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  >  Coup de coeur   >  Escapade à Ko Samet : explorer ses plus belles plages en 3 jours
belle plage ao nuan ko samet
4.7
(3)

Après une longue absence de 13 ans, nous sommes retournés à Ko Samet, non sans une certaine excitation d’enfin découvrir tous les charmes de cette île paradisiaque. Dans mon précédent article, ‘Le charme de Ko Samet‘, je vous partage essentiellement des conseils pratiques et des informations générales sur cette destination prisée située à moins de 3 heures de Bangkok.

Cette fois-ci, je vous invite à une visite plus approfondie de Ko Samet, où je détaillerai notre itinéraire jour par jour, en mettant en lumière toutes les activités et visites à faire sur l’île. Notre première visite avait été si brève, et avec un mauvais temps en prime, que ce retour à Ko Samet résonne pour moi comme une toute nouvelle découverte. Et je peux vous assurer que je n’ai pas été déçu !

1er jour : l’arrivée et la côte nord

Après notre installation au Tok Little Hut, je prenais quelques photos de notre plage, mais avec ce ciel gris, je n’insistais pas et très vite, on enfourchait le scooter pour aller manger. Il était midi et après la route de ce matin, on commençait à avoir bien faim. J’avais repéré un restaurant en bord de plage plutôt bien côté, le « Reef ».

chemin devant tok little hut ko samet

Chemin principal passant devant l’hôtel, alors que deux songthaews de l’île se croisent.

Il est situé à deux plages de notre hôtel, sur Ao Tubtim, du nom du principal resort mais cette plage est aussi appelé Ao Phutsa. C’était plutôt sympa et après ce bon repas, on partait pour une petite balade digestive le long de la plage, le temps de rejoindre Ao Phai, sa voisine.

On passe alors à côté d’un hôtel avec lequel j’avais hésité un temps de réserver, le Blue Bay Bungalow. Pas de regret puisque ce dernier est en travaux donc sûrement bruyant le matin. La zone entre les deux plages est boisé et bordé de rochers. Côté Ao Phai, des chaises longues et des masseuses. Plutôt pas mal comme cadre pour se faire dorloter mais perso, j’avais déjà la bougeotte, même si le lendemain, je prévoyais une exploration en profondeur.

plage ao phutsa ou tubtim ko samet

La plage d’Ao Tubtim (ou Phutsa, comme vous préférez), côté nord.

plage ao tubtim devant reef ko samet

La même côté sud.

balade vers ao phai ko samet

On aperçoit le Blue Bay Bungalow en rénovation.

rochers au bout plage ao tubtim

chaises massage ao phai ko samet

La zone à massage, située entre Ao Tubtim et Ao Phai.

panorama ao phai ko samet

Panorama de la plage d’Ao Phai.

On quittait le restaurant pour aller un peu dans le village principal, juste à côté du quai d’arrivée, où l’on avait repéré un café qui avait l’air sympa, le Lamoon Cafe. C’était là encore un bon choix, le café est très correct, petit jardin cosy (dommage la vue sur l’hôtel à l’abandon derrière mais bon) et de superbes grands arbres devant (dommage les fils qui gâchent la vue… mais bon, c’est la Thaïlande !). Après une demi-heure et notre dose de caféine, il était temps de poursuivre la journée et on repartait explorer un peu la côte nord de l’île.

On arrive alors à Noi Na Beach, la plus grande plage du coin, déserte ce jour-là, et pour cause, son principal hôtel est manifestement à l’abandon depuis le covid, même si ce dernier avait l’air d’entamer une rénovation pour le coup.

Tout au bout de la plage, se trouve un petit sanctuaire chinois, Sri Tubtim Shrine. De là, on voit bien le continent d’où l’on est arrivé, la visibilité est bonne et on est à seulement 5 km à vol d’oiseau. En revenant vers le village, on s’arrêtait au passage sur la plage d’Ao Klang, toujours sur la côte nord. C’est pas trop une zone propice à la baignade mais ça a le mérite d’être peinard.

noi na beach nord ko samet

Noi Na Beach, déserte.

plage noi na nord ko samet

Noi Na en regardant de l’autre côté.

sri tubtim shrine noi na beach ko samet

Le petit sanctuaire chinois.

hotel abandonné noi na beach ko samet

A pu piscine…

Croisant plusieurs chiens, on passait un bon quart d’heure à faire des papouilles aux plus accueillants d’entre eux. Il y avait là deux sanctuaires, l’un dédié à un amiral, comme souvent sur les îles, ils deviennent comme les protecteurs des côtes. Et un deuxième s’apparentant à un mini « Erawan », du nom du sanctuaire au carrefour de Ratchadamri à Bangkok (à côté de Central World).

On faisant encore un petit arrêt plus loin, à hauteur du Minnie Seaview Resort histoire de voir un autre bout de la plage d’Ao Klang. Au passage, re toutou amicaux qui viennent nous voir alors qu’on se garait tout juste. Ces derniers squattaient gentiment la terrasse d’un guesthouse posé là en bord de route (on en croisait d’ailleurs plusieurs, me faisant demander qui aiment rester dans un bungalow en bord de route… même si la zone est calme).

C’est en faisant cette halte que j’avais la surprise d’entendre ce qu’il me semble être un oiseau, avec un son me paraissant atypique et exotique. En arrivant à poser mes yeux dessus je découvre alors qu’il s’agit d’un genre de calao, à priori un calao bicorne. Avant de revenir vers notre plage, je faisais un ultime stop vers un rocher avec vue sur toute la côte d’Ao Klang, et un bout de plage derrière laquelle se trouve peu après le port d’arrivée de Ko Samet.

plage ao klang nord ko samet

La plage d’Ao Klang.

sanctuaire ao klang ko samet

Petit sanctuaire à Ao Klang.

plage ao klang minnie seaview

Plage devant le Minnie Seaview Resort.

chien devant bungalow ao klang ko samet

En face, un bungalow d’un autre guesthouse.

route ao klang ko samet

Et entre les deux, la route.

calao bicorne ko samet

Je vous présente, un calao bicorne.

vue globale baie ao klang ko samet

Vue globale de la plage d’Ao Klang.

De retour à Ao Hin Khok, notre plage pour rappel (aussi connue sous le nom de Jep’s Beach, et simplement annoté « Ko Samet Beach » sur Google Maps), on se disait qu’il était quand même un peu tôt pour se poser dans nos pénates. On prenait le temps de faire quelques mètres depuis le Tok Little Hut pour voir la statue se trouvant entre notre plage et sa voisine, la principale de l’île, Sai Kaew Beach (qui veut dire « page de sable de verre »), où nous étions resté il y a 13 ans.

La statue en question, en bronze, représente un enfant porté par une sirène. Ce que je n’ai pas réalisé sur le moment, c’est ce que la sculpture est différente de celle que j’avais connue. En effet, il y eut là pendant des décennies une célèbre sculpture représentant la sirène et le prince, tiré d’un poème épique « Phra Aphai Mani », le nom du prince au centre de cette histoire d’amour en vers, dans laquelle la sirène, Nang Nguek Thong épouse le prince et lui donne un fils nommé Sutsakhorn. Une nouvelle sculpture, beaucoup plus moderne, a été ajoutée à la place, depuis quelques années. Les deux sont toutefois tirées du même poème du célèbre poète thaïlandais, Sunthorn Phu.

petite cote entre sai kaew et ao hin khok

La petite côte menant à notre hôtel et l’accès à Sai Kaew et juste à gauche de moi.

sanctuaire plage sai kaew ko samet

Sanctuaire à côté de la statue.

statue sirene et enfant sai kaew ko samet

La nouvelle statue de la sirène.

ancienne statue sai kaew beach ko samet

L’ancienne statue, placé en haut de la petite côte.

plage sai kaew ko samet

Vue d’ensemble de la plage de Sai Kaew.

Le temps que je fasse mes photos, Jitima se posait pour faire quelques croquis. Je passais aussi un moment par observer les centaines de petits crabes, s’activant autour de leurs trous fraîchement creusés dans le sable. Derrière les nuages, on sent que le soleil amorce déjà la descente. Malgré cette météo maussade, je suis plutôt content, car j’ai le sentiment d’en avoir déjà bien profité et vu plus que pendant notre précédente escapade. En revenant vers notre hôtel, je prends en photo une statue sur un genre d’esplanade en bord de route, sans réaliser sur le moment qu’il s’agissait tout simplement de la sculpture d’origine. Je repense alors à la réflexion que me sort Jitima en la voyant, « c’est moche » et quelque chose comme c’est pas digne de l’île et/ou du poème… Elle non plus, n’a pas cogité que c’était l’ancienne version.

C’est assez rare pour le souligner, mais après ça, il n’était même pas 17 h, et on revenait se poser à l’hôtel. Rare, car normalement, je profite des lieux et ne rentre jamais à l’hôtel avant la tombée de la nuit. On se contentait aussi du restaurant de notre hôtel pour manger, ce qui n’est pas forcément une exception par contre. Mais avec l’expérience qu’on en aura, on cherchera clairement ailleurs pour la suite du séjour… En résumé, on a commandé des plats, répétées par la serveuse très enthousiaste (c’est ironique, elle passait son temps sur son téléphone et semblait dérangée par le fait de devoir bosser…), après avoir attendu un moment, certains plats arrivent, on se disait que le dernier, un poisson était probablement plus long à faire. Sauf qu’au bout d’un moment, on se fait à l’idée que clairement, ça a été oublié. Ce ne serait pas tant un problème si la serveuse s’était excusée… Au lieu de ça, elle avait l’air de nous accuser d’affabuler en inventant des plats non commandés… Le comble, ni excuse de sa part mais tourne les talons en faisant la gueule et c’est du coup la cuisinière qui elle, est venue s’excuser alors que ce n’est pas elle en tort !

2e jour : exploration des plages, du nord au sud

En voyant le soleil briller de bon matin, autant dire que la journée démarrait bien. Je m’empressais de faire quelques photos de notre plage, mise en valeur par cette belle lumière et on partait explorer le reste de l’île. Le premier arrêt n’étant pas loin puisqu’il s’agissait de la plage voisine d’Ao Phai. Avec ce beau temps, je découvre enfin le vrai visage de Ko Samet et ses eaux translucides (qui tendent souvent vers le vert).

Notre prochain objectif était de rejoindre la côte ouest, qui comporte une plage unique, Ao Prao. Quand je dis unique, c’est dans le sens de la seule plage, puisque le reste de la côte ouest n’est composé que de falaises. On s’arrêtait au passage à un point de vue situé peu avant le parking d’Ao Prao, qui se trouve au sein d’une petite base militaire (les rangers qui gèrent les parcs nationaux).

Le spot est plutôt connu pour admirer le coucher du soleil le soir, avec l’avantage d’être proche du village (2 km) quand le sunset viewpoint suivant est lui à 4 km de la zone principale de l’île (bon, les distances restent somme toute petites, l’île ne dépassant guère les 6 km de long).

plage ao phai soleil ko samet

La plage d’Ao Phai ce matin-là.

Le but de notre venue était de prendre notre petit déj au Buzz restaurant, qui appartient à l’un des trois resort installé sur cette plage. De par le caractère isolé, il n’y a qu’une route pour y accéder, et en repartir, les véhicules sont donc interdits à la circulation le long de la baie. Il faut donc se garer sur un parking, libre d’accès (comprendre gratuit, ce qui est rare en Thaïlande) en haut et descendre la petite côte pour arriver sur Ao Prao.

L’aspect privatif de la zone est agréable, avec une plage peu profonde qui pourrait convenir aux familles avec de jeunes enfants. Si vous en avez le budget, ça peut être un bon plan de rester dans ce coin pour plus de tranquillité, au cas où, je vous mets les trois établissements s’y trouvant :

  • le Vimarn Cottages & Spa (comptez la bagatelle de 8 000 bahts la nuit, 215 € quand même)
  • le Kerala Coco Resort (le moins cher, à partir de 2 800 bahts, environ 75 € )
  • le Ao Prao Resort (à partir de 5 000 bahts, 135 €, clairement le meilleur rapport qualité prix du coin)

Malheureusement, en arrivant sur place, on s’aperçoit que le Buzz restaurant n’ouvre qu’à 11h donc exit le petit-déjeuner… Du coup, on va voir le voisin, le Kerala, où le buffet matinal est ouvert aux gens de passage. Pour 250 bahts, on mangeait un repas « à volonté » certes, mais décevant (sauf l’omelette, fraîche et excellente).

Il était même pas 11h du matin lorsqu’on repartait d’Ao Prao pour cette fois nous rendre vers la pointe sud. L’idée était de s’arrêter à chacune des plages, dans l’ordre, de manière à arriver au niveau de la pointe en fin d’après-midi. L’étape suivante était donc la charmante plage d’Ao Nan, que l’on accède par un chemin de terre chaotique. Comme quoi, l’idée que je me faisais de Ko Samet, est faussée.

En effet, de par sa proximité des côtes et de grandes villes comme Rayong ou même Pattaya, j’imaginais l’île être plus goudronnée/développée, même si je conçois bien que son statut de parc national la préserve. Et si déjà les autres plages ont leur joliesse, Ao Nan se démarque déjà un cran au-dessus. Déjà, de par son accès plus difficile, c’est un écrin de quiétude, puisqu’on y trouve un seul guesthouse, avec des bungalows individuels, nichés dans la forêt qui borde la plage.

Petit plus, il a son propre petit restaurant, qui aurait fait un meilleur spot pour notre petit déjeuner du jour. Il était par contre un peu tôt pour déjeuner donc on ne l’a pas testé. Ao Nuan est superbe, avec une palette de couleur tirant sur le vert turquoise clair pour l’eau, le ciel bleu parsemé de nuage ajoutant une touche de blanc, tout comme la couleur du sable, en plus d’être doux et agréable aux pieds. Le tout est une petite crique entouré par les bois et la nature, bref, vous l’aurez compris, je suis conquis !

La petite touche en plus à Ko Samet ? La présence à même la plage de petits arbres, qu’on appelle le cajeput ou cajeputier (dont on en extrait une huile essentielle), c’est celui-là même qui donne son nom à l’île, Samet, son terme en thaï. Ça rajoute clairement une petite touche sauvage et unique aux plages où l’on en trouve et Ao Nuan en fait partie.

C’est avec la satisfaction du devoir accompli, une fois la plage prise sous toutes les coutures, qu’on poursuivait notre exploration. Et à peine 10 minutes plus tard, on arrivait au stop suivant, Ao Chor. Je débarquais sur la partie nord de la plage. C’est là aussi une belle plage, avec de belles couleurs, mais après Ao Nuan, elle ne fait pas le poids. Après, c’est clairement un plus grand espace et la vibe y est différente, très orientée Rasta et à la cool (pour ne pas dire baba). Il y a là, près du ponton en bois, des bouées en bout de corde, en guise de balançoire, que je ne manquais pas de tester.

Après une bonne dizaine de minutes, on bouge pour se rendre à la baie voisine d’Ao Wong Duean. C’est une grande baie, la plus grande après la principale d’Ao Sai Kaew, et par conséquent, c’est là que se trouve après le village, la plus grosse concentration d’hôtels et de commerces, même si ce n’est pas dans les mêmes proportions qu’au village, pas de 7-11 dans le coin par exemple (sacrilège, mdr).

Le ponton flottant présent ici permet d’arriver directement sur la baie si vous venez avec un speed boat (souvent affrété par les hôtels), c’est d’ailleurs pour ça que tout comme le quai principal, il y a un comptoir pour s’acquitter ici du droit d’entrée au parc national qui englobe Ko Samet (pour rappel, 200 bahts par personne). Ça peut aussi servir de point de départ pour visiter les petites îles des environs (Ko Kudi et Ko Thalu notamment). C’était toujours marée haute, donc ça limitait la place sur la plage, mais c’était globalement très calme au vu de sa taille.

Prochain arrêt, Ao Thian. Une petite plage où se trouve grosso modo un seul hôtel, le Ban Thai Sang Thian Resort (c’est retranscrit tout attaché avec des inversions de lettres sur Google Maps : Banthaisangthain Resort). À la base on hésitait à manger là puisqu’il était quasi midi, qu’on était au bord de l’eau, donc ça semblait pas mal. Mais finalement on optait pour une simple pose boisson, parce que le service avait l’air un peu lent. On a donc siroté tranquillement nos smoothies et on repartait presque une heure plus tard.

Sinon, s’il y a d’autres hôtels dans le coin, c’est plus une zone rocheuse que sableuse donc je n’englobe pas vraiment comme étant Ao Thian. En fait, la baie est séparée en plusieurs morceaux, avec Ao Thian au nord, une zone au milieu, toujours considéré comme Ao Thian et enfin un autre bout de plage plus au sud, sur laquelle on se rendait ensuite, appelée Ao Lung Dam.

« Next station » : Sunset view point, un point que vous ne pouvez rater puisque vous verrez un élargissement de la route avec des aménagements visibles sur le bas-côté, pour s’asseoir et admirer le coucher de soleil sur les falaises de Ko Samet, avec vue sur Ban Phe et la pointe de Khao Laem Ya, qui fait aussi partie du parc national. Même en pleine journée comme nous sommes, c’est une belle vue, par contre, je suis toujours peiné en croisant plusieurs déchets en contrebas…

Pour être repassé devant le spot à l’heure du sunset (quand on revenait à la pointe sud le lendemain, voir 3e jour ci-après), plusieurs marchands ambulants seront présent pour offrir de quoi grignoter en profitant du spectacle.

Sinon quasi en face du point de vue, vous avez un chemin en terre qui mène à Ao Lung Dam, la partie sud d’Ao Thian si vous suivez. De ce qu’on en a vu, c’est une zone tranquille, avec deux, trois petits resorts et des bungalows simple au bord de l’eau, mais pas de plage à marée haute donc pas trop propice à se poser avec une serviette. Y’a aussi deux restaurants au moins, mais vu comment c’était désert, je décidais sur le moment d’aller dans la baie voisine.

Nous arrivons donc ensuite au pied d’un chemin menant au Samet Ville Resort, un hôtel apparemment important puisqu’on y croise alors pas mal de scooters garé sur le côté, et même des songthaews vert en attente. L’établissement est le seul du coin et donc le seul moyen d’accéder à la plage d’Ao Wai, est d’emprunter le chemin en question. Plusieurs panneaux à l’entrée et le long vous mettent en garde en indiquant que c’est privé et que seul les clients peuvent s’y rendre.

Pour pas abuser, on pensait du coup manger là, se faisant, on devient des clients. Avant ça, on profite de la belle vue et superbe plage, similaire à Ao Nuan en plus grand. Le temps de la « séance » photo, ça prend un bon quart d’heure. On regarde alors pour manger en s’avançant vers la partie du restaurant qui est couverte. Personne ne se présente, et le feeling malgré les tables dehors sur le sable nous pousse finalement à aller voir ailleurs…

 

La plage suivante qu’on passait est malheureusement inaccessible… De par les photos, Ao Kiew, son petit nom, semble comparable à sa voisine d’où l’on arrivait, mais cette dernière, contrairement à Ao Wai, est gardée et a été complètement privatisée par le resort occupant tout l’espace, le Paradee Resort. Du coup, on ralenti à peine (un peu quand même, sachant que le Paradee se trouve dans une cuvette, avec une pente raide juste avant et une bonne montée après dans la foulée). On continue dans la foulée jusqu’à la plage d’Ao Pakarang, la dernière de l’île, la plus sud, où se trouve a priori un seul hôtel occupant la zone, le Nimmanoradee Resort.

Il est alors 14 h et autant dire que cette fois, on est bien décidé à manger. Mais pas avant de faire quelques photos bien sûr, notamment en longeant le chemin le long de la petite péninsule de Laem Kut, qui permet d’avoir une vue sur toute la baie. 10 minutes plus tard, je rejoignais Jitima qui s’était déjà assise sur la terrasse avec vue sur mer. De par cette belle journée, on voit bien le continent et on aperçoit quelques buildings appartenant à des hôtels de luxe.

Après avoir bien mangé, il nous restait quelques minutes pour atteindre le bout de l’île, où se trouve un bâtiment des Rangers et deux chemins pour se rendre à la péninsule de Laem Toei. Le chemin de gauche, indique que c’est le point de vue pour le lever de soleil, et à droite, celui pour le coucher de soleil, menant chacun donc vers un bout de rocher différent. Dans notre cas, même en prenant notre temps le long de la route, en s’arrêtant à toutes les plages ou presque, il est seulement 15h15 lorsqu’on arrive là.

Comme c’est loupé pour les deux (le coucher de soleil est vers 17h30, un peu long à attendre jusque-là), j’opte par la gauche, au moins pour commencer. De toute façon, cela ne change pas grand-chose puisqu’un ponton en bois, encore en cours d’installation au moment de notre visite, permet d’accéder à la partie « coucher de soleil ». Depuis ce point de vue idyllique, on peut voir l’îlot appelé Ko Chan, qui jouxte Ko Samet à quelques centaines de mètres.

Vu qu’il est même pas 16h et que dans l’idée, j’ai fini toutes les visites que j’avais prévues de faire, je revenais tranquillement au village principal pour tester un autre café, le Life Buoy. Malheureusement, en plus d’avoir poireauté plus de 10 min le temps que celle faisant le café se ramène dans la toute petite boutique, le café était franchement décevant… Au niveau de l’heure, il est alors 17h, entre le temps de revenir depuis le bout de l’île et attendre mon café et faire quelques photos dans le coin), on se dit qu’un petit massage serait pas mal du coup.

En regardant les critiques, on choisissait le Fahsai Massage, à deux pas du café. Y’avait que 3 avis au moment de regarder mais l’autre salon du coin avec une bonne note, le Mer Elephant Spa est bien plus cher et la devanture donnait pas envie… On ne regrettait pas notre choix, car après une heure, on ressortait bien détendu et on était tous les deux d’accord pour dire que le massage reçu était excellent.

De retour à l’hôtel, on allait se poser peu de temps après sur notre plage, déguster une bouteille de Champagne qu’on m’avait offerte, ça, c’est des vacances ! On a traîné une petite heure, admirant au loin les « fire show », ces spectacles de jongleur qui use de bâtons ou de chaînes enflammées pour amuser les visiteurs. Vous pouvez en voir pratiquement à chaque restaurant important le long des plages de l’île. De ce qu’on en a vu d’ailleurs, les mêmes jongleurs animent la soirée en allant d’un restaurant à un autre, de ce fait, les horaires des « fire show » sont donc réparties le long de la plage.

Comme on avait déjeuné tard, on n’était pas pressé pour dîner ce soir-là donc on partait manger qu’à 20h30. Après le dîner foireux au restau de notre hôtel la veille, hors de question de se contenter de ce dernier. L’avantage de l’emplacement de notre resort, c’est qu’il est à seulement 150 m de la statue de la sirène, le bout de la plage principale de Sai Kaew. En marchant le long de celle-ci, et après avoir jeté un œil aux notes des restau’ du coin, on se posait au Kitt&Food.

Ce fut un bon petit repas et pour conclure cette excellente journée, on observait à distance un fire show en cours dans l’un des restaurants voisin, le Joe Restaurant, un établissement semblant populaire et bien plus animé qu’autour de nous.

3e jour : détente et peaufinage

Nous voilà encore gratifiés par une belle journée ensoleillée, un démarrage en beauté pour une journée plus pépère, comme j’ai vu l’essentiel de l’île la veille, j’ai moins la « pression » ce jour sur le programme des visites à caler. Je n’ai même par ailleurs rien calé de spécial du tout, si ce n’est que je prévoyais de tenter le coucher de soleil au niveau du fameux point où nous étions hier.

Comme le soleil est au beau fixe, on démarrait par refaire quelques photos de la statue de la sirène et la vue sur notre plage d’un côté et Sai Kaew de l’autre, c’est quand même bien mieux que le ciel grisâtre du jour de notre arrivée ! Dans la foulée, n’y étant pas encore allé pour cette fois, je me dirigeais vers le village principal faire quelques photos de la partie centrale de Sai Kaew Beach, celle-là même où nous étions essentiellement restés voilà 14 ans.

Par la suite, on rejoignait la rue où nous avions fait le massage le jour d’avant, afin de faire quelques achats au 7-11 car Jitima voulait faire une donation au petit temple de Ko Samet, le seul de l’île, ce qui fait qu’il est généralement simplement appelé Wat Ko Samet même si son nom officiel serait le Wat Koh Kaew Phitsadan.

Ce dernier est d’ailleurs encore en construction, avec son bâtiment principal qui trône sur une terrasse en béton. Des ajouts de sculptures étaient en cours sur les murs encore gris tandis que la façade avant et une partie de l’intérieur est encore partiellement peinte.

Devant le bâtiment principal du temple, se trouve une imposante statue de Bouddha blanche. Sur la partie basse, se trouve l’édifice où les moines vous accueillerons pour procéder à la bénédiction en cas de donation que nous venions effectuer. Autour, c’est un joli jardin, avec même un bassin, aperçu la veille depuis la rue principale.

Il est déjà 11h30 et comme on n’a pas encore mangé quoi que ce soit (lever après 10h tranquille), on décide de se rendre vers le nord de l’île, car on voulait ensuite tester le café aperçu dans le coin (le Brown Cabin Chocolate Cafe). À l’origine, je pensais me rendre au Bar And Bed (Sleepless Society @ Samed) mais j’ai vu le premier jour en passant dans le coin que ce dernier était fermé (et en cours de transformation, sûrement un changement de propriétaire lié au Covid).

Du coup, je cherchais un petit restaurant local, mais ce dernier était effectivement tellement petit, avec déjà des tables de prises qu’on décidait de revenir sur nos pas, puisqu’on arrivait déjà au bout de cette côte. Et finalement, après quelques hésitations, on se posait dans le restaurant de l’hôtel Baan Ploy Sea (je vous mets le lien si ça vous intéresse, c’est un bel établissement réputé de l’île), juste en face du café qu’on voulait tester ensuite, et qui apparemment appartient justement à l’hôtel en question.

Ambiance radicalement opposée du petit restau initialement envisagé, mais qu’importe. Avoir une vue sur la mer est toujours appréciable et la plage à côté est jolie, le restaurant est sous une grande structure en bois d’un bel effet, exotique. Et l’essentiel, est d’y avoir bien mangé. Après, c’est sûr, ce ne sont pas les tarifs d’un restau local, mais on paye le cadre et le service.

Repus, il était temps de tester le fameux café. Malheureusement, ce dernier était très décevant. On est resté quand même quelque temps profiter de la clim, car Jitima voulait de nouveau travailler un peu. Mais finalement, l’envie d’une bonne caféine et la clim un peu trop fraîche nous poussait à changer d’endroit.

Et vu qu’il était bon, on retournait direct au Lamoon Café, à côté du quai d’arrivée de l’île. En plus, pas besoin de clim, on pouvait s’asseoir à l’ombre des plantes du jardin.

Si je restais un moment à glandouiller, je n’avais pas mon ordi pour bosser, d’autant qu’en-dehors des photos à faire, j’étais plutôt en mode vacances. Mais plutôt que rester planté au café, je décidais de renfourcher la bécane pour reparcourir l’île, histoire notamment de faire des photos de la route parcourant l’île et peut être complété un peu le travail fait la journée précédente.

À peine parti, je recroisais un chien amical déjà venu nous dire bonjour précédemment, celui-ci était littéralement prêt à monter avec moi pour faire un tour ! En dehors de ce petit arrêt, je m’arrêtais de nouveau à hauteur d’Ao Phai avant de continuer ma route. En m’arrêtant deux trois fois le long de la route faire quelques photos, je mettais à peine 20 minutes pour revenir tout au bout de l’île, à la péninsule de Laem Toei.

Seulement voilà, le fait est que j’arrive à peu près à la même heure, et donc avec la même luminosité que la veille… donc niveau photos, l’intérêt reste somme toute limité, même si ça m’empêche pas d’en refaire quelques-unes…

Au final surtout, ça me laisse largement le temps de revenir au café, afin de proposer à Jitima de revenir là pour voir le coucher de soleil. 30 minutes plus tard, j’étais donc de retour au Lamoon Café, non sans faire encore quelque petite pauses photos. De toute façon, il me fallait revenir récupérer la miss avant 17h puisque le café allait fermer. Ça tombe bien, il est genre 16h45 lorsque je reviens à mon point de départ.

ralentisseur route ile ko samet

Un des nombreux ralentisseurs jalonnant la route sur Ko Samet.

Dans la foulée, je repars direct vers Laem Toei et de nouveau 30 minutes plus tard, nous voilà prêt à assister au spectacle. On s’est posé vers la partie basse de la péninsule, près d’une zone avec des genres de fleurs de roseaux. En plus d’être plus peinard, c’était du plus bel effet pour les photos. Sur la zone plus proche du chemin vers le parking, pas mal de monde s’était empressé de venir également assister à ce petit moment appréciable.

On est resté une bonne demi-heure à profiter des couleurs et ciel du soir, mais il était temps de repartir, car même si c’est pas loin, je voulais éviter le trajet retour dans la nuit noire complète. Se faisant, on revenait à hauteur de notre hôtel avec les dernières lueurs du jour.

Après une courte pause dans notre chambre, on repartait se choisir un restau où se poser pour cette dernière soirée à Ko Samet. Après avoir zieuté quelques menus, on se décidait pour les poufs du De’ Grill Bar & Bistro (appartenant à l’hôtel Samed Grand View Resort). Même si ce n’est pas le mieux noté du coin, l’ambiance est plutôt cool, et manger les pieds dans le sable, c’est toujours tentant.

L’accueil sera d’ailleurs appréciable puisque n’ayant qu’une place à côté des enceintes crachant la musique un peu forte, ces derniers ont gentiment baissé le son pour nous. S’il y avait un genre de buffet à disposition ce soir-là, on optait pour un plat individuel. L’attente a été un peu longue mais avec le petit cocktail en attendant, ça passait tout seul. Le repas dégusté, j’avais quelques mètres à faire pour aller chercher mon dessert favori sur la plage, les fameuses crêpes qu’on appelle « roti ».

Peu après la commande de la 2e boisson de la soirée, débutait le « fire show », juste derrière nous. Si on était aux premières loges, je me faisais la réflexion que l’emplacement n’était pas idéal pour toutes les autres personnes du restaurant. Qu’importe, on a pu apprécier le premier quart d’heure confortablement posé sur nos poufs. Les dernières minutes se passant quant à elle sur le devant de la plage, je me levais pour voir la fin de ces quelque 20 minutes de show lumineux. Voilà comment achever ce séjour balnéaire en douceur, la panse bien remplie et des étoiles plein les yeux (au sens littéral).

Retour à Ban Phe

Ne reste plus qu’à revenir sur le continent et reprendre la route pour revenir à la maison. Comme Jitima avait un impératif pour son boulot, on partait de bon matin. En arrivant au port, après avoir ramené le scooter au loueur, et en attendant notre bateau, j’ai vu le tarif d’un autre à seulement 60 bahts, a priori aussi rapide (10 minutes) que le nôtre. Ayant déjà le ticket aller-retour, je me dis tant pis, mais si jamais, je vous transmets l’info.

Sachant pour rappel que dans notre cas, on partait depuis le quai sobrement intitulé Ban Phe (Ban Phe Pier) tandis que cet autre bateau express à 60 bahts part de Nuan Thip (NuanThip Ferry), un quai à seulement 200 m du Ban Phe Pier.

De retour sur le parking, je suis surpris par le contraste dans le remplissage de ce dernier par rapport à notre jour d’arrivée. C’est plein à craquer, tellement qu’il y a du double parking à gogo (classique en Thaïlande). Les voitures sont garés en masse et il faut jouer du Tetris pour arriver à sortir de là… Heureusement, le gardien des lieux a l’habitude et après quelques minutes à déplacer les voitures (d’où l’importance dans ce genre de parking de ne pas mettre le frein à main), avec très peu de marge de manœuvre, je pouvais sortir et prendre la route.

statue ko samet pier

quai depart ko samet

Ce n’est qu’un au revoir !

arrivee port ban phe

Retour à Ban Phe.

parking ban phe ko

Le bordel du parking au retour…

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Lorsque je découvrais la Thailande en 2006, je ne m'attendais certainement pas à y poser mes valises 2 ans plus tard ! Depuis, je suis basé à Bangkok et je voyage régulièrement à travers toute l'Asie. Je partage mes récits, photos, conseils sur la vie d'expatrié en Thailande et sur les pays d'Asie, pour ceux qui veulent découvrir le pays du sourire, qui cherchent un peu d'aventure et ceux qui rêvent d'Asie (ou ceux qui veulent rêver tout court ;-)

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