La Thaïlande est une destination qui fait rêver par ses paysages, sa culture et sa cuisine. Mais même si le coût de la vie y reste relativement abordable, un voyage mal préparé peut vite faire grimper l’addition. Vols, hébergements, transports, repas… voici quelques astuces pour réduire vos dépenses sans sacrifier votre confort ni vos expériences sur place.
Cet article contient une collaboration commerciale, mais comme toujours, les conseils et recommandations sont basés sur mon expérience et restent indépendants.
1. Partir au bon moment pour économiser
Le choix de la période de voyage impacte directement le budget. La haute saison (novembre à février), marquée par un climat sec et agréable, attire logiquement plus de touristes, ce qui entraîne une hausse des prix des vols et des hébergements.
Pour profiter de tarifs plus avantageux, tentez la mi-saison (avril-mai, septembre-octobre), où le climat peut rester agréable selon les régions et malgré quelques averses.
Avril par exemple, reste une période agréable dans le sud tandis qu’au milieu du mois, vous pourrez assister au nouvel an thaï, Songkran, aussi connu sous « fête de l’eau ».
Globalement, la basse saison (juin à octobre), bien que marquée par la mousson, peut être une option intéressante si vous êtes flexible sur vos dates et prêt à affronter quelques pluies tropicales. Le nord du pays, notamment en juillet/août est alors verdoyant et les rizières sont bien remplies, offrant des palettes de verts incroyable.
Des rizières en Thaïlande à la bonne saison (vers octobre, début novembre)
2. Réserver ses vols et son stationnement intelligemment
Le billet d’avion représente une des plus grosses dépenses d’un voyage en Thaïlande. Pour obtenir les meilleurs prix, l’idéal est de réserver plusieurs mois à l’avance et de privilégier les départs en milieu de semaine. Comparer les prix sur des plateformes comme Skyscanner ou Google Flights permet d’avoir une vision d’ensemble et de repérer les meilleures opportunités.
Par contre, une fois votre vol intéressant repéré, privilégier de réserver directement sur le site de la compagnie. Cela évite les complications en cas de nécessité de changement ou annulation de vol (vérifiez bien les conditions avant de régler).
Un point souvent négligé : si vous vous rendez à l’aéroport en voiture, pensez à anticiper votre stationnement… Les parkings des aéroports peuvent être coûteux s’ils ne sont pas réservés en avance. Pour un départ depuis la région PACA, par exemple, réserver un parking à l’aéroport de Marseille permet de bénéficier de tarifs réduits tout en garantissant un accès pratique à votre terminal.
Un bon moyen de commencer son voyage sans stress et sans surcoût.
3. Formalités administratives et santé : anticiper pour éviter les frais inutiles
Pour un séjour de moins de 60 jours, aucun visa n’est nécessaire pour les voyageurs français. Cela laisse de la marge mais si toutefois, vous souhaitez prolonger votre voyage, il faudra prévoir une extension de visa ou une sortie du territoire pour un renouvellement. Se renseigner en amont évite les mauvaises surprises et les frais imprévus (j’en parle notamment dans cet article).
Côté santé, certaines vaccinations sont recommandées : hépatite A, typhoïde, tétanos, et selon votre itinéraire, hépatite B ou encéphalite japonaise. Prendre rendez-vous dans un centre de médecine tropicale plusieurs semaines avant le départ permet d’éviter des coûts plus élevés en dernière minute.
Selon les antécédents familiaux (santé fragile, allergies, âge des voyageurs etc), cette étape n’est pas indispensable. Des médecins recommandent régulièrement un traitement anti malaria pour la Thaïlande alors que le risque est très faible et les effets secondaires du traitement contraignant.
4. Se loger sans se ruiner
En Thaïlande, il y en a pour tous les budgets. Les auberges de jeunesse et guesthouses offrent des chambres entre 5 et 15 € la nuit, tandis que des hôtels de milieu de gamme ou des locations Airbnb oscillent entre 20 et 40 €. Pour économiser, privilégiez les plateformes de réservation avec annulation gratuite et surveillez les offres promotionnelles.
Dans mon cas, je recommande toujours les références :
- Agoda, particulièrement complet en choix d’hôtel sur la Thaïlande : voir ici pour réserver
- Booking, même groupe, mais qui aura parfois de meilleures options et réductions : voir ici pour réserver
Pour ceux qui veulent un peu plus de confort sans exploser leur budget, certaines chaînes locales proposent de bons rapports qualité-prix, avec climatisation et parfois piscine pour une trentaine d’euros la nuit voire moins.
Un exemple concret étant la chaîne Hop Inn, sorte de Campanile thaïlandais offrant des hôtels modernes mais bon marché, parfois excentré mais souvent bien placés également.
Hôtel Hop Inn à Lampang.
5. Manger local pour dépenser moins et mieux manger
La Thaïlande est une destination où bien manger ne coûte pas forcément cher. Les marchés de rue et les petits restaurants locaux permettent de savourer des plats authentiques à partir de 2 à 3 € seulement. À Bangkok, Chiang Mai ou sur les îles, les food courts des centres commerciaux sont aussi une option intéressante avec des prix abordables, une bonne hygiène et un large choix de spécialités thaïlandaises.
Évitez les restaurants trop touristiques où les prix sont gonflés et privilégiez les endroits fréquentés par les locaux : c’est souvent là qu’on fait les meilleures découvertes culinaires !
6. Anticiper le budget des activités et visites
Beaucoup de voyageurs sous-estiment le budget nécessaire pour les activités sur place. Se renseigner sur les tarifs des visites avant le départ permet d’éviter les mauvaises surprises et d’ajuster son budget en conséquence.
En Thaïlande, certaines attractions restent très abordables, tandis que d’autres peuvent coûter plus cher qu’on ne l’imagine, notamment les parcs nationaux, les sites touristiques populaires ou certaines excursions. Sans compter les augmentations inopinées ou les sites gratuits devenant payant (même moi sur le site je n’arrive pas toujours à suivre les changements).
Quelques points à vérifier avant votre voyage :
- Temples et sites historiques : la plupart sont gratuits ou à moins de 2 €, mais des lieux comme le Grand Palais à Bangkok coûtent 500 bahts (~13 €).
- Parcs nationaux : entrée souvent autour de 200 à 400 bahts (~5 à 10 €) pour les étrangers, parfois plus avec un guide obligatoire.
- Excursions et activités : une sortie snorkeling ou un trek peut rapidement dépasser 1 500 bahts (~40 €). Réserver à l’avance ou comparer sur place peut aider à éviter les prix gonflés.
- Frais cachés : certains lieux imposent des frais supplémentaires (bateaux pour accéder à une île, donations obligatoires dans certains temples, etc.).
Astuces pour payer moins cher :
- Vérifier les tarifs locaux vs tarifs étrangers (double pricing). Certains sites proposent des tarifs réduits si on présente un permis de travail ou un visa longue durée.
- Privilégier les excursions réservées sur place plutôt qu’en ligne, où les prix sont parfois plus élevés.
- Utiliser des plateformes comme Klook ou GetYourGuide pour comparer les offres et trouver des réductions.
7. Se déplacer à moindre coût
Les transports en Thaïlande sont variés et accessibles. Pour des trajets longue distance, les trains et les bus de nuit sont souvent plus économiques que les vols internes. Dans la capitale, privilégiez le métro (MRT) et le Skytrain (BTS).
Dans les autres villes, selon votre emplacement, vous pouvez utiliser des applications comme Grab ou Bolt pour éviter les arnaques des taxis sans compteur, surtout autour des zones ultra touristiques (Khao San Road en tête et autour du Grand Palais et toute la vieille ville pour Bangkok).
Ces dernières ont un aspect pratique sur la facilité de gestion de prise en charge et la destination est affichée directement sur leur GPS donc moins d’embrouille possible sur le parcours à effectuer.
Des taxis à « l’affût » devant Khao San Road à Bangkok.
Notez toutefois que si vous prenez un taxi honnête AVEC compteur, cela revient moins cher que les taxis avec application. Mais en fonction des lieux où vous séjournez, c’est parfois compliqué d’en trouver, à Phuket ou Samui, le taxi compteur est une espèce en voie de disparition…
Je termine cette section avec les deux-roues. Louer un scooter est une option courante pour explorer les îles et les petites villes, mais attention aux conditions de location et aux assurances pour éviter des frais cachés en cas de problème (je vous renvoi à mon article sur la conduite en Thaïlande pour bien comprendre les enjeux).
Faites bien le tour du véhicule, photos et vidéos à l’appui si nécessaire pour éviter des mauvaises surprises au retour et surtout, privilégiez des agences ayant pignon sur rue (à Phuket vous avez par exemple Nina’s Car à Phuket ou encore Jungle Wheels à Ko Samui).
Location de scooter à Ko Chang.
8. Derniers conseils pour un voyage économique
- Assurance voyage : même si elle n’est pas obligatoire, elle est fortement recommandée pour éviter des frais médicaux élevés en cas d’accident ou d’imprévu. Je vous recommande par exemple Heymondo, avec laquelle vous avez grâce à mon lien ici, une remise de 5% 😉
- Retraits et paiements : privilégiez une carte bancaire sans frais à l’étranger pour éviter les commissions sur chaque retrait ou paiement (seule la taxe des banques locales, 220 bahts normalement, est inévitable, donc autant faire des plus gros retrait). La carte Revolut est une bonne option pour ça, ou Wise pour le transfert de fonds (surtout pour ceux qui veulent rester longtemps en Thaïlande). Préférez les bureaux de change réputés comme Superrich pour bénéficier des meilleurs taux.
- Marchandage : dans les marchés et avec certains prestataires, négocier est possible pour faire baisser les prix, mais à condition de rester respectueux.
En résumé : Un voyage bien préparé, avec des réservations stratégiques et quelques astuces locales, permet de profiter pleinement de la Thaïlande sans exploser son budget.
En anticipant les coûts de vol, de stationnement et d’hébergement, et en optant pour une immersion locale côté restauration et transport, vous pourrez vivre une belle expérience sans vous ruiner.
Bon voyage !
