. N’étant pas fan des visites en groupe, j’avoue que je n’étais pas très assidu à écouter le guide, d’autant qu’à moins d’être vraiment à côté, on n’entendait pas bien (malgré un système de haut-parleur portatif).

Comme à mon habitude, j’étais plus dans l’envie de capturer ce qui m’entourais, à observer autour et prendre des photos. Les explications, je les aurais après coup en rédigeant cet article, ce qui me permet de vous les partager maintenant. Tout d’abord, on retrouve dans l’ordre de construction le bassin en lui-même, aménagé dès 1707.

pavillon juhamnu jardin secret changdeokgung - seoul

Pavillon Juhamnu et bassin Buyongji.

Ensuite, tout ce qui l’entoure est lié aux études. On retrouve tout d’abord le pavillon Juhamnu, ajouté au début du règne du roi Jeongjo, 22e roi de la dynastie Joseon, en 1776. Ce bâtiment, dominant le bassin, faisait office de librairie, regroupant des milliers de livres au premier étage, quand le second était utilisé comme salle de lecture. Certains ouvrages étaient d’ailleurs l’oeuvre du roi lui-même, qui avait un profond intérêt pour les sciences (on peut d’ailleurs voir un cadran solaire en bronze sur le côté du bassin).

Une fois que l’on avait bien étudié, c’est au pavillon à l’Est, Yeonghwadang que se passait l’examen final. Il faut savoir que la société coréenne de la dynastie Joseon était organisée et administrée par la noblesse savante, recrutée dans la classe des petits propriétaires grâce à un système d’examen qui s’appelait « Gwageojedo » en coréen. C’était à l’origine le lieu où le roi et ses sujets appréciaient la poésie et les fleurs, mais le roi Jeongjo, décida d’en faire cette salle d’examen.

Sur un côté du bassin, vous y verrez un petit pavillon en forme de croix, dont deux pieds sur pilotis en pierre qui trempent dans l’eau. Appelé Buyongjeong, c’est le dernier pavillon en date ajouté dans cette zone, en 1792. Il servait à célébrer les fêtes de fin d’étude. La boucle est bouclé.

13. L’étang Aeryeonji et le pavillon Aeryeonjeong

La prochaine étape nous faisait passer à côté d’un autre bassin, plus petit. L’étang Aeryeonji servait surtout de décor pour le petit pavillon situé en face, Aeryeonjeong. Ce dernier est accompagné d’un petit bâtiment annexe, le pavillon Uiduhap.

De part et d’autre du bassin, vous pourrez remarquer une arche en pierre avec une inscription sur le dessus. Appelée Bulromun Gate, on dit que quiconque passe au-dessous est béni avec une longue vie et une bonne santé, alors, faites vous plaisir !

14. Pavillons royaux Yeongyeongdang et Seonhyangjae

Alors qu’on est déjà plus vraiment dans le groupe, traînant derrière à faire nos photos, on arrive au niveau des pavillons royaux Yeongyeongdang et Seonhyangjae. C’est une zone agréable à parcourir. On est entourée de végétation, et plus particulièrement des érables (ou s’y apparentant) qui, même à cette saison, produisent des feuilles rougeâtre. Cela offre un joli panel de couleurs.

Tous les bâtiments de ce complexe ont été construits sur le modèle des maisons de la noblesse coréenne en cours lors du règne du roi Sunjo (1800-1834). Comme ce complexe est plus récent, il est un excellent témoignage de l’architecture de cette époque, car encore bien préservé. Yeongyeongdang était le bâtiment occupé par le maître des lieux.

complexe yeongyeongdang et seonhyangjae jardin secret seoulentree yeongyeongdang jardin secret seoul

Et si ceux séjournant à Yeongyeongdang avaient leurs propres enfants, leur privilège exigeait la possibilité de fournir la meilleure éducation pour leur progéniture. La salle Seonhyangjae fonctionnait donc ici comme la bibliothèque et l’école personnelle de la famille royale, avec des enseignants compétents dédiés.

Ce bâtiment est un petit peu particulier. Comme le Seonhyangjae fait face à l’ouest, le soleil frappait le bâtiment au coucher du soleil. Une structure avec des stores a donc été installée vers l’extérieur du bâtiment pour empêcher un fort ensoleillement de pénétrer dans la pièce. De plus, cette structure est surmontée de plaques de bronze sur le toit. À cet égard, c’était l’un des bâtiments les plus luxueux du genre en Corée.

15. Pavillon Gwallamjeong

Nous passions ensuite devant un autre étang. L’endroit est assez photogénique, surtout en imaginant les couleurs d’automne. Gwallamjeong est un petit pavillon en forme d’éventail qui se dresse au bord de l’étang Bandoji. Personne ne sait exactement quand ce pavillon a été construit, mais il est accepté de dire que ce dernier est récent, probablement ajouté entre la fin de la dynastie Joseon et le début de la période coloniale.

pavillon gwallamjeong jardin secret changdeokgung

16. Ongnyucheon Stream

Cette partie du jardin, occupant la partie la plus éloignée du palais Changdeokgung, fut aménagée en 1636. Date à laquelle est ajoutée la cascade et le ruisseau qui en découle. Le ruisseau Ongnyucheon et l’eau du puits Eojeong traversent le jardin, dans lequel plusieurs pavillons, dont le Cheonguijeong, le Soyojeong, le Taegeukjong, le Chwihanjeong, étaient réparties le long. Chaque pavillon avait un simple pont de pierre au-dessus du ruisseau pour permettre aux piétons de traverser.

Au point de départ du ruisseau, à côté du puits Eojeong, on peut voir un gros rocher naturel appelé « Soyoam » sur lequel est sculpté un canal en forme de « L » et duquel coule une cascade artificielle en contrebas.

rocher depart ruisseau ongnyucheon jardin secret seoul

Le rocher aux gravures et point de départ du ruisseau Ongnyucheon.

Sur ce rocher, on peut y lire « 玉流川 », gravé par le roi Injo lui-même. Si vous n’êtes pas connaisseur en langue, notez qu’il s’agit d’hanja, des caractères chinois déjà utilisés dans la langue coréenne avant l’introduction des hangeul. Pour compléter cette info, il faut comprendre que bien qu’inventé en 1443 par Sejong le Grand, ce système d’écriture fut littéralement banni pendant des siècles par son successeur au trône. Et s’il a perduré auprès du peuple, les élites et la famille royale bannit son utilisation pendant des siècles, jusqu’à sa réhabilitation seulement en 1894 !

Cette inscription peut se traduire par « ruisseau de jade« . Plus tard en 1690 a également été gravé sur ce même rocher un poème, qui dit: « Le ruisseau s’écoule au-delà de la mesure, et la cascade tombe du ciel. Celles-ci me rappellent l’arc-en-ciel blanc, le tonnerre et la lumière partout dans la vallée. »

Là où j’ai un peu écouté le guide, c’est lorsqu’il nous présente le petit pavillon, Cheonguijeong et son toit de chaume. Ce dernier est érigé au centre d’une petite rizière. On nous expliquait que le roi voulant comprendre le processus par lequel devaient passer la majeure partie de la population, vivant beaucoup de la culture du riz à cette époque.

pavillon mini riziere cheonguijeong jardin secret seoul

Le petit pavillon Cheonguijeong et sa mini rizière.

18. Changdeokgung Chinese Juniper

On en arrive à la dernière étape de notre visite du palais Changdeokgung. On termine la visite guidée du jardin secret qui, si on oubli l’aspect « troupeau », reste bien agréable. Surtout pour le coût modéré, il y a peu de raisons de la zapper, en dehors d’un impératif de temps, si vous préférez vous concentrer sur d’autres visites alors que votre séjour à Séoul est limité.

Le chemin du retour nous faisait repasser à proximité du complexe de Yeongyeongdang, en étant à l’ombre. En se dirigeant vers la sortie, on se retrouve à longer le canal Ongnyucheon, celui-là même dont on vient de voir sa source et qui est du coup enjambé par le plus vieux pont de Séoul mentionné plus haut (Geumcheongyo, numéro 4 de la carte).

C’est en repassant à côté du complexe de Gwolnaegaksa qu’on remarque un vieil arbre, porté par ses béquilles. L’arbre sera situé sur le côté gauche lorsque vous sortez de la visite du jardin secret et revenez au palais.

Connu sous le nom de Changdeokgung Chinese Juniper ( pour « genévrier chinois de Changdeokgung »), l’arbre mesure 12 mètres de haut et 5,9 mètres de circonférence. Une taille bien modeste, mais un âge vénérable, estimé à 750 ans. Quand on vient de voir l’histoire des lieux, on se dit que c’est un comble que cet arbre soit finalement la plus vieille chose du palais, et aurait survécu au temps bien mieux que le palais lui-même. Toutefois, vu son allure, je soupçonne qu’il a déjà dû se prendre la foudre ou du moins, perdre des branches suite à une tempête ou autre.

Les genévriers chinois étaient couramment utilisés pour fabriqué l’encens des rituels effectués par les fidèles qui visitaient le sanctuaire Seonwonjeon à proximité. Le choix étant dû à l’arôme qu’ils dégagent.

vieil arbre changdeokgung chinese juniper

Le vénérable genévrier chinois de Changdeokgung.

Que faire aux alentours de Changdeokgung ?

    • Le palais Changgyeonggung
    • Bukchon Hanok Village
    • Quartiers d’Insadong
    • Sanctuaire de Jongmyo

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Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers toute l'Asie. Je partage mes récits, photos, conseils sur la vie d'expatrié en Thailande et sur les pays d'Asie, pour ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie (ou ceux qui veulent rêver tout court ;-)

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